Exemple 1 : Au Loto, combien y a-t-il de tirages de 6 numéros parmi 49 ?
Exemple 2 : Dans un jeu de 32 cartes on appelle « main » tout ensemble de quatre cartes.
1) Combien y a-t-il de mains possibles ?
2) Combien y a-t-il de mains contenant le valet de trèfle ?
3) Combien y a-t-il de mains contenant un seul as ?
4) Combien y a-t-il de mains contenant au moins un roi ?
Exemple 3 : Dans un sac se trouvent cinq jetons verts numérotés de 1 à 5 et quatre jetons
rouges numérotés de 1 à 4. On tire au hasard et sans remise trois jetons du sac.
1) Combien y a-t-il de tirages possibles ?
2) Combien y a-t-il de tirages possibles ne contenant que des jetons verts ?
3) Combien y a-t-il de tirages ne contenant aucun jeton vert ?
4) Combien y a-t-il de tirages contenant au plus 2 jetons verts ?
5) Combien y a-t-il de tirages contenant exactement un jeton vert et un jeton numéroté 2 ?
Exemple 5 : Résoudre l’équation dans l’ensemble des entiers n strictement supérieurs à 2,
+
= 3n(n – 1).
C. Propriétés des coefficients binomiaux
Quel que soit l’entier n, n 0,
= 1 et
= 1.
Quel que soit l’entier n, n 1,
= n.
Quels que soient les entiers n et p tels que 0 p n,
.
Quels que soient les entiers n et p tels que 0 p n - 1, on a :
1 - p 1 -n
p 1 -n
p
n
(relation de Pascal).
Démonstration
Dans un ensemble E à n éléments, il y a une seule partie à 0 élément : c’est la partie
vide, et il n’y a qu’une seule partie à n éléments : c’est la partie pleine, autrement dit
l’ensemble E tout entier.
De même il y a n parties à un seul élément (encore appelées des singletons).
Le fait d’associer à chaque partie A de E la partie complémentaire de A rend visible
qu’il y a autant de parties de E ayant p éléments que de parties ayant (n – p) éléments
(car, si A possède p éléments,
possède n – p éléments).
Pour démontrer la relation de Pascal on effectue une partition de E par des parties à p
éléments. Soit a un élément fixé de E. Parmi les parties de E à p éléments, il y a :
celles ne contenant pas a : ce sont les parties à p éléments parmi (n – 1) éléments ; il
y en a donc
;