l*ethique medicale - medecine dentaire alger 2014-2015

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L’ETHIQUE MEDICALE
MODULE DE
DEONTOLOGIE MEDICALE
Année universitaire 2014- 2015
Pr. BENABID MILOUDI Farida
DEFINITION
 Ethique vient du mot grec « ETHOS
 Signifie manière d’être et de se comporter selon les
mœurs.
 Elle s’apparente à la morale.
 Dans sa définition la plus simple, l’éthique est l’étude
de la moralité – une réflexion et une analyse attentive
et systématique des décisions et
comportements moraux, passés, présents ou futurs..
 Au cours de l’enseignement
supérieur, il n’y a pas de domaine où
l’éthique ne doit pas être prise en
considération, elle a sa place au
niveau de tous les enseignements et
notamment en médecine où elle
prend l’application de l’éthique
médicale.
Principales règles de l’éthique
 La vocation du médecin consiste à:
 défendre la santé physique et mentale de
l'homme
 soulager sa souffrance dans le respect de la vie et
de la dignité de la personne humaine
 sans discrimination d'âge, de race, de religion, de
nationalité, de condition sociale et d'idéologie
politique, ou toute autre raison,
 en temps de paix comme en temps de guerre.
 Dans l'exercice de sa profession, le médecin
s'engage à donner la priorité aux intérêts de santé
du malade.
 Le médecin ne peut utiliser ses connaissances
professionnelles que pour améliorer ou maintenir
la santé de ceux qui se confient à lui, à leur
demande ;
 en aucun cas il ne peut agir à leur détriment.
Les champs d’investigation de l’éthique médicale (1)
 sont multiples, on peut citer :
 L’avortement ;
 Les techniques de procréation médicalement assistée ;
 Le dépistage génétique prénatal ;
 Les transplantations d’organes, de tissus et de cellules
(cellules souches) ;
 Les xénogreffes ;
 L’acharnement thérapeutique ;
 Le consentement éclairé ;
 Les décisions d’arrêt de traitement ;
 Les soins en fin de vie.
Les champs d’investigation de l’éthique médicale (2)
 L’identité humaine ;
 L’expérimentation sur l’homme ;
 Les essais thérapeutiques ;
 L’information du malade ;
 L’information au niveau des établissements de santé ;
 Les problèmes soulevés par la génétique ;
 La procréation médicalement assistée ;
 Le clonage ;
CONSENTEMENT ECLAIRE
 Sauf urgence, le médecin doit éclairer le malade
sur les effets et les conséquences
 attendus du traitement. Il recueillera le
consentement du patient, surtout lorsque les
actes
 proposés présentent un risque sérieux.
 Lorsque le médecin agit pour le compte d'une autorité
privée ou publique, lorsqu'il est
 chargé de mission par une tierce personne ou institution, il
doit également en informer le
 patient.
SECRET PROFESSIONNEL
 Le médecin est le confident nécessaire du patient. Il
doit lui garantir le secret total de toutes les
informations qu'il aura recueillies et des constatations
qu'il aura opérées lors de ses contacts avec lui.
 Le secret médical n'est pas aboli par la mort des
patients.
 Le médecin doit respecter la vie privée des patients et
prendre toute mesure nécessaire pour rendre
impossible la révélation de ce qu'il aura appris à
l'occasion de l'exercice de sa profession.
 COMPETENCE DU MEDECIN
 Le médecin doit faire appel à toutes les ressources des
sciences médicales pour les appliquer d'une manière adéquate
à son patient.
 Il ne peut faire état d'une compétence qu'il ne possède pas.
 Il doit faire appel à un confrère plus compétent dès qu'un
examen ou un traitement dépasse ses connaissances.
AIDE AUX MOURANTS
 La médecine implique en toutes circonstances le
respect constant de la vie, de l'autonomie morale
et du libre choix du patient.
 Le médecin doit soulager les souffrances
physiques et morales du patient en lui donnant les
traitements appropriés et en maintenant autant
que possible la qualité d'une vie qui s'achève.
 Il est impératif d'assister le mourant jusqu'à la fin
et d'agir de façon à lui permettre de conserver sa
dignité.
Le comité d’éthique
 En Algérie, il existe un conseil national de l’éthique des

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
sciences de la santé. Il siège à Alger et est composé de :
1 représentant du ministère de la santé ;
9 professeurs en sciences médicales ;
3 praticiens de la santé ;
1 représentant du ministère de la justice ;
1 représentant du conseil supérieur islamique ;
1 représentant du conseil national de déontologie médicale ;
Ce conseil peut être saisi par toute personne physique ou
morale pour toute question entrant dans le cadre de sa
mission.
DÉCLARATION DE GENÈVE DE L’ASSOCIATION
MÉDICALE MONDIALE
 Au moment d’être admis comme membre de la
profession médicale :
 Je prends l’engagement solennel de consacrer ma vie au
service de l’humanité;
 Je témoignerai à mes maîtres le respect et la
reconnaissance qui leur sont dus;
 J’exercerai ma profession avec conscience et dignité;
 Je considèrerai la santé de mon patient comme mon
premier souci;
 Je respecterai les secrets qui me seront confiés, même
après la mort du patient;
Déclaration de Genève ( suite)
 Je maintiendrai, dans toute la mesure de mes moyens, l’honneur




et les nobles traditions de la profession médicale; Mes collègues
seront mes sœurs et mes frères;
Je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de maladie
ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de sexe, de
nationalité, d’appartenance politique, de race, d’inclinaison
sexuelle, de statut social ou tout autre critère s’interposent
entre mon devoir et mon patient;
Je garderai le respect absolu de la vie humaine;
Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales contre les lois de
l’humanité, même sous la menace;
Je fais ces promesses solennellement, librement et sur l’honneur.
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