La mémoire au service des compétences DIAPO N°1 : La mémoire est un outil, une compétence transversale pour établir des réseaux de connaissance, pour comprendre les nouveaux apprentissages, pour progresser et réussir. Il est nécessaire de: - Mener un entraînement sportif par le biais d’activités cérébrales brèves et fréquentes en début de journée ou de cours. - - pratiquer l’art de la répétition à outrance. La répétition aboutit à des connexions stables entre neurones. - Tt passe par le langage car le langage structure la pensée (Berstein) - Il n’y a de compréhension, de raisonnement qu’au prix d’une sollicitation constante de la mémoire et que si de nombreuses connaissances y sont stockées dans la mémoire à long terme et sont facilement disponibles. La pédagogie des gestes mentaux d’ANTOINE de La Garanderie considère la mémorisation comme un des cinq gestes mentaux avec l’attention, la compréhension, la réflexion et l’imagination. DIAPO N°2 Cerveau instinctif ou primitif: se nourrir, se défendre, se reproduire Cerveau de l’émotion ou cerveau limbique: affectivité et mémoire, filtre des émotions et des souvenirs Cortex ou cerveau cortical: siège du langage, de la pensée, du raisonnement, de l’imagination La plasticité cérébrale : une trace est laissée par le traitement et l’intégration des information perçues. Cette trace active la mémoire, qui comprend la phase d’acquisition (constitution de la trace) et la phase de remémoration (réactivation de cette trace). Plus une trace est réactivée, plus elle sera marquée, moins vulnérable à l’oubli. DIAPO N°7 C’est d’abord penser l’importance de ce que l’on mémorise, c’est comprendre ce que l’on mémorise Plus vous mémorisez, plus vous pouvez mémoriser, plus elle est entraînée, plus elle est efficace. La mémoire ne conserve pas les souvenirs d’origine ou les données enregistrées, elle les « déchire » en permanence pour les réorganiser autrement, en fonction des questions à traiter. C’est l’ensemble du cerveau qui stocke l’information On mémorise pendant la nuit. Le cerveau réorganise les informations reçues pendant la journée. On peut mémoriser à tout âge DIAPO N°8 Importance du projet, de la projection La mémoire met en relation les nouvelles connaissances avec celles que l’on a déjà mémorisées, elle procède par références. Important de partir de ce que l’on sait déjà pour apprendre quelque chose de nouveau? Créer des liens entre les cours, les notions. Se poser des questions sur le sujet ( cf les 5 w des journalistes qui? Quoi? Où? Quand? Pourquoi? Who, what, where, when, why) Clarifier, hiérarchiser, faire un effort de cohérence Visuelles ce que l’on re- voit/ auditives ce que l’on re -dit/ corporelles en bougeant avec son corps associer les différentes mémoires Mémorisation renforcée par des répétitions ; apprentissage multi essais, il se fait en 6 essais, un essai = une représentation pendant 1’ sur une carte vierge, puis un rappel test une semaine plus tard. Profiter du sommeil, varier les types de mémorisation, alterner les moments de répétition mécanique et ceux de réflexion, séances courtes et répétitives suivies de multiples réactivations Imaginer la situation où le savoir sera restitué Utilisation de l’ensemble du cortex pour mémoriser DIAPO N°10 Lorsque nous sommes attentifs, nous sommes dans un état d’attente/ ne pas confondre avec la concentration L’attention est un état de réceptivité Pour rendre les élèves attentifs, il va falloir stabiliser leur état physique et psychique: - Relaxation et respiration - -motivation - -ouverture d’esprit et attitude active - Attention et évocation - Attention visuelle: - - des cartes, jeu de kim, copie active, jeux du lynx, jeux des 7 erreurs - Attention auditive: - -mots répétés dans une suite de mots différents - Se souvenir de 3 nombres, de 3 mots, les redonner oralement, à l’envers - Assure une réception maximale de toutes les informations, - C’est un réflexe mais on peut la diriger Trouble de l’attention avec hyperactivité : syndrome neurologique qui comprend trois signes principaux : l’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité – bilan neuropsychologique / lien entre ce signe et le contexte psychoaffectif et relationnel de l’enfant. DIAPO N°11 C’est le sens visuel qui s’avère le plus efficace pour la mémorisation Pour mémoriser facilement, il faut faire travailler notre imagination visuelle Elargir l’empan de mémoire Exercices de localisation et de regroupement Algorithme (case blanche pour induire les espaces entre les mots) Points qui forment une figure géométrique tangrams DIAPO N°12 La concentration fait appel à notre volonté pour éviter les distractions et nous permettre de fixer ou de retrouver une information dans notre mémoire. Jeux d’illusions d’optique, 7 différences, détails qui font partie d’un dessin Ferme notre conscience à tout ce qui peut distraire notre esprit de la tâche Agit comme un isolant, bloque l’arrivée à la conscience de toute information qui pourrait nuire à la réflexion Favorise une utilisation maximale de la mémoire de travail Les facteurs favorables à la concentration: Un environnement approprié, un démarrage rapide, une organisation du travail adaptée Facteurs nuisibles à la concentration: la fatigue physique et nerveuse, des habitudes de vie déséquilibrées, des problèmes personnels, l’anxiété, la peur de l’échec, le stress, le manque d’intérêt pour la tâche, les attitudes négatives Symptômes d’un contrôle insuffisant de l’attention et de la concentration : la lenteur à se mettre au travail, la difficulté à résister aux sollicitations de l’environnement ou aux préoccupations personnelles Les stratégies de contrôle: mobiliser son attention, focaliser son attention, utiliser son langage interne, utiliser l’imagerie mentale DIAPO N°13 La technique des associations d’idées est connue depuis l’Antiquité. L’association est essentielle pour la mémoire, car, en reliant les différentes informations, nous tissons un véritable réseau aux multiples connections qui va faciliter le rappel en chaîne. Critères d’association: la forme, la taille, la matière, le mouvement, l’emplacement, l’usage, la ressemblance, la différence Faire les bonnes associations: images mentales frappantes, animées, insolites, colorées Créer des associations, technique de l’empilage, recherche de critères d’association DIAPO N°14 La structuration et la classification sont essentielles dans le processus de mémorisation notamment au niveau de la mémoire à long terme. Structuration verbale = langage de position jeux des intrus, les matoeufs, le qui est-ce? Structuration spatiale: passer d’un support vertical à un support horizontal, code graphique Structuration logique: algorithme, frises DIAPO N°15 Mémoire à court terme: enregistre toutes les infos significatives pour nous (importantes et accessoires), elle est fugitive, élimine 80% des infos reçues en 24h. Elle est illusoire, une information est si nette à l’esprit qu’elle semble être gravée mais il n’en n’est rien. C’est à ce niveau que les élèves enregistrent le contenu du cours qui vient de se terminer. Sans notes et sans retravailler, on oublie très vite. C’est là que se construit le sens.LES INFORMATIONS SONT CODEES LEXICALEMENT; Plus une info séjourne dans la mémoire à court terme plus elle s’inscrit durablement dans la mémoire à long terme. Mémoire de travail: tt ce que ns savons de manière courante y est stockée (savoir universel et connaissances pratiques) les informations st disponibles plusieurs semaines à plusieurs années, compromis entre assimilation (intégration de ce qui vient de l’extérieur) et accommodation (modification des structures internes pour les adapter à un apport qui les contredit). Ce travail intellectuel a un coût (l’automatisation diminue la fatigue et libère l’esprit pour les activités de niveau supérieur. Ce qui fait la supériorité de certains élèves sur d’autres, c’est la possibilité d’économiser cette mémoire de w parce qu’ils disposent de micro-traitements automatisés immédiatement disponibles dans la mémoire à long terme. Mémoire à long terme: plan affectif ou moments importants de notre vie, ce que ns avons appris très jeunes, connaissances qui font partie de nous-mêmes. Domaine de ce qui ne s’oublie pas. Subdivisée en mémoire non déclarative ou procédurale (conserve les habitudes sensori-motrices, les procédures, les automatismes)/ mémoire déclarative ou propositionnelle (ce que l’on peut exprimer avec le langage – mémoire épisodique (évènements de la vie personnelle) – mémoire sémantique (mémoire des connaissances). Les infos st codées sémantiquement La mémoire par cœur est une mémoire corporelle portée par une rythmique, elle est linéaire, comme une chaîne que l’on déroule où chaque anneau entraîne le suivant. Elle est indifférente du sens. C’est une mémoire de la forme et non du contenu. Dès que l’enfant cherche à retenir une information qui fait sens, en s’étayant sur ce qu’il comprend, il déforme. Par exemple à la lecture d’un roman, nous mémorisons l’histoire en la comprenant, quitte à interpréter, mais ns mémorisons les noms des personnages par cœur. DIAPO N°17 La mémoire de travail s’opère selon des dynamiques particulières Association: lexicale, sémantique Elle permet un maintien en mémoire active un certain nombre d’éléments récents ou d’éléments extraits de la mémoire à long terme. Elle rend compte du traitement en temps réel du matériel verbal (discours d’autrui ou texte de lecture). Elle autorise la compréhension au fil de l’audition ou de l’identification des mots. Elle contient des éléments en nombre limité (3-4 jusqu’à 6-9, selon les personnes, leur âge, le contexte) Certains ne peuvent conserver que deux éléments, ils ont alors gênés dans leurs apprentissages. Empan mnésique (capacité de la mémoire de travail) – qualité limitée d’environ 7 (+ou – 2) unités d’infos pouvant être retenus en mémoire à court terme pour une période restreinte de moins d’une minute<. Info vulnérable à l’interférence et la distraction C’est vers 7 mois que se développe la mémoire de travail Vers 6-7 ans, un enfant va découvrir la stratégie de répétition pour conserver les infos dans sa mémoire de w La mémoire augmente de 7% par an dès 8 ans pour atteindre son apogée vers 25 ans A partir de 25 ans, une mémoire de w non stimulée peut décliner progressivement C’est la confrontation d’un environnement riche qui stimule la mémoire de travail. il semble que l’on puisse lutter contre le déclin de la mémoire de travail; et même la développe par des exercices appropriés pratiqués de manière intensive Il existe de facteurs conjoncturels qui influent sur les capacités de la mémoire de w: le stress, la fatigue, l’humeur, l’état mental Les moyens mnémotechniques permettent de retenir plus facilement les données ponctuelles, dans la mesure où l’essentiel du message est compris. Comment créer ses propres moyens mnémotechniques? Organiser les mots à retenir de manière à ce qu’ils forment une phrase Transformer les chiffres en mots « que j’aime à faire connaître ce nombre utile aux sages » nombre Pi : « 3,141 592 653 … » Créer des vers (formules du cercle la circonférence est fière d’être égale à 2 pi R et le cercle bien heureux d’être égal à PiR2) Opposer certains mots – utiles en orthographe « l’amande pousse sur un arbre, l’amende sur un pare – brise » Créer une phrase ayant un double sens « Tous les membres de la famille ont un accent grave, sauf pépé et mémé » D’autres pratiques possibles: L’analogie (comparez un nouveau savoir à une image ou un nouveau savoir), la recréation du contexte (se souvenir d’un détail si on se souvient du contexte), le dégagement d’un principe (retenir les grandes idées puis les détails) , le résumé, catégorisation, les mots clés DIAPO N°18 Mémoire implicite où st stockées toutes les conduites réflexes Mémoire explicite où sont stockés nos souvenirs DIAPO N°19 Quelles formes de stockage ? Les informations de type verbal changent de codage. Elles st interprétées et condensées en mémoire à, long terme. Les images seraient reconstituées en mémoire à, long terme: le temps de travail sur les images est proportionnel aux dimensions de l’objet réel. Les informations sont mieux mémorisées si elles st verbales et visuelles Favoriser la solidité de la mémorisation: durée et rythme des apprentissages ( laisser les élèves travailler, apprentissage distribué plutôt que massé, besoin de silence), nature et profondeur du traitement de l’information (reformuler pour s’approprier, associer, mettre en lien, inférer, anticiper la réutilisation de l’information) Identifier le contexte pertinent de son utilisation, travailler la décontextualisation (identifier les éléments du contexte qui st pertinents et qu’il convient d’encoder avec ce savoir et les distinguer de ceux qui ne le sont pas) – importance du temps de récapitulation (pause structurante, résumé, évocation mentale) cf énumérer les situations d’écriture dans lesquelles ils doivent mobiliser l’accord sujet-verbe/ mettre des images sue ce que l’on vient d’entendre, de lire, d’apprendre/ verbalisation collective Reformule ce que tu viens de comprendre (ce n’est pas quand on écoute que l’on mémorise mais au moment où l’on se représente intérieurement le savoir à mémoriser DIAPO N°20 On conçoit une idée ou on pense à un personnage mémoire sémantique) mais sans arriver à trouver le mot correspondant (mémoire lexicale) . Ce phénomène montre que le mot n’est pas au même endroit que son sens. Nous avons une mémoire visuelle mais contrairement à la conception populaire, les expériences en laboratoire montrent qu’elles ne durent qu’un quart de seconde. Voilà pourquoi, on ne peut « photographier’ » la page d’un cours; on ne peut retenir que deux à quatre lettres avec la bonne couleur, alors que l’on peut retenir la phrase. Après avoir été codées sensoriellement par l’œil, les formes des lettres sont envoyées dans la mémoire iconique (elle ne reconnaît pas les lettres mais les zones colorées) puis ces formes sont envoyées dans un autre étage dans une autre mémoire qui reconnaît les lettres et les mots c’est la mémoire lexicale (grec lexi=mot), intégration des caractéristiques phonologiques et orthographiques puis il va dans la mémoire sémantique qui lui attribue du sens. C’est ce qui explique que des élèves puissent lire sans comprendre ou apprendre par cœur sans penser à ce qu’ils apprennent. DIAPO N°23 Les présentations visuelles ou auditives ne sont équivalentes que pour les mots déjà connus bien intégrés dans la mémoire lexicale. Lorsque les mots sont peu ou pas connus, toutes les caractéristiques du mot sont obligatoires : visuelle/graphique, auditive/phonétique, articulatoire (prononciation du mot) ainsi que motrice (entraînement à l’écriture). Sachant que l’une des composantes de la mémoire de travail, appelée boucle phonologique, permet à une information verbale de se maintenir temporairement dans l’esprit au moyen de la répétition subvocale et que cette opération favorise son encodage en mémoire à long terme : ménager des moments de récapitulation mentale. La vocalisation est essentielle dans la mémorisation. sachant que cette boucle phonologique et aune autre composante de la mémoire de travail le calepin visuo-spatial peuvent efficacement travailler de concert, l’enseignant pensera à associer au cours d’un apprentissage des données verbales et des représentations imagées sous forme de schéma, d’une illustration pour générer les images mentales. Sachant que les connaissances ont des statuts divers dans la mémoire à long terme, par exemple les connaissances procédurales nécessitent un entraînement assidu pour devenir opératoires. Apprendre Par cœur ou comprendre pour comprendre ? les deux. Comme les mots sont principalement stockés dans deux mémoires, une pour la carrosserie, une pour le sens. Le par cœur est le moteur de la mémoire lexicale et l’apprentissage multi épisodiques est le moteur de la mémoire sémantique. DIAPO N°26 Tony Buzan propose un schéma simple pour rythmer la mise en mémoire: pratiquer différents types d’associations, de répétitions, mettre en exergue, faire de courtes pauses. Courtes réactivations 10’ après la séance, en fin de journée, le lendemain, une semaine plus tard, un mois plus tard. DIAPO 27 L’organisation, c’est le moteur de la mémoire ; par exemple, liste de mots en les groupant par catégories sémantiques ou alors en petites phrases. Par exemple « zèbre, antilope, lion, girafe » catégorisés en animaux. Le secret de l’apprentissage, c’est de faire des petits paquets d’information. DIAPO N°28 Phase de remémoration: fermez les yeux, concentrez – vous… essayez de vs rappeler des mots appris, revoyez le schéma au tableau… Phase de réactivation: rappel d’informations sur les zones d’oubli (schéma du tableau revu avec son vocabulaire) Phase de travail court et intensif avec des procédés de réponses rapides (ardoise) Leçon du soir: je vs donnerez une photo différente ms représentant le même type de paysage. Vs devrez écrire le nom de chaque élément avec la bonne orthographe » DIAPO N°29 Vocabulaire: l’E soucieux d’enrichir le vocabulaire doit s’imposer d’utiliser des mots nouveaux, de préférence après les avoir définis: il utilise une paraphrase, puis introduit le mot. Il réutilise le nouveau mot, en rappelant le sens. S’il l’utilise une troisième fois, il le fera redéfinir par un élève. La quatrième fois, l’E utilise la paraphrase et demande la formulation juste. Il reste 10’ de cours, je propose de faire l’inventaire des mots difficiles ou nouveaux que ns avons rencontrés un mot qui vs a surpris? Un mot que l’on connaît ms que l’on ne sait pas bien définir? Qui peut l’expliquer? Peut l’utiliser dans un contexte pertinent? Au moins deux ou trois fois par semaine, l’élève intériorise l’idée qu’il est important d’acquérir du vocabulaire, de s’habituer à les relever pendant le cours, d’entendre le mot dans des contextes différents. Méthode des lieux un mot= une pièce Apprentissage des tables Chaque jour trois ou quatre multiplications d’une même table sont écrites au tableau pendant 15’. Les élèves sont libres de choisir leur méthode : recopier, chuchoter, réciter à son voisin… La mise en mémoire à court terme est vérifiée en fin de journée, puis en fin de semaine pour la table entière. Pour faciliter la mise en mémoire à long terme, jeux en classe, révisions à la maison, tournois de table (100 résultats en 4’). Apprendre un texte par cœur On écrit le texte au tableau, on le lit plusieurs fois, on explique le lexique. Puis un élève relit et l’enseignant efface un certain nombre de mots en les remplaçant par un trait de la longueur du mot. Un autre enfant relit en restituant les mots manquants…puis l’enseignant efface de nouveaux mots, on ne laisse que quelques articles. Chacun choisit la longueur du texte qu’il se sent de restituer sans faute. Cette pratique accroît le vocabulaire des enfants, leur fait engranger des tournures syntaxiques, lire des mots directement. Si savoir par cœur, c’est réciter toute la table pour retrouver le résultat de 6x7, l’objectif est raté. La question du « par cœur » couvre trois problèmes distincts : -les automatismes à acquérir (lire ou écrire un mot sans réfléchir, voir que dans 24 il y a 3x8, 6x4, 12+12…) Les savoir déclaratifs à fixer parce qu’ils constituent des références auxquelles rattacher d’autres savoirs nécessaires à l’école (Les étamines de la fleur portent le pollen). Mémorisation des textes pour des raisons littéraires et patrimoniales. Ce n’est pas pour les mêmes raisons, ni avec les mêmes procédés que l’on apprend par coeur DIAPO N°30 Des études en linguistique ont montré que seuls quelques mots clés appelés « mots de rappel » permettent de mémoriser un texte. Le mapping ou méthode de la carte heuristique qui facilite compréhension et la mémorisation. En construisant une carte, on structure les connaissances, on établit soi-même un modèle d’organisation de ses idées. On est vraiment acteur de son apprentissage. Il y a là une approche constructiviste de son apprentissage. On peut utiliser cette technique pour: - Garder une trace d’un travail mené - -apprendre une leçon - -préparer un exposé - Cela permet de conjuguer la structuration des idées et l’encodage imagé, et spatial des infos DIAPO N°31 Zapping mental: l’enfant est habitué à se tenir en tension permanente et à traiter toutes les informations sur le même plan pour n’en retenir aucune ou très imparfaitement DIAPO N°32 Au moment même du cours, le projet mental consistant à imaginer une ou plusieurs situations de réutilisation ultérieure, constitue une aide précieuse pour faire de ces moments de véritables temps d’apprentissage. Elle permet de donner du sens au présent. On peut indiquer au début du cours ce qu’on leur demandera de récapituler en fin de séance. On peut aussi demander d’imaginer ce qui pourrait être demandé au cours de l’évaluation. Indiquer en fin de séance ce que l’on demandera de façon très précise « Donner les trois mots clés du cours et donner un exemple pour chacun d’eux. » Début de séance suivante, une pause de reconnexion silencieuse, suivi de deux temps d’échanges successifs, le premier portant sur les réponses à apporter et le second, plus métacognitif, sur la façon dont chacun a essayé d’apprendre son cours dans la perspective de ce qui avait été annoncé à la fin du cours précédent. Mise en place de groupes de 5 à 10 élèves pour des séances de méthodologie : 1) envisager avec les élèves différentes façons de réutiliser les connaissances (dans un cadre personnel, scolaire) dans des perspectives temporelles variées (court, moyen , long terme) avec différents niveaux d’évaluation : - niveau A restituer les connaissances à l’identique - niveau B utiliser les connaissances dans une situation voisine (modèle à transférer, règle à appliquer- comprendre le cours, mémorisation exacte des connaissances, mémoriser la compréhension du cours) - niveau C utiliser les connaissances dans une situation nouvelle (il faut créer une réponse qui ne peut être que personnelle, comprendre le cours de manière approfondie en confrontant des connaissances, imaginer des situations originales de réutilisation des connaissances) 2) mener les élèves à planifier les différentes réactivations nécessaires pour mémoriser efficacement en vue d’une évaluation 3) prise de conscience de sa propre manière de mémoriser efficacement 4) Aider les élèves à anticiper précisément sur le moment de rappel des connaissances au début du contrôle, en les menant à prévoir comment ils peuvent se remettre les connaissances en tête, en s’appuyant au mieux sur leurs points forts (image du plan du chapitre, verbalisation des idées principales…) Récitation de la leçon à l’E Échange oral à partir de la question: Rappelez-vous une leçon bien apprise. Comment aviez-vous fait pour réussir? » Comment faire pour réussir à apprendre Nature et finalité de la tâche de mémorisation Exemple en histoire leçon sur la première guerre mondiale - Retrouver les étapes de début et de fin de cette guerre - Expliquer pourquoi cette guerre s’est produite - Connaître les alliés et les adversaires de la France - Connaître par cœur la frise DIAPO N°32 Enrôler dans la tâche: rituel, situer la discipline et les objectifs de la leçon, poser des questions pour se remettre en mémoire des notions antérieures, montrer comment cette leçon est reliée à la précédente, évoquer ce qui se passera après. Rituels : prendre l’élève physiquement à son arrivée en classe, c’est le mettre immédiatement en activité. Une question sur le cours précédent est posée sur une feuille. Le temps est limité, la correction immédiate, enregistrement de la réussite ou non par les élèves sur une fiche auto évaluative de suivi des compétences. C’est un facteur important de la motivation. Le fait de noter leur réussite ou non leur permet de s’interroger sur ce qu’ils ont fait ou auraient dû faire. Réactiver la mémoire: remémorisation des données, démarche active à une question précise Favoriser la mise en mémoire pendant la leçon : placer au tableau les éléments à mémoriser, ponctuer le déroulement de la séquence par des représentations schématiques entraîner les enfants à des récapitulations intermédiaires, exercer les élèves à synthétiser, faire un bilan en fin de séquence, alterner les types d’activités, moduler sa voix Répétitions des rappels : dans l’heure qui suit, à la fin de la journée, au bout d’une semaine, au bout d’un mois POURQUOI OUBLIONS- NOUS ? Nous oublions parce qu’il n’y a pas eu de traces. Lorsqu’il n’y a pas eu de perception visuelle ou auditive, lorsque l’attention ne s’est pas portée sur un contraste, un relief, un indice aucun processus de structuration n’est mis en place ; Nous oublions parce que nous ne reconnaissons pas l’objet, parce que nous ne l’avons pas perçu dans son contexte (spatial et temporel), parce que les circuits sont occupés.