DV\435224FR.doc 5/13
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un centre, mais le taux clinique de grossesses atteignait 29 % par prélèvement d'ovocyte et de 36
% par procédure de transplantation d'embryon.
Tous les autres cycles -843 au total- ont été entamés en raison d'un DPI authentique. Environ
10 % (82 cycles) ont été annulés avant le prélèvement d'ovocyte en raison d'une réaction
négative ou de kystes, entre autres. Sept cent soixante-et-onze cycles ont atteint le stade du
prélèvement d'ovocytes. Sur 10267 ovocytes prélevés, un taux de fécondation de 63 % a été
atteint. Le nombre d'ovocytes inséminés st imprécis car certains centres n'ont pas collecté
l'information. Sur les 6465 ovocytes fécondés, 81 % se prêtaient à la biopsie et 96 % de ceux-ci
ont été biopsiés avec succès, ce qui corrèle les résultats obtenus l'année précédente. La majorité
des cycles (755) ont été biopsiés au stade de la segmentation de l'œuf. À chaque fois, la cellule a
été prélevée par aspiration du blastomère.
Le diagnostic a été posé sur 86 % des embryons biopsiés avec succès et, de ceux-ci, 46 % ont été
diagnostiqués transplantables. Des ovocytes prélevés, seuls 18 % ont été diagnostiqués
transplantables, ce qui confirme la nécessité de prélever un nombre élevé d'ovocytes pour obtenir
un cycle de DPI fructueux. Un total de 639 cycles ont atteint le stade de la transplantation et
1340 embryons ont été transplantés. De cette série, 360 embryons avaient été congelés et certains
avaient été décongelés et transplantés, mais aucune publication n'atteste de grossesse consécutive
à la transplantation d'embryons décongelés.
Un HCG positif a été décelé dans 174 cycles (23 % par prélèvement d'ovocyte) et 141 cas de
grossesse clinique ont été confirmés par ultrasons (16,5 % par cycle entamé, 18 % par
prélèvement d'ovocytes et 22 % par transplantation d'embryon).
Lorsque les cycles étaient séparés en fonction de la méthode de diagnostic utilisée, les résultats
obtenus étaient les suivants: les diagnostics par PCR ont été posés pour une série de troubles
autosomiques dominants et récessifs ainsi que pour le sexage ou des diagnostics spécifiques de
troubles liés au sexe. Pour le diagnostic par PCR, 385 cycles ont atteint le stade du prélèvement
d'ovocytes. Il est bien connu que la fécondation après diagnostic par PCR doit se faire par ICSI
afin de réduire le risque de contamination par des spermatozoïdes se trouvant dans la zone
pellucide. Pourtant, la FVI a été pratiquées dans 35 cycles. Un diagnostic par PCR positif a été
posé sur 81 % des embryons biopsiés avec succès et 55 % de ces embryons ont été diagnostiqués
transplantables. Un taux de grossesses de 22 % a été obtenu par prélèvement d'ovocyte. Ce taux
était de 26 % par transplantation d'embryon.
La FISH a été utilisée pour poser des diagnostics de troubles liés au sexe ainsi que pour des
patients présentant des signes de transfert chromosomique robertsonien ou réciproque. D'autres
troubles liés au sexe peuvent être diagnostiqués grâce à un test ADN spécifique, ce qui évite le
recours au sexage par la FISH.
Dans le cas du diagnostic par FISH, 386 cycles ont atteint le stade du prélèvement d'ovocytes.
Un diagnostic positif a été posé pour 90 % des embryons biopsiés avec succès et, parmi ceux-ci,
32 % seulement ont été diagnostiqués transplantables. La raison de ce taux est essentiellement
due au nombre élevé d'embryons anomaux décelés chez des patients présentant des signes de
transfert chromosomique. Dans le cas de l'analyse chromosomique, le DPI a principalement été
posé chez des patients présentant des signes de transfert chromosomique robertsonien ou