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REPUBLIQUE DU RWANDA
DISTRICT DE RUSIZI
HOPITAL DE GIHUNDWE
RAPPORT DE REUNION DES ASCs DE LA ZONE DE RAYONNEMENT DE
L’HOPITAL BUSHENGE SUR LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE.
La réunion a eu lieu dans la salle de réunion de l’hôpital Bushenge en date du 27/02/2013 avec
la participation du data manager de l’hôpital Bushenge, des titulaires des centres de santé de(7),
des responsables des laboratoires des CS au nombre de(7), du comité de la coopérative des ASCs
des CS(49) et l’ouverture de la réunion a été faite par le chargé du Suivi&Evaluation de l’hôpital
qui a souhaité le bienvenu aux participants en leur remerciant d’avoir répondu à l’ invitation et
leur a demandé de suivre attentivement les exposés car ils sont très importants pour eux et pour
la communauté.
JUSTIFICATION DE LA FORMATION
Les maladies transmissibles constituent la principale cause de décès et d’infirmité sur le
continent africain. Au Rwanda, elles sont une menace majeure pour la communauté, même si les
interventions visant à les combattre ou les prévenir sont bien connues. Ainsi donc, les données de
surveillance permettent au personnel de santé de mettre en œuvre des stratégies appropriées pour
combattre ou même prévenir de telles maladies. Pour comprendre le problème et prendre les
mesures appropriées, il est nécessaire d’avoir un système opérationnel de surveillance des
maladies. L’application des méthodes épidémiologiques aux activités de surveillance permet aux
équipes de santé et aux communautés de déterminer les priorités, de planifier les interventions,
d’anticiper et de détecter à temps des épidémies, de mobiliser et distribuer des ressources
disponibles. C’est dans ce cadre que l’hôpital a organisé une formation sur la surveillance
épidémiologique destinée aux participants ci-haut mentionnés en vue d’expliquer le
fonctionnement et les objectifs du projet EAPHLN en rapport avec la surveillance intégrée des
maladies et la riposte.
LISTE DES FACILITATEURS
Noms
Fonction
Provenance
1
BURINDWI Samuel
Lab data manager
Gihundwe DH
2
UWAMAHORO
Bibiane
Point Focal de la surveillance épidémiologique
Gihundwe DH
2
DEROULEMENT DE LA FORMATION
Un bon climat de travail et une participation active caractérisaient la Formation.
L’Ouverture de la Formation a été faite par le médecin directeur, dans son allocution qui, a
remercié les participants pour avoir répondu massivement et à temps à l’invitation.
Il leur a demandé de suivre avec intérêt, car les compétences théoriques qu’ils vont acquérir
vont les aider à appuyer la détection et le rapportage exact des maladies prioritaires au niveau
suivant.
Les objectifs de la formation étaient les suivants :
1. Expliquer l’existence, le fonctionnement et les objectifs du projet EAPHLN
1. Expliquer la stratégie de surveillance épidémiologique et l’importance du rôle du district dans
sa mise en œuvre
2. Appuyer la détection et le rapportage exact des maladies prioritaires au niveau suivant
3. Investiguer et riposter aux épidémies suspectées
4. Préparer les prestataires à lutter contre les épidémies
5. Superviser et fournir une rétroaction
6. Suivre et évaluer la performance de la mise en œuvre de la surveillance épidémiologique
La formation a été débutée par l’explication du fonctionnement du projet EAPHLN. Le projet
existe dans les pays de l’Afrique de l’est où dans chaque pays on a choisi 5 hôpitaux. Au
Rwanda, ce projet travaille avec les laboratoires des hôpitaux de Gihundwe, Gisenyi, Byumba,
Kibungo et Nyagatare. La mission principale de ce projet pour ces laboratoires est de les mettre à
un niveau plus haut en vue d’atteindre les normes de l’OMS.
Nous avons continué la formation en expliquant aux participants la définition standard des cas
pour la notification des maladies ou affections prioritaires pour les formations sanitaires. Pour la
définition standard des cas, elle est un ensemble de critères connus et basés sur des signes et
symptômes cardinaux d'une maladie, utilisés pour déterminer si une personne a une certaine
maladie ou non.
La définition standard de cas est utilisée pour introduire une action de rapportage et
d’investigation, et son utilisation permet le diagnostic et l’enregistrement uniforme des cas
indépendamment de la FOSA, région, ou moment. A chaque maladie, nous avons dégagé des
signes et symptômes, seuil d’alerte et seuil épidémique. Les signes et symptômes des maladies
sont les suivants :
Pour la rubéole, elle est une maladie bénigne mais contagieuse, est due à un virus à ARN de la
famille des myxovirus, le Rubivirus. La transmission du virus de la rubéole se fait par voie
aérienne (gouttelettes de salive) ou par voie congénitale (de la mère au foetus). Le temps
d’incubation de la rubéole dure de 2 à 3 semaines.
Signes et Symptomes de la rubéole
La maladie commence en général avec des symptômes similaires au refroidissement :
.Légère fièvre
.toux
. rhume
. ganglions au niveau de la tête et du cou qui enflent
Après 48 heures environ, une éruption cutanée survient. D’abord au visage, puis au corps.
L’éruption se caractérise par des petites taches rouges, isolées. Elles ne démangent pas.
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LA ROUGEOLE
La rougeole est provoquée par un type de virus appelé paramyxovirus. Il est transmis par de
minuscules gouttelettes produites par la personne infecté lorsqu'elle tousse, respire ou éternue.
Contrairement au virus de la grippe, le virus de la rougeole ne peut survivre bien longtemps sur
des objets tels que les poignées de porte et les appareils téléphoniques. Néanmoins, il est très
contagieux puisque c'est un virus transporté dans l'air. D'après les recherches, seulement 10 %
des sujets non vaccinés vivant sous le même toit qu'un patient atteint de rougeole sont épargnés.
Symptômes et Complications
Une ou deux semaines après l'infection, le virus se développe sans provoquer aucun
symptôme. C'est la période d'incubation. Les symptômes qui apparaîtront ensuite après ce délai
comportent la toux, la fièvre, l'écoulement nasal, les yeux rouges et le larmoiement. Les enfants
peuvent aussi devenir irritables.
LE CHOLERA
Le choléra est causé par une bactérie appelée Vibrio cholerae. Les personnes contractent le
choléra en buvant de l'eau ou en mangeant des aliments infectés par la bactérie. Une fois
avalée, elle colonise la muqueuse de l'intestin grêle et libère une toxine (poison) qui peut amener
l'organisme à évacuer du liquide à l'intérieur de l'intestin grêle, ce qui provoque une diarrhée
aqueuse.
Symptômes et Complications
Environ 25 % des personnes qui ingèrent la bactérie présentent les symptômes particuliers
appelés choléra. De ce nombre, 80 % vont souffrir de diarrhée d'intensité légère ou modérée,
tandis que 20 % subiront une diarrhée aqueuse intense qui peut menacer leur vie si on ne la traite
pas de façon appropriée.
Les raisons pour lesquelles la maladie se développe chez certaines personnes alors que d'autres
ne sont pas affectées par cette toxine bactérienne ne sont pas connues. La plupart des adultes
dans les zones d'endémie de choléra ont des anticorps qui aident à les protéger de la maladie.
Dans ces pays, les enfants présentent beaucoup plus fréquemment des symptômes graves.
Lorsque le choléra provoque des symptômes, le principal est la diarrhée liquide : elle est si
importante qu'elle vide rapidement l'organisme de son eau, de ses sels et de ses minéraux.
La première selle liquide apparaît 1 à 3 jours après l'infection, et à partir de cet instant vous
pouvez perdre jusqu'à un litre de liquide par heure. Des vomissements peuvent accompagner la
diarrhée.
Parmi les autres symptômes d'un choléra avancé, on observe :
des crampes musculaires;
de la faiblesse;
une miction réduite ou absente;
une peau des doigts ridée;
un pouls filant;
les yeux renfoncés dans les orbites.
Le choléra dure habituellement de 3 à 6 jours, mais s'il n'est pas traité, il peut mener à un état de
choc dû à la déshydratation, à une insuffisance rénale, au coma et à la mort.
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LA DIARRHEE SANGLANTE.
L'amibiase intestinale ou colique se manifeste par une diarrhée avec des selles contenant du
sang et des glaires (diarrhée glairo-sanglante), désignée sous le nom de dysenterie amibienne.
La diarrhée peut se prolonger et s'associer à d'autres signes : fatigue, amaigrissement et, parfois,
fièvre. L'amibiase hépatique se manifeste classiquement par une douleur de la région où se
trouve le foie (l'hypocondre droit), une augmentation de volume de ce dernier (hépatomégalie),
une fièvre de l'ordre de 38-39°C sans sueurs. En l'absence de traitement, la maladie continue à
évoluer et l'état général du patient se dégrade.
LA MENINGITE.
Les causes les plus fréquentes de méningite sont les bactéries ou les virus, bien que
plusieurs autres causes existent. Une méningite apparaît généralement lorsque des
bactéries ou des virus pénètrent dans le liquide qui entoure le cerveau. Le cryptococcus est
un champignon susceptible de provoquer la méningite.
Chez les personnes atteintes de méningite non bactérienne, les symptômes ressemblent
habituellement à des symptômes grippaux et comprennent de la fièvre et des maux de tête. Les
symptômes apparaissent plus lentement et ne sont pas aussi graves :
Parmi les symptômes de la méningite, on peut retrouver :
une fièvre élevée (plus de 39 °C/102 °F);
la présence de raideur et de douleur au cou, en particulier avec les mouvements latéraux
ou la flexion (l'inconfort est provoqué par l'inflammation des méninges) - ce symptôme
peut ne pas se produire chez les personnes dont le système immunitaire est déficient
comme :
o les personnes qui prennent des corticostéroïdes;
o les personnes atteintes du sida;
o les personnes qui prennent des médicaments contre le cancer ou contre le rejet
d'une greffe;
o les aînés;
o les enfants de moins de 24 mois et en particulier ceux de moins de 6 mois;
des maux de tête graves provoqués par une pression accrue dans la tête (on doit porter
attention aux signes d'irritabilité chez les enfants trop jeunes pour se plaindre de maux de
tête).
Si les vaisseaux sanguins du cerveau présentent une inflammation, le cerveau ne recevra
pas suffisamment d'oxygène, ce qui peut entraîner des étourdissements, réduire sa capacité de
répondre aux stimulations et, dans les cas graves, provoquer un coma. L'oxygénation insuffisante
du cerveau peut également entraîner des convulsions.
L'inflammation provoque une pression accrue sur le cerveau, ce qui peut susciter des
vomissements. La personne atteinte pourra également présenter une éruption cutanée sous la
forme de grappe de petits points rouges ou mauves semblables à des piqûres d'épingle. Lorsqu'on
appuie sur ces taches, elles ne blanchissent pas comme la peau devrait normalement le faire.
La peau elle-même peut présenter une teinte bleuâtre, appelée cyanose, qui découle d'une
oxygénation insuffisante. Les symptômes de la méningite n'apparaissent pas tous simultanément
et peuvent être moins évidents chez les aînés.
5
Chez les enfants très jeunes, on peut retrouver les symptômes suivants :
de la fièvre et un refroidissement des mains et des pieds;
des vomissements;
un refus de s'alimenter;
une difficulté à s'éveiller;
des cris ou des gémissements sur un ton élevé;
une tendance à arquer le dos et à tirer sur le cou;
une agitation même quand on prend l'enfant dans ses bras;
une expression vide;
le teint pâle tacheté;
une éruption cutanée (de petits points rouges ou mauves semblables à des piqûres
d'épingle).
Des complications surviennent parfois à long terme et peuvent persister après le traitement de
l'infection. Elles comprennent la surdité, une détérioration mentale, la paralysie et parfois des
convulsions qui exigent un traitement permanent.
LA PESTE
B. Les symptômes
Les premiers symptômes de la peste bubonique sont des maux de tête, des nausées, des
vomissements, des douleurs articulaires et une sensation générale de malaise. Les ganglions
lymphatiques de l'aine, et plus rarement des aisselles et du cou, sont gonflés et douloureux. La
température, accompagnée de frissons, oscille entre 38.3 et 40.5 C°. Le pouls et la respiration
s'accélèrent et le malade est épuisé et apathique. Les bubons gonflent jusqu'à avoir la taille d'un
oeuf.
Dans les cas non mortels, la température commence à diminuer au bout de cinq jours et redevient
normale en deux semaines environ. Dans les cas mortels, le décès survient en moyenne au bout
de quatre jours.
Dans les cas de peste pulmonaire primaire, l'expectoration (crachat) est d'abord visqueuse et
sanglante; elle devient ensuite liquide et rouge vif. La mort apparaît en général deux ou trois
jours après l'apparition des premiers symptômes.
La couleur violacée, caractéristique de toutes les victimes de la peste au cours des dernières
heures, est due à une défaillance respiratoire. Tous ces symptômes ont donné naissance à ce
qu'on appelle communément la peste noire.
PFA
La poliomyélite antérieure aiguë se traduit par une symptomatologie précoce qui associe fièvre
élevée, céphalées, raideur cervicale et dorsale, myalgies, faiblesse asymétrique de plusieurs
muscles, sensibilité au toucher, troubles de la déglutition, disparition des réflexes ostéo-
tendineux, paresthésies, irritabilité, constipation, difficultés mictionnelles. La paralysie survient
en général un à dix jours après le début des symptômes, progresse durant deux ou trois jours, et
cesse de s'étendre au moment de la défervescence1
LA VARICELLE
Le virus varicelle-zona peut se transmettre dans l'air ou par contact direct avec les cloques
d'une personne infectée par la varicelle ou le zona.
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