D) La parthénogenèse, la gynogenèse, l'androgenèse
Définitions :
-Parthénogenèse : développement d'un gamète femelle en l'absence de fécondation par un
gamète du sexe hétérologue. les descendants sont rarement haploïdes.
-Gynogenèse : développement d'un ovule après qu'il y ait eu pénétration d'un spermatozoïde.
Mais il n'y a jamais amphimixie : le matériel génétique mâle est éliminé.
-Androgenèse : développement du gamète mâle sans fécondation. Surtout chez les végétaux.
Un exemple pathologique : le mole hydatiforme.
-Gamogenèse : reproduction sexuée normale.
L'apomixie désigne le développement d'un gamète femelle sans qu'il y ait eu fusion avec une
autre cellule
L'automixie désigne la fusion de deux ovules haploïdes
1) Parthénogenèse expérimentale :
-Parthénogenèse hypertonique :
Travaux du Pr LOEB
Réalisée sur des ovules vierges d'oursins à qui on fait subir un triple traitement :
1-Lavage à l'eau de mer
2-Traitement acide butyrique dans eau de mer
3-Traitement par de l'eau de mer hypertonique (>35g/l)
On les replace dans l'eau de mer et on peut arriver à des larves pluteus viables.
-Parthénogenèse thermique
Exp réalisées chez le lapin par PINCUS
-Préparation des animaux
-accouplement d'une femelle avec un mâle vasectomisé (ovulation provoquée)
-laparotomie de la femelle pour récupérer les ovules
-Traitement des ovules
-refroidissement
-solution hypertonique
-culture des ovules pendant 20h
On les réimplante ensuite dans les trompes utérines d'une lapine porteuse ; dans certains cas ;
il a pu obtenir des lapereaux viables ; certains peuvent même, à terme, se reproduire.
2) Parthénogenèse naturelle :
Les différents types :
NB :
-parthénogenèse thélytoque : ne donne que des femelles
-parthénogenèse arrhénotoque : ne donne que des mâles
-parthénogenèse deutérotoque : donne des mâles et des femelles
Diversité des mécanismes génétiques déterminant le nombre de chromosomes chez les
individus nés de la parthénogenèse.
1-Les descendants peuvent être produits à partir de cellules sexuelles n'ayant pas subi de
méiose (parthéogenèse améiotique avec apomixie), les cellles sexuelles demeurent diploïdes
2-Les descendants peuvent être produits à partir d'une cellule ayant subi une méiose modifiée,
avec émission d'un premier globule polaire anucléé lors de la première division
(parthénogenèse méiotique), la cellule sexuelle femelle est diploïde
3-Les descendants peuvent être produits à partir d'une cellule ayant subi une méiose modifiée,
avec absence d'émission du second globule polaire lors de la seconde division
(parthénogenèse méiotique), la cellule sexuelle femelle est diploïde
4-Les descendants peuvent être produits à partir de deux ovules ayant subi une méiose
complète et fusionnant (parthénogenèse méiotique avec automixie), les cellules sexuelles
femelles produites sont haploïdes
5-les descendants peuvent être produits à partir d'un ovule haploïde ayant subi une méiose
complète (parthénogenèse méiotique - cas des abeilles mâles ; chez ces dernères, la lignée
germinale reste haploïde mais le reste des cellles se "diploïdise" par endomitose.)
6-Les descendants peuvent être produits à partir dun ovule ayant subi une méiose normale
mais précéde d'n doublement du nmbre de chromosomes (parhénogenèse méiotique avec
endomitose), les ovules sont diploïdes
a) Parthénogenèse arrhénotoque des Hyménoptères :
Pendant 3 à 5 ans, la reine pond environ 2000
ovules par jour à la belle saison.
-si le sphincter du réceptacle séminal est
ouvert, il y a fécondation et on obtient une femelle
-si le sphincter du réceptacle séminal est
fermé, il y a parthénogenèse arréhnotoque.
Chez les mâles formés par parthénogenèse
arrhénotoque (faux-bourdons), il y a rétablissement
de la ploïdie pour la lignée somatique (même
souvent polyploïdisation) mais le germen reste
haploïde. La formation de deux spermatozoïdes
haploïdes se fait par l ‘émission d’un premier
globule polaire réduit à un fragment de cytoplasme
anucléé.
b) Le cas des Cynipides (hyménoptères gallicoles) :
Ex : Neuroterus lenticularis
Les Cynips présentent des cycles avec alternances de générations :
-une génération parthénogénétique constituée exclusivement de femelles
-une génération constituée d’individus des deux sexes (génération sexuée)
Dans le cas de Neuroterus sp, ces deux générations induisent sur le chêne, à deux
époques de l’année, la formation de galles si différentes qu’on a cru pendant longtemps qu’il
s’agissait de galles causées par deux espèces distinctes.
NB : Chez les Cynipides, il existe souvent une galle de printemps, petite, discrète et persistant
peu de temps, et une galle d’été, beaucoup plus grosse et durable.
Ainsi, Neuroterus lenticularis = Neuroterus quercusbaccarum provoque la formation
de deux types de galles (galles en baies puis galles en lentille) sur les feuilles de chêne. On
avait défini au départ deux espèces ; ce sont en fait deux formes = deux générations d’une
même espèce.
NB : Certains Cynipides ont cependant un cycle plus simple car seule subsiste la galle de la
génération parthénogénétique. Ex : Diplolepis rosae qui provoque les galles chevelues =
« bédéguars » de l’églantier.
c) Paedogenèse chez certains Coléoptères :
Dans ce cas, la phase parthénogénétique du cycle se déroule chez la larve.
NB : La paedogenèse peut être considérée comme la capacité de se reproduire à l’état
larvaire
Ex : Micromalthus debilis
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