efficacement par le docteur James Gallagher, du secrétariat du CIOMS, qui a géré le
débat électronique et s'est chargé d'intégrer au texte ou d'y refléter les nombreuses
observations reçues. Il a en outre parachevé la rédaction du texte. On citera par
ailleurs le groupe de rédaction informel chargé de veiller à ce que les différentes
cultures trouvent leur place dans le processus. Les membres de ce groupe, auxquels se
sont joints deux membres du secrétariat du CIOMS, se sont réunis pendant cinq jours
à New York en janvier 2001 et ont continué pendant plusieurs mois à dialoguer
électroniquement entre eux et avec le secrétariat pour établir le troisième projet de
texte, affiché sur le site Web du CIOMS en juin 2001. Il s'agit de Fernando Lolas
Stepke (président), John Bryant, Leonardo de Castro, Robert Levine, Ruth Macklin, et
Godfrey Tangwa. Ils ont repris leurs travaux à partir d'octobre 2001, avec Florencia
Luna et Rodolfo Saracci, et ont collaboré à l'élaboration du quatrième projet de texte.
Leur contribution s'est révélée inestimable.
L'intérêt et les commentaires exprimés par les nombreuses organisations et personnes
qui ont fait connaître leurs réactions aux différents projets de lignes directrices
affichées sur le site Web du CIOMS ou diffusés de toute autre manière, sont ici salués
(Annexe 6).
Au CIOMS, Sev Fluss a répondu avec imagination à toutes les sollicitations par des
conseils et des commentaires constructifs et Mme Kathryn Chalaby-Amsler a fait face
avec compétence à une charge de travail administratif et de secrétariat parfois
considérable.
HISTORIQUE
Le Conseil des Organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) est une
organisation non gouvernementale internationale qui entretient des relations
officielles avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Fondé en 1949 sous les
auspices de l'OMS et de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science
et la culture (UNESCO), il a pour mission, notamment, d'entretenir des liens de
collaboration avec l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées,
l'UNESCO et l'OMS en particulier.
En association avec l'OMS, le CIOMS a entamé à la fin des années 1970 des travaux
sur l'éthique et la recherche biomédicale. A cette époque, certains Etats membres de
l'OMS venant d'accéder à l'indépendance mettaient en place des systèmes de santé.
L'OMS n'était pas alors en mesure de promouvoir l'éthique en tant qu'élément des
soins de santé ou de la recherche. C'est alors que le CIOMS a entrepris, en
coopération avec l'OMS, d'élaborer des lignes directrices pour «indiquer comment les
principes éthiques applicables à la recherche biomédicale sur des sujets humains, tels
que définis dans la Déclaration d'Helsinki, pouvaient être suivis d'effets notamment
dans les pays en développement, compte tenu de leurs cultures ainsi que des
conditions socio-économiques, des législations nationales et des modalités
d'administration et de gestion de ces pays». L'Association médicale mondiale avait
adopté la toute première version de la Déclaration d'Helsinki en 1964, puis une
version modifiée en 1975. Le résultat de cette initiative conjointe CIOMS/OMS a pris
la forme, en 1982, des Lignes directrices internationales d'éthique proposées pour la