canal de l’urètre. L’urètre est en avant des orifices des uretères de 3cm : la encore c’est une
distance fixe. Ce triangle avec un orifice à chacun de ses angles, c’est le trigone vésical. Le
trigone vésical est la partie de la vessie qui dérive de l’appareil Wolffien, ce n’est pas dérivé
de l’entoderme. Ensuite ce schéma nous montre la muqueuse très mince et une paroi très
épaisse qu’on appel le Détrusor qui est la musculeuse de la vessie qui mesure environ 1cm
d’épaisseur. Entre la terminaison des deux uretères il y a une surélévation, c’est la barre inter
urétérale ; c’est un élément important car l’exploration la plus fréquente de la vessie se fait
avec un cystoscope c’est à dire une optique qu’on l’introduit par l’urètre ; Le chirurgien qui
introduit son cystoscope dans l’urètre : la première chose qu’il va voir c’est cette barre
interurétérale c’est à dire qu’au fond de la vessie il va voir une sorte de mur face à lui et en
suivant se relief qui soulève la muqueuse vers la gauche ou vers la droite, il va pouvoir repéré
les méats urétéraux donc cette barre est importante lors de la cystoscopie pour se repérer.
Coupe sagittale passant par un trajet urétéral.
Insistons sur le rôle antireflux de la paroi de la vessie.
Il y a un système anti reflux car l’urine va descendre dans la vessie, celle ci va se descendre et
il ne faut pas que cette urine remonte dans l’uretère car l’hyperpression fait souffrir les cavités
du reins et peut détruire les reins. Ce système est du au fait qu’il y a un long trajet de l’uretère
à travers la paroi de la vessie, c’est ce qu’on a appelé le trajet intramurale de l’uretère :
l’uretère intramurale.
On voit ici le détrusor c’est à dire la couche musculaire de la vessie et la crois ici est dans
l’intérieur de la vessie. On voit déjà qu’il y a un trajet en chicane, c’est à dire qu’il y a un
décalage entre le point d’entrée dans la vessie et son point d’arrivée dans l’intérieur de la
vessie. Donc le rôle du détrusor va être, lorsque la vessie est pleine d’accentuer cette chicane
pour qu’il ne puisse pas y avoir remonter d’urine dans l’uretère. Tant que ce trajet en chicane
sera accentué il n’y aura pas de retour possible de l’urine vers le haut, c’est le système anti
reflux de l’uretère intramurale et ce dernier trajet représente quand même 2 cm de longueur. Il
y a des malformations de ce trajet intramural, il y a des systèmes anti reflux qui sont absent et
au fur et à mesure de la croissance l’uretère va se distendre et le rein va se détruire : c’est ce
qu’on appel les Méga Uretères dû à une malformation congénitale des systèmes anti reflux.
Coupe sagittale du détail des couches musculaires.
La croix est à l’intérieur de la vessie. On retrouve déjà les 2 couches musculaires de l’uretère,
c’est à dire une couche circulaire et une couche longitudinale. Ces 2 couches musculaires vont
se prolonger au niveau de la vessie c’est à dire qu’au niveau de la vessie il y a une continuité
avec là encore une couche circulaire proche de la muqueuse et une couche longitudinale plus
périphérique. Mais en plus au niveau du détrusor qui est cette partie de 1cm d’épaisseur, il y a
une 3eme couche qui est une couche en filet qui est la couche plexiforme ; A la coupe elle
apparaît comme une couche discontinue qui encore plus proche de la muqueuse. Il n’y a pas
de frontière visible entre la muqueuse de l’uretère et celle de la vessie.
Dans un autre plan de l’espace, pour représenter la position de ces différentes couches.
Ici on représente une vessie pleine.
La couche longitudinale est représenté par ces traits verticaux qui croisent
perpendiculairement les fibres circulaires et une particularité de cette couche circulaire c’est
qu’à proximité du col de la vessie, c’est à dire à proximité de l’orifice de descente de l’urètre
cette couche circulaire un peu comme au niveau du canal anal, va se différencier pour former
le sphincter lisse (ou sphincter involontaire de la vessie).
Le quadrillage oblique est celui qui montre l’orientation des fibres plexiformes qui ne sont pas
continue et forment un système de filets et lors des maladies de la prostate chez l’homme, la