iii_activites_proposees_III Activités propsées

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III/ Activités proposées sur le plateau technique
1/ Examen médical du sportif :
Afin d’apprécier d’éventuelles séquelles de pathologies antérieures :
- Recherche des antécédents personnels :
* maladies infectieuses : rhumatisme articulaire aigue, scarlatine, tuberculose,
méningite, source de complications éventuelles.
* diabète, troubles comitiaux, malaises, asthme, allergies, hypertension artérielle.
* lésions ostéariculaires et leurs éventuelles séquelles : entorses, luxations, fractures
* traumatisme crânien avec ou sans perte de connaissance
* interventions chirurgicales, traitements médicaux
- Recherche des antécédents familiaux : hypertension artérielle, diabète insulino ou non
insulino dépendant, hyperuricémie, hypercholestérolémie, asthme, problèmes cardiovasculaire ou de mort subite.
- S’assurer que les vaccinations sont à jour (tétanos…)
- Relevé des données biométriques :
* taille
* poids
* I.M.C (poids en kilos / taille en m2)
* somme des plis cutanés pour la détermination du % de graisse qui quantifie le
surpoids chez le sportif
* mesure de l’ampliation thoracique
* mesure par débitmètre de pointe ou peak flow
* mesure de la souplesse articulaire et musculaire (épaules, ischio-jambiers,
lombaire…)
* mesure du diamètre musculaire comparatif des bras, des cuisses et des mollets
* examen ophtalmologique avec test de dépistage visuel automatique (Ergovision) :
acuité visuelle avec ou sans correction, de près ou de loin, étude de la vision unilatérale,
astigmatisme, phorie…
* analyse urinaire par bandelette Multistick 8SG
- Examen cardio-vasculaire :
* recherche de signes fonctionnels à type de malaise, palpitations, précordialgies,
essoufflement anormal….
* auscultation cardiaque, prise des pouls, mesure de la tension artérielle,
électrocardiogramme de repos à la recherche de toute anomalie.
Les contre-indications cardio-vasculaires sont prises en compte : coarctation, myocardiopathie
obstructive, rétrécissement aortique ou mitral serré, hypertension artérielle mal équilibrée,
troubles majeurs du rythme (flutter, fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire
complet…)
* épreuve d’effort maximale (cardiologique et physiologique de tolérance à l’effort
avec suivi des paramètres cardiaques :
- électriques
- auscultatoires
- tensionnels au repos et à l’effort (profil tensionnel)
- valeurs des fréquences cardiaques en récupération active et passive
- de détermination indirecte ou directe avec l’analyseur de gaz K4 B2 Cosmed
- sur ergomètre spécialisé afin de reproduire au plus près le geste sportif :
- Ergocyclomètre : Monark 828 E avec une cadence imposée à 60 tours par minute
- Bicyclette ergométrique montée sur un home-trainer et équipée d’un pédalier SRM avec
puissance imposée, le cycliste adaptant sa cadence. Les courbes de fréquences cardiaques, de
vitesse en km/h, de puissance et de cadence sont analysées en fin d’épreuve.
- Tapis roulant Powerjog
- Ergomètre d’aviron Concept II
- Ergomètre de canoë kayak Etindus
Selon des protocoles d’effort adaptés selon l’âge, le sexe, le poids, la catégorie de sport, le
niveau compétitif et d’entraînement :
* échauffement de 5 minutes à 30, 60, 70, 80 ou 100 watts
* incréments de 15, 30, 35, 40 ou 50 watts
* récupération active à 4 minutes, passive à 3 minutes
- L’épreuve d’effort permet la détermination :
* de la PMA ou de la VMA
* des seuils énergétiques aérobies à l’échauffement et en récupération
* pour l’entraînement foncier
* du seuil ventilatoire
* du seuil anaérobie
* et des fréquences cardiaques de la zone rouge à ne pas dépasser à l’entraînement
Ces éléments font partie intégrante de l’aide à l’entraînement.
L’électrocardiogramme de repos et tout au long de l’effort permet la détection de troubles
cardiaques concernant les sportifs à risque :
* onde de pré-excitation du Wolf Parkinson White
* trouble de repolarisation dont le syndrome de Brugada
* anomalies de l’espace QT
* cardiomyopathie hypertrophique
* ischémie ou coronaropathie…
En cas de pathologie, un avis spécialisé associé à un écho-Doppler cardiaque sera demandé au
moindre doute.
Au niveau de la sécurité médicale des épreuves d’effort, l’électrocardiogramme informatisé
Cardionics est couplé au défibrillateur semi automatique Life Pack en cas de défaillance
cardio respiratoire.
- Examen pulmonaire : auscultation avant et après effort, mesure du débitmètre de pointe, de
la capacité vitale par épreuve fonctionnelle respiratoire si besoin. Un asthme sévère ou mal
équilibré, des bronchectasies représentent des contre-indications temporaires.
- Examen ORL : plus particulièrement pour les sports aquatiques, automobiles, de tir par
armes à feu…, recherche de troubles de l’équilibre, de l’audition ou d’anomalies tympaniques
par audiotympanogramme (Auto Wave 102).
- Examen neurologique : pour les sports d’équilibre ou subaquatiques couplé aux tests de
spasmophilie, de troubles cérébelleux, proprioceptifs, étude des paires crâniennes, de la
vision périphérique.
- Examen de l’appareil locomoteur : outre l’examen des articulations déjà lésées, détection de
l’existence de troubles de la statique vertébrale et de leur importance (scoliose, cyphose,
hyperlordose), de signe de maladie de Scheuermann…
Palpation des apophyses susceptibles de souffrir (tubérosité tibiale antérieure, pointe de la
rotule, de calcanéum, de l’épine iliaque antéro-supérieure…. pour détecter une ostéochondrite
de croissance ou des enthésopathies d’insertion.
Recherche d’une limitation articulaire, d’un trouble de la statique (genu varum/valgum,
calcanéo-valgum/ varum, empreintes plantaires pour les troubles podologiques…)
Appréciation de la souplesse musculo-tendineuse (quadriceps, ischio-jambiers, triceps sural).
Seules les cyphoses ou les scolioses importantes et évolutives, les ostéochondroses
douloureuses contre indiquent temporairement la pratique sportive douloureuse, à évaluer
selon la classification dynamique/statique.
- Test de détente verticale en watts/kilo pour l’étude du métabolisme anaérobie alactique
explosif : le sportif effectue une détente sèche sans appel et sans rebond, de flexion extension
avec l’aide des bras, afin de toucher une cible avec la tête.
Les différents examens se pratiquent en tenue sportive. Les cyclistes apportent leurs pédales
automatiques et les chaussures adaptées. Une climatisation assure un confort sportif. Une
douche est à disposition à l’issue des tests.
2/ Entretien diététique (annexe 1):
Les besoins alimentaires répondent à deux types de critères :
1/ physiologiques :
les besoins énergétiques nécessaires au maintien de la vie et l’activité musculaire, le besoin
plastique nécessaire à la croissance et à l’entretien des tissus de l’organisme.
2/ psychologiques :
le comportement alimentaire lié à la notion de plaisir indépendamment de toute notion
nutritionnelle ou énergétique.
La prise en charge de l’alimentation du sportif est complexe
Elle impose d’assurer une quantité énergétique associée à une qualité nutritionnelle tout en
tenant compte des contraintes liées à l’activité sportive associées aux activités scolaires ou
professionnelles, aux facteurs sociologiques, aux problèmes comportementaux à
l’adolescence, et aux idées reçues concernant plus particulièrement les supplémentassions
vitamiques, protéiniques ou en produits dopants.
On note au niveau statistique 1,7 suppléments nutritionnels par athlète sous forme de
vitamines, d’oligoéléments ou de créatine.
Cette dérive concerne aussi la consommation médicamenteuse avec une consommation de 0,8
médicament par athlète (AINS, antibiotiques, analgésiques, antiasthmatiques…)
Cette consommation augmente avec l’âge du sportif mais est inversement proportionnelle à la
durée des épreuves.
Il est important de noter que le classement final de l’athlète n’a aucune relation avec la
quantité de médicaments ingérée ou de suppléments nutritionnels consommés.
L’alimentation et l’hydratation de l’athlète fait partie intégrante de la préparation sportive et
contribuent directement à la performance.
L’entretien se fait par l’intermédiaire d’un questionnaire :
- équilibre et diversification de l’alimentation
- équilibre alimentaire-déficiences micro nutritionnelles
- afin de mieux structurer le comportement alimentaire pouvant dériver de façon
pathologique en compulsion ou anorexie.
- afin de détecter les carences et les pathologies liées à l’alimentation ou pouvant être
améliorées par une meilleure diététique : surpoids, diabète, hypercholestérolémie,
hyperuricémie, hypertension ;
- afin de conseiller sur les aliments, l’hydratation et leur rythme d’absorbation en
fonction des activités sportives : notion d’entraînement, de compétition, de récupération.
- afin de lutter contre les mauvaises habitudes nutritionnelles et l’alcoolisme et
apporter des éléments de prévention cardiovasculaire ou carcinologique complémentaires à
une activité physique régulière faisant partie intégrante d’une bonne hygiène de vie afin
d’optimiser la performance et le bien être.
La surveillance du poids, de l’I.M.C, du % de masse grasse, du périmètre abdominal et des
constantes biologiques font partie intégrante du suivi du sportif.
3/ Entretien psychologique (annexe 2) :
La qualité des performances sportives est liée à la conjonction de capacités physiologiques, de
caractéristiques physiques, d’un apprentissage moteur, de qualités techniques, mais est aussi
dépendante de potentiels psychologiques et comportementaux.
Les composantes psychologiques sont complexes puisqu’elles concernent aussi bien des
éléments de motivation que les capacités sensorimotrices du sportif , les biorythmes et les
capacités de récupération liées à la quantité et la qualité de sommeil.
Les paramètres explorés sont d’ordre cognitif avec études :
- de l’attention, de la concentration, des capacités de mémorisation
- du sens stratégique et des choix tactiques
- des qualités de rigueur dans l’action
- des notions de créativité et d’innovation
- de la capacité d’analyse des points positifs et négatifs
Les paramètres affectio-émotionnel étudient :
- la résistance au stress précompétitif
- la résistance à la pression pendant la compétition
- le contrôle de l’émotivité
- l’audace, la prise de risque raisonnable
- la capacité d’accepter l’erreur et savoir la gérer
Les paramètres relationnels :
- réside dans la capacité d’écoute des autres
-
l’empathie et l’ouverture d’esprit
les capacités à savoir motiver les autres
savoir déconcentrer l’adversaire
et avoir l’esprit d’équipe
Les paramètres motivationnels :
- concerne la passion, l’enthousiasme pour le sport
- l’investissement personnel
- le souci de « bien être », de se réaliser
- et l’ambition pour le haut niveau
Et d’affirmation de soi :
- l’esprit de compétitivité et de goût de défi
- la combativité pour imposer son jeu
- l’autonomie
- l’autorité personnelle, et l’esprit leader
- la confiance en soi
- la ténacité, l’opiniâtreté et la persévérance
En tenant compte :
- de la maîtrise du niveau de vigilance : elle impose le contrôle de l’émotion pour
permettre la réalisation de meilleures performances par la régulation psychique,
l’entraînement mental et la résistance au stress. Il est important de ne pas se situer dans les
extrêmes : ni trop peu, ni trop stressé.
- de la gestion de la fatigue pour éviter les blessures
- des troubles comportementaux pouvant suggérer des pathologies psychiatriques
- des souffrances relationnelles ou d’estime de soi pouvant induire addiction,
dopage, dépressions et suicides.
4/ Conseils d’entraînement :
A l’issue de l’interrogatoire, de l’examen clinique, des tests effectués, de l’entretien
psychologique et diététique, des conseils seront prodigués :
Ils sont d’ordre sportif sans empiéter sur le travail de l’entraîner ou du préparateur physique.
- orientation sportive en fonction des aptitudes ou des contre-indications, des
morphologies ou des pathologies ostéo-articulaires,
- de complément pour palier à des déficiences ou pour favoriser un développement
physique ou des capacités physiologiques :
* échauffement musculaire
* renforcement musculaire
* augmentation des amplitudes articulaires
* techniques d’étirement
* travail spécifique : - d’ordre foncier
- au seuil ventilatoire
- en résistance avec fractionnés court et long
- en respectant la progressivité et la zone rouge maximale
Ils peuvent être d’ordre relationnel plus particulièrement pendant la période pubertaire.
Ils sont très souvent d’ordre diététique : équilibre nutritionnel, qualitatif et quantitatif,
hydratation, ration d’entraînement, détection de troubles alimentaires.
Ils sont aussi en relation avec des addictions :
- rarement alcool
- parfois tabac
- mais surtout cannabis ou autres drogues ou substances dopantes qu’il faut savoir
suspecter devant des attitudes ou des comportements borderline ou illogiques, des
tests ou des résultats sportifs non en adéquation avec l’entraînement. La qualité de
l’entretien et la confiance relationnelle permettent une prise en charge tout en
respectant le secret professionnel
Un compte rendu est remis à l’issus de l’examen médical :
Compte rendu d’examen de Mr, Mme, Melle,………………….
Né(e) le ………..
Vous venez d’effectuer le……………… un test sur le plateau technique de PontaultCombault.
Son but est de :
Vérifier l’absence de maladie déclarée ou latente (c’est-à-dire sans signe clinique à ce jour
mais pouvant se manifester ultérieurement).
Cette absence de pathologie est envisagée plus particulièrement dans l’objectif de la pratique
d’activité physique : une déficience de votre organisme peut se révéler ou s’aggraver au cours
de cette pratique sportive.
Votre examen clinique est………………………………
Acuité visuelle Ergovision :
* œil droit :……….
* œil gauche :……….
Vision de près binoculaire :
Débit de pointe :……………
Pression artérielle au repos :……………
Examen d’urine :
protéinurie :...............…,leucocyturie……………,glycosurie :………………,
hématurie :……………, nitrites :……………..
La performance dans les activités physiques dépend de plusieurs facteurs :
Anthropométrique, diététique, énergétique et psychomoteur.
I/ Anthropométrie
Votre taille est de : ………….. cm
Votre poids est de : …………. kilos
Le pourcentage de tissu adipeux (graisse) par rapport à votre poids total est un élément plus
intéressant chez le sportif que la prise en compte du poids seul pour apprécier vos capacités
actuelles. Ce pourcentage est de 10 à 25% chez l’homme (idéal 13%) et de 15 à 30% chez la
femme (idéal 20%).
Dans votre cas votre pourcentage de graisse est de : …………..%
Nous concluons un …………………………..équilibre entre votre taille, votre masse
musculaire et votre tissu adipeux.
II/ Diététique
L’alimentation est le principal facteur déterminant votre poids. En fonction de votre activité
physique et sportive, vous devez absorber une certaine quantité de calories par jour, réparties
entre les différents repas.
Mis à part cet aspect quantitatif global, un certain équilibre entre les différents types
d’aliments est également indispensable :
* Les protides, qui apportent 4 calories par gramme, sont contenus dans :
des produits animaux : viandes, poissons, œufs, fromage, lait ;
des produits végétaux : céréale, féculents.
Ils doivent représenter environ 15% du total des calories quotidiennes.
* Les lipides apportent 9 calories par gramme, on en trouve dans :
des produits animaux : beurre, lait, fromage, viandes et poissons ;
des produits végétaux : huiles, margarine.
Ils ne doivent pas représenter plus de 30% du total calorique quotidien.
* Les glucides apportent 4 calories par gramme. Ils sont de deux types soit :
à assimilation rapide : sucre, miel, confiture, fruits secs, pâtes de fruit,
à assimilation lente : pain, pommes de terre, riz, pâtes, céréales.
Ils doivent représenter 55% du total des calories quotidiennes.
* L’eau, les sels minéraux et les vitamines n’apportent pas de calories mais sont
indispensables au fonctionnement de l’organisme.
Il faut faire des efforts sur l’équilibre et la diversité des apports alimentaires. Pensez aux
fruits et légumes chaque jour et au poisson souvent.
III/ Alimentation et pratique sportive
Avant : un délai minimal de 3 heures entre la fin du dernier repas et le début de l’entraînement
est souhaitable. Ce dernier repas doit comprendre des aliments très digestes.
Pendant les épreuves : quand l’effort dure plus d’une heure, prendre régulièrement des
boissons faiblement sucrées (20 à 30 g par litre) à raison de un à deux verres toutes les 20 à 30
minutes en évitant de vous arrêter pour boire.
Après effort : les boissons abondantes à température ambiante, prises par petites quantités
répétées, sont recommandées.
Le repas qui suit l’épreuve (le soir en général) doit être diminué en viandes et en graisses et
renforcé en sucres lent, avec des boissons abondantes.
A l’effort, les sportifs ont tendance à penser que le meilleur carburant est constitué
exclusivement de féculents. Or les légumes sont des concentrés de vitamines, minéraux et
fibres indispensables et apportent autant d’énergie. Il faut deux grosses portions de légumes
par jour. Les crudités présentent l’avantage des vitamines sans se perdre à la cuisson et au
stockage. Il vaut mieux consommer une portion de féculents à chaque repas. Pour les fruits, il
faut en consommer 2 à 3 par jour.
Pour les sportifs, attention particulière pour le Fer, le Calcium et le Magnésium.






Le Fer (surtout chez la femme) : le fer héminique se trouve dans les viandes, les
poissons et les œufs bien assimilés (25%). Le Fer non héminique se trouve dans les
légumes, les fruits, les céréales complètes et est faiblement assimilé (5%). La
consommation de viandes et de poissons ainsi que la vitamine C aident à
l’absorption de ce fer non héminique. La consommation de thé, de calcium, de
café, de vin la limite.
Le calcium est indispensable à la contraction musculaire. En pratique, il faut au
moins un produit laitier à chaque repas. On en trouve aussi dans les légumes, les
fruits et l’eau (Hépar, Contrexeville, Vittel, eau du robinet, etc….)
Le magnésium lui aussi est extrêmement important pour l’activité musculaire. Il se
trouve dans les légumes, les fruits , les fruits de mer et l’eau (hépar).
Les périodes à haut risque de carences sont la reprise de l’entraînement, les
situations de stress, les changements de saisons.
L’hydratation est essentielle : il faut boire de l’eau régulièrement tout au long de la
journée.
Les supplémentassions doivent être contrôlées très sérieusement.
Sur 21 repas par semaine, il vaut mieux autoriser 2 excès plutôt que de multiplier les erreurs
quotidiennes.
On constate qu’il y a une alimentation de la semaine et une alimentation du week end qui
constitue une sorte de confort psychologique à prendre en compte. Il faut réussir à gérer la
consommation d’aliments « plaisir » dans le programme alimentaire, de sorte qu’ils ne
viennent pas en plus mais qu’ils soient compensés par la diminution d’autres apports.
Il faut répartir l’alimentation quotidienne au moins en 3 repas, le mieux étant 3 repas et 1
collation avant l’entraînement en fin d’après midi, afin d’alléger le repas du soir après
l’entraînement. Ne pas sauter de repas.
Les performances physiques et intellectuelles sont améliorées par un bon petit déjeuner :
- 1 laitage (lait, yaourt, fromage blanc,…) pour ses qualités en protéines et sa
richesse en calcium, en vitamine A, B2 et D.
- des céréales ou du pain, pour leur source en glucides complexes (nécessaires à
l’énergie)
- 1 fruit frais ou un jus de fruit ou une compote non sucrée, pour son apport en
vitamines C et en minéraux.
- 1 boisson pour hydrater (thé, café, eau)
- En plus, un peu de beurre sur le pain (vit A), un peu de miel, de confiture ou de
chocolat noir.
IV/ Examen morphologique
L’examen clinique pratiqué aujourd’hui fait ressortir les éléments suivants :
Au niveau podologique vous représentez des pieds ………………….. qui ……………..
nécessitent ………………………….. la prescription de semelles orthopédiques.
Un genu ………………….. de ………….. cm.
Votre colonne vertébrale (rachis) présente une cyphose
Attitude cyphotique
Scoliose
Hyperlordose
Attitude scoliotique qui est peut être liée à …..
Une inégalité des membres inférieurs à contrôler radiologiquement :…………………………
Votre musculature ………………………. est à renforcer
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Au niveau ostéo articulaire, vous présentez une ……………. souplesse des épaules : …… cm
une ………... souplesse d’ischio-jambiers : … cm
une ………… souplesse des lombaires : ….. cm
V/ Condition physique
Votre électrocardiogramme de repos est :
FC : ………….
Rythme : ………… PR : ……………
QRS : …………….
QT : …………
QTC : …………… QRS : ………….
Nous abordons très sommairement votre condition physique grâce au test de Ruffier : mesure
du rythme cardiaque (nombre de pulsations par minute) au repos (P0), puis juste après les 30
flexions réalisées en 45 secondes (P1), enfin après 1 minute de récupération (P2).
Test de Ruffier Dickson
Rythme cardiaque au repos :
P0 : ………..
P1 : ………..
P2 : ………..
TA de repos : …………
TA d’effort : ………….
D’après ce test simple et en tenant compte du reste de l’examen, on peut estimer que votre
condition physique est …………………………
VI/ Facteurs énergétiques
Lors d’un exercice physique, les mouvements résultent de l’action des différents groupes
musculaires. Sous l’effet de la commande nerveuse motrice (ordre venant du cerveau), le
muscle se contracte. Ce travail mécanique demande de l’énergie. Cette énergie provient d’une
molécule chimique : l’A.T.P (Adénosine Tri Phosphate). Ce corps chimique doit être sans
cesse refabriqué pour assurer la poursuite de l’exercice.
Trois moyens sont à la disposition du muscle pour régénérer l’A.T.P.
- métabolisme anaérobie alactique,
- métabolisme anaérobie lactique,
- métabolisme aérobie.
Métabolisme anaérobie alactique
Ce processus de production de l’énergie ne nécessite pas d’oxygène et n’aboutit pas à la
production d’acide lactique.
Il est mis en action immédiatement, dès le début des mouvements et permet des efforts d’une
durée inférieure à 10 secondes.
La source d’énergie est la phosphocréatine, stockée dans le muscle même. Ce mécanisme très
puissant mais s’épuisant rapidement, est utilisé en priorité dans les sprints, les sauts, les
lancers, l’haltérophilie (efforts très brefs et très intenses, de vitesse ou de force).
Une estimation de vos capacités anaérobies alactiques se fait par le test de détente verticale de
………. cm, soit ………….. watts/kg.
Métabolisme anaérobie lactique
Ce processus de production d’énergie fonctionne sans oxygène, mais aboutit à la formation
d’acide lactique. Il prend rapidement le relais du précèdent processus et utilise le glycogène,
forme de mise en réserve du glucose.
L’entraînement en résistance consiste à alterner des efforts plus courts mais beaucoup plus
intenses, entraînant une dette d’acide lactique alternant avec des périodes de récupération.
Il intervient dans des exercices durant de 20 secondes à 3 minutes. Il intervient également au
cours d’un effort prolongé, quand l’intensité de l’exercice est telle que le sang ne peut plus
apporter le supplément d’oxygène exigé par les muscles (sur-régime). Après de tels exercices,
le retour au calme est long : la dégradation de l’acide lactique formé consomme de l’oxygène.
L’économie d’oxygène pendant l’effort n’est en fait qu’une dette contractée, payée
immédiatement après avec des intérêts.
Un entraînement spécifique, en fractionné progressivement croissant et décroissant permet
d’augmenter la possibilité de supporter une glycolyse anaérobie lactique plus longtemps et à
intervalles plus rapprochés. Il permet une succession d’efforts plus intenses et plus répétés. Il
augmente la tolérance à l’acide lactique. Toutefois, pour supporter l’entraînement en
résistance et pour atteindre plus tardivement le seuil de la glycolyse anaérobie lactique, il est
préférable d’avoir une excellente condition en endurance qui permet de travailler le plus tard
possible en glycolyse aérobie.
Métabolisme aérobie
L’endurance est liée directement à la capacité aérobie maximale.
Ce processus produit de l’énergie en présence d’oxygène, sans aboutir à la formation d’acide
lactique.
Il intervient dès le début de l’exercice, mais n’atteint son plein régime qu’après 3 à 5 minutes,
temps nécessaire aux systèmes respiratoire et cardio-vasculaire pour être pleinement efficaces.
C’est un processus économique. Les sucres (glucides) et les graisses (lipides) sont
complètement brûlés dans le muscle, avec formation de gaz carbonique éliminé par les
poumons.
20 à 25% seulement de l’énergie produite sont transformés par le muscle en travail
mécanique. Tout le reste se transforme en chaleur, qui s’accumule dans l’organisme. Une
fraction de cette chaleur est récupérable pour l’échauffement ou la lutte contre le froid, mais
la plus grande partie est éliminée par les échanges thermiques entre la peau et
l’environnement, notamment la sudation et l’évaporation de la sueur. Mais une sudation trop
importante peut entraîner une déshydratation et comporte des risques : crampes, malaises,
coup de chaleur, etc….
L’épreuve d’effort proximale permet de déterminer la consommation maximale d’oxygène
par kilogramme de poids.
La puissance aérobie
C’est la plus grande quantité d’oxygène qu’un sujet peut utiliser pendant un temps donné.
On l’appelle aussi VO2 max : consommation maximale d’oxygène. Cet oxygène est prélevé
au niveau des poumons, transporté par le cœur et les vaisseaux sanguins et consommé par les
muscles.
En matière d’entraînement, les efforts prolongés favorisent les capacités de glycolyse aérobie.
Sur le terrain, elle se traduit par la possibilité de poursuivre un effort intense plus de 3 minutes
(courses de 1 500 m plats et plus, 800 m natation et plus, sports collectifs, le ski de fond, les
accélérations longues en cyclisme).
Cette puissance a été mesurée chez vous de façon indirecte ou directe grâce à un test sur :
- bicyclette
- ergocycle SRM
- ergométrique de type Monark ergomedic 828 E
- tapis roulant
- rameur
- pagailleur
sous surveillance électrocardiographique permanente par électrocardiographe Cardionics.
Votre consommation maximale d’oxygène pour les membres inférieurs est de ……….. l/min,
soit ………..ml/kg/min.
Il s’agit d’une ………………. valeur pour votre activité sportive.
Les indices de récupérations sont : - en RA1 (récupération active à 1 minute) : ……………
- en RA2 (récupération active à 2 minutes) : …………..
- en RP1 (récupération passive 1er minute correspondant à la 5e minute
de récupération) : …………………..
L’adaptation tensionnelle objectivée par le profil tensionnel à l’effort est de type :
……………………………
Conclusion : Epreuve d’effort de
M………………………..…………………………
Test d’effort dans le cadre du ……………………………………………. chez un sportif
pratiquant le ………………………..
Epreuve d’effort maximale sur bicyclette ergométrique avec mesure ……………………….
directe de la consommation d’O2.
Protocole d’effort avec incrémentation de ..... Watts toutes les 2 minutes. Echauffement à .....
watts pendant 5 minutes.
Matériel utilisé : analyseur de gaz K4 B2, cycle équipé d’un pédalier SRM. Pendant tout le
test, la puissance est imposée et le cycliste adapte sa cadence.
Au repos :
Fréquence cardiaque :
Electrocardiogramme de repos :
Tension artérielle :
………pulsations par minute
…………………
…………………
Epreuve d’effort :
Valeurs obtenues au max de l’effort :
Puissance atteinte :
Fréquence cardiaque max :
VO2 max :
Tension artérielle :
……….watts pendant………
……… pulsations par min
……… l/min ou ….. ml/min/kg
……./…...
Le seuil ventilatoire SV2est atteint à ….. min :
Fréquence cardiaque :
Puissance au seuil :
VO2 :
………. pulsations par min
………. Watts
………. % de la VO2max
La récupération à 1 min est …………….. avec une fréquence cardiaque à ………. pulsations
par min.
La récupération à 2 min est …………….. avec une fréquence cardiaque à ………..pulsations
par min.
la récupération à 5 min est ……………… avec une fréquence cardiaque à ……… pulsations
par min.
Conclusions :
Epreuve d’effort maximale normale ne montrant pas d’anomalies électriques
significatives.
Profil tensionnel ………….. Bonne Tolérance à l’effort. Récupération correcte à ……
min.
Vos qualités physiques sont ……………………………………………… Les performances
obtenues sur le terrain sont fonction de ces qualités mais aussi de la durée et du contenu des
séances d’entraînement que vous vous accordez..
Voici quelques types de séances que vous pouvez mettre en pratique dans le but d’améliorer
vos qualités d’endurance et de puissance pour diminuer la fatigabilité lors de vos compétitions
de ………………………………
* séance dite d’endurance fondamentale sur parcours variés, d’une durée de ……….. à
une fréquence cardiaque de ………….. batt/min correspondant à une puissance développée de
………. Watts.
* séances de travail intensif en endurance « dure » progressivement jusqu’au seuil
ventilatoire ou maximum d’endurance à …………. batt/minute ou une puissance de ……..
Watts.
* séances de rythme en métabolisme anaérobie ou résistance :
- échauffement de 10-15 minutes à FC ………..
- travail intensif court en anaérobie alactique sur 5-10 secondes maximum à FC
………., entrecoupé de périodes de récupération active de 20 à 30 secondes
- travail intensif long en anaérobie lactique de 30 secondes à progressivement 3
minutes à FC …………, entrecoupé de périodes de récupération active
- récupération active en endurance fondamentale à FC : ……………………….
La progression dans ce type de séance peut se faire en augmentant le nombre de sprints par
séries et en augmentant la vitesse des sprints. Par ailleurs ces sprints peuvent être exécutés sur
le plat et en côte pour développer la puissance.
Ces différentes séances peuvent être réalisées en y associant un travail technique spécifique de
votre discipline.
L’entraînement doit développer essentiellement les qualités qui limitent la performance.
Quelques conseils :
- Ces propositions sont indicatives. Leur mise en application doit être progressive et adaptée à
vos projets.
- Chaque entraînement est spécifique et individuel en fonction des capacités de chaque sportif.
- Prenez l’habitude de bien étalonner les distances et vitesses d’entraînement.
- Faites un semainier sur lequel vous noterez le contenu des séances avec les sensations
correspondantes.
- Toujours commencer l’activité physique par une période d’échauffement.
- En cas de méforme, ne pas entreprendre le niveau d’entraînement supérieur mais répéter
l’exercice antérieur.
- Etablissez des micro-cycles de 3 à 4 semaines allant crescendo. La pénibilité d’une semaine
étant liée au nombre de séances « dures ».
- Tenir compte de l’effet cumulatif des séances d’entraînement. Attendre 72 heures entre 2
séances anaérobies
- Ménagez toutes les 3 à 4 semaines, une semaine de repos relatif ou période de
surcompensation au cours de laquelle vous ne faites que de l’endurance fondamentale sur la
moitié du kilométrage hebdomadaire habituel associé à quelques fractionnés courts en
anaérobie alactique.
- Utilisez régulièrement un cardiofréquence-mètre
- Tenir compte de votre état de forme :* une méforme
* un malaise
* des troubles gastro-intestinaux
* une douleur musculaire, articulaire et surtout cardiovasculaire doit interdire le sport.
- N’oubliez pas les règles d’hygiène de vie sportive pour éviter les blessures
- Pas d’activité sportive en cas de fièvre ou au décours d’une grippe.
- Bonne récupération : sommeil régulier et suffisant
- Bonne hydratation : au moins 2 litres d’eau chaque jour, boire en cours et après effort.
- Alimentation variée et équilibrée
- Terminer chaque séance ou compétition par des étirements musculaires réguliers des
groupes musculaires agonistes- antagonistes sans dépasser le seuil sensible en utilisant la
technique du contracté-relâché.
- Utilisation d’un matériel et d’une bonne tenue sportive adapté et en bon état de
fonctionnement.
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