- Examen neurologique : pour les sports d’équilibre ou subaquatiques couplé aux tests de
spasmophilie, de troubles cérébelleux, proprioceptifs, étude des paires crâniennes, de la
vision périphérique.
- Examen de l’appareil locomoteur : outre l’examen des articulations déjà lésées, détection de
l’existence de troubles de la statique vertébrale et de leur importance (scoliose, cyphose,
hyperlordose), de signe de maladie de Scheuermann…
Palpation des apophyses susceptibles de souffrir (tubérosité tibiale antérieure, pointe de la
rotule, de calcanéum, de l’épine iliaque antéro-supérieure…. pour détecter une ostéochondrite
de croissance ou des enthésopathies d’insertion.
Recherche d’une limitation articulaire, d’un trouble de la statique (genu varum/valgum,
calcanéo-valgum/ varum, empreintes plantaires pour les troubles podologiques…)
Appréciation de la souplesse musculo-tendineuse (quadriceps, ischio-jambiers, triceps sural).
Seules les cyphoses ou les scolioses importantes et évolutives, les ostéochondroses
douloureuses contre indiquent temporairement la pratique sportive douloureuse, à évaluer
selon la classification dynamique/statique.
- Test de détente verticale en watts/kilo pour l’étude du métabolisme anaérobie alactique
explosif : le sportif effectue une détente sèche sans appel et sans rebond, de flexion extension
avec l’aide des bras, afin de toucher une cible avec la tête.
Les différents examens se pratiquent en tenue sportive. Les cyclistes apportent leurs pédales
automatiques et les chaussures adaptées. Une climatisation assure un confort sportif. Une
douche est à disposition à l’issue des tests.
2/ Entretien diététique (annexe 1):
Les besoins alimentaires répondent à deux types de critères :
1/ physiologiques :
les besoins énergétiques nécessaires au maintien de la vie et l’activité musculaire, le besoin
plastique nécessaire à la croissance et à l’entretien des tissus de l’organisme.
2/ psychologiques :
le comportement alimentaire lié à la notion de plaisir indépendamment de toute notion
nutritionnelle ou énergétique.
La prise en charge de l’alimentation du sportif est complexe
Elle impose d’assurer une quantité énergétique associée à une qualité nutritionnelle tout en
tenant compte des contraintes liées à l’activité sportive associées aux activités scolaires ou
professionnelles, aux facteurs sociologiques, aux problèmes comportementaux à
l’adolescence, et aux idées reçues concernant plus particulièrement les supplémentassions
vitamiques, protéiniques ou en produits dopants.
On note au niveau statistique 1,7 suppléments nutritionnels par athlète sous forme de
vitamines, d’oligoéléments ou de créatine.
Cette dérive concerne aussi la consommation médicamenteuse avec une consommation de 0,8
médicament par athlète (AINS, antibiotiques, analgésiques, antiasthmatiques…)
Cette consommation augmente avec l’âge du sportif mais est inversement proportionnelle à la
durée des épreuves.
Il est important de noter que le classement final de l’athlète n’a aucune relation avec la
quantité de médicaments ingérée ou de suppléments nutritionnels consommés.