Séance 1.120

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Chimie Générale
Activité type 1
Analyser
Vénissieux TTE
Biologie
Séance 1.120
J. Kiffer
Révision 0
08/07/08
Objectifs :
 S’initier aux différentes familles de micros-organismes présents dans les
eaux et les boues.
 Distinguer les bactéries des protozoaires.
I Recyclage des matières organiques dans l’écosystème.
Matières organiques
issues de différents
déchets :
Excréments – végétaux cadavres
Dégradé par la flore
de décomposition
En substances
organiques simples :
glucides – lipides protides
Ex : streptococcus,
lactobacillus, protozoaires …
Dégradés par
la flore de
minéralisation
Ex :
pseudomonas
nitrosomas
nitrobacter …
En substances minérales
simples : sulfates –
nitrates – phosphates …
Substances
nutritives pour le
monde animal
Vont être « absorbés » par
les plantes ( racines)
Synthèse de substances
organiques ( végétaux,
fruits, légumes)
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Grâce à la photosynthèse
(présence de CO2,
substances minérales, eau et
lumière)
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L’auto-épuration dans la nature :
La flore des rivières est composée de protozoaires, de bactéries, d’algues, de
champignons et de virus.
Les bactéries débarrassent l’eau des matières organiques en solution. Elles sont la
nourriture des protozoaires qui eux mêmes sont dévorés par de petits poissons…
Les bactéries se nourrissent de la matière organique en utilisant le dioxygène de l’air
dissous dans l’eau. Ainsi, la matière polluante disparaît. L’eau s’épure elle-même, c’est
l’auto-épuration.
II Les micros-organismes
2.1 la cellule
Les organismes vivants contiennent des organes constitués de tissus faits de la
juxtaposition de cellules.
La cellule possède un cytoplasme et un noyau limités l’un et l’autre par une membrane
cytoplasmique ou nucléaire.
Des différences morphologiques importantes existent entre les cellules des règnes végétal
et animal mais la place des bactéries restait mal précisée jusqu’à Haeckel qui, en 1866,
proposa la création d’un troisième règne : celui des PROSTITES.
2.2 Les prostites
Le règne des prostites est scindé en deux groupes :

Les prostites supérieurs : algues, champignons, protozoaires, possèdent, comme
les plantes et les animaux, une organisation cellulaire complexe caractérisée
principalement par l’existance d’un noyau : ce sont les cellules EUCARYOTES.

Les protistes inférieurs : constitués par les bactéries, sont formés d’une cellule
unique dépourvue de noyau : ce sont les cellules PROCARYOTES.
III Classification et ultrastructure des bactéries
3.1 Les critères de classification des bactéries
Les bactéries se différencient les unes des autres par leur forme , leur taille , leur mode de
regroupement et la composition chimique de leur paroi ( gram).

La taille et la forme des bactéries.
La taille moyenne d’une bactérie est comprise entre 1 à 10 μm (environ 10 fois plus
grande que le virus et 1000 fois plus petite que le protozoaire).
Il existe trois principales formes de bactéries.
La forme sphérique des coques (cocci), la forme en bâtonnet des bacilles et la forme en
spirale des spiralées.
Les spiralées comprennent des vibrions en forme de virgule, des spirilles et des
spirochètes.
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
Le mode de regroupement des bactéries
Lorsque les bactéries se divisent pour se reproduire, elles s’organisent et s’assemblent
suivant des groupes typiques.
Les coques se regroupent de différentes manières :
Les diplocoques sont groupées par deux. Les streptocoques sont en forme de chaînettes et
les staphylocoques sont en forme de grappes.
Les bacilles groupés par deux sont des diplobacilles les streptobacilles sont en forme de
chaînette.
3.2 L’ultrastructure d’une cellule bactérienne
L’ultrastructure est l’ensemble des éléments qui composent la cellule. Les éléments
permanents sont présents chez toutes les bactéries tandis que d’autres appelés éléments
non permanents n’existent que chez certaines espèces bactériennes.
 Les éléments permanents
La paroi constitue la structure la plus externe, c’est l’enveloppe semi-rigide qui
détermine la forme de la bactérie. Elle la protège et participe au pouvoir pathogène de
la bactérie.
La membrane cytoplasmique entoure le cytoplasme.Elle règle les échanges avec le
milieu extérieur.Elle absorbe les nutriments et élimine les déchets. Elle participe grâce
à de nombreuses enzymes au métabolisme et à la respiration cellulaire.
Le cytoplasme composé d’un gel protéique, contient les organites cellulaires dont les
ribosomes qui assurent la synthèse des protéines.
L’élément nucléaire est constitué d’un seul chromosome (long filament d’ADN).
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 Les éléments non-permanents
La capsule est une structure externe autour de la paroi. C’est un facteur de virulence.
En effet c’est un élément majeur du pouvoir pathogène de la bactérie.
Les flagelles sont de longs filaments flexibles, ils permettent à la bactérie de se
déplacer et participent au pouvoir pathogène de la bactérie.
Les pilis sont également des structures filamenteuses. On distingue les pilis communs
qui permettent aux bactériesd’hadhérer à la surface et de s’accrocher les unes aux
autres ; et les pilis sexuels qui permettent les échanges de matériel génétique entre
bactéries.
Les plasmides sont de petits éléments circulaires constitués d’ADN, ils permettent de
résister à certains antibiotiques.
IV Nutrition des bactéries
Les bactéries ont besoin de substances nutritives et d’énergie pour vivre et se multiplier.
4.1 Les besoins nutritionnels des bactéries
Les bactéries doivent trouver dans leur milieu de vie les substance indispensables pour
fabriquer leurs propres constituants.

Les besoins élémentaires.
Les bactéries ont des besoins de base appelés besoins élémentaires.
Elles ont besoin d’eau (atomes d’hydrogène et d’oxygène), d’éléments minéraux
(soufre, phosphore,calcium…)

Les besoins en carbone.
Le carbone est l’un des éléments le plus abondant de la bactérie. En fonction de leurs
sources en carbone, les bactéries sont classées en deux groupes.
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Les bactéries autotrophes sont capables grâce à leurs enzymes de fabriquer tous leurs
composants organiques à partir de CO2 de l’air.
Les bactéries hétérotrophes ne peuvent synthétiser leurs composants carbonés qu’à
partir de substances organiques (sucres, acides aminés, …)

Les besoins en azote.
L’azote entre dans la composition des protéines. Il existe trois sources d’azote :
L’azote atmosphérique (N2), l’azote des protéines de substances nutritives et l’azote
du sol (nitrites et nitrates).

Les facteurs de croissances.
Un facteur de croissance est un constituent de la bactérie que celle-ci est incapable de
synthétiser. La bactérie doit absolument trouver ce nutriment spécifique dans son
milieu. Il s’agit souvent de vitamines. Le facteur de croissance diffère selon les
espèces bactériennes mais il est indispensable à faible dose.
4.2 Les autres besoins de la bactérie.

Les sources d’énergie
Les bactéries sont classées en deux catégories : phototrophes et chimiotrophes.

Les besoins en oxygène
Il existe trois classes de bactéries en fonction de leur rapports avec le dioxygène.
Les bactéries aérobies strictes vivent obligatoirement en présence de O2 de l’air. Leur
production d’énergie s’effectue selon un processus cellulaire appelé la respiration.
Les bactéries aérobies strictes se développent à la surface de tous les milieux et
représentent la majore partie des bactéries (ex : Pseudomonas en dénitrification).
Les bactéries anaérobie strictes ne se développent qu’en absence de O2 de l’air. Le
dioxygène libre est le p^lus souvent toxique pour ces bactéries qui vivent dans les
tissus humain ou animaux ou bien dans les profondeurs de l’eau ou de la terre. La
totalité de l’énergie est produite par un processus de fermentation . Parmi les
bactéries anaérobies, on peut citer les Clostridium.
Les bactéries aéro-anaérobie se développent en présence ou en absence d’air.
L’énergie est obtenue par le processus de la fermentation ou de la respiration.
Certaines bactéries pathogènes, les entérobactéries ( Escherichia coli, Salmonella ), les
streptocoques et les staphylocoques sont des bactéries aéro-anaérobie.
4.3 Les facteurs influençant la croissance bactérienne
Pour faciliter la croissance, le milieu doit présenter des paramètres physiques et
chimiques adaptés aux carractéristiques des bactéries présntes.
Lorsque les paramètres sont défavorables, la croissance bactérienne est ralentie ou
arrêtée.
Les bactéries peuvent alors mourir ou (pour certaines) sporuler.
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
La température
La plupart des bactéries se multiplient à des températures comprises entre 10°C et
50°C. Les températures élevées tuent la plupart bes bactéries, les températures basses
ralentissent ou arrêtent la croissance bactérienne.
Cependant, chaque espèce bactérienne se développe spécifiquement dans une zone de
température donnée. Il existe pour chaque espèce une température à laquelle sa
croissance est maximale, appelée température optimale de croissance.

Le pH
Les bactéries maintiennent leur pH interne constant mais le pH du milieu facilite ou
ralentit la croissance bactérienne.
Les bactéries neutrophiles se développent à des pH voisins de la neutralité (6,5 à 7,5)
C’est le cas de la plupart des bactéries (ex : Escherichia coli).
Les bactéries acidophiles se développent à des pH < 6,5 (ex : Lactobacillus).
Les bactéries basophiles se développent à des pH > 7,5 (ex : Vibrio).
Les pH très acides et très basiques inactivent la croissance bactérienne.

La teneur en eau
Les bactéries ont besoin d’eau pour se développer. L’absence d’eau ou la
concentration élevée en sucre ou en sel limitent le développement microbien. Cette
propriété a permis de mettre en œuvre des techniques de conservation des aliments
comme le confisage , la lyophilisation ou la conservation dans le sel.

La concentration en nutriments
La concentration en nutriment joue un rôle essentiel dans la< croissance bactérienne.
Pour se constituer, les bactéries ont besoin d’un apport en azote et phosphore
(constituants de l’ADN).
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Théorie
L'épuration biologique aérobie est fragile
car les bactéries aérobies sont sensibles…
Au
froid
Aux
détritus
Aux
huiles
Au pH
Au manque
d’oxygène
Aux effluents
septiques
Aux
produits
toxiques
©MCBG - 2003
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