UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr Qu’appelle-t’on les tissus lymphoïdes périphériques ? Ganglions et circulation lymphatique Amygdale et végétation adénoïde Rate Qu’est ce que l’érythropoïèse ? L’ensemble des processus de production des érythrocytes (GR) dans la moelle osseuse rouge FICHE Révisions Pré-requis Citez les éléments figurés du sang - GR (Fct° = transport O2 et partie CO2, ces deux éléments se fixent sur l’hémoglobine) GB (Fct°=défense de l’organisme) plaquettes Quelles sont les autres dénominations des GR, GB et plaquettes ? GR : érythrocytes, hématies = durée de vie 120j GB : leucocytes, polynucléaires = durée de vie 3-5 jours P: thrombocytes= durée de vie 8 jours Donner les valeurs physiologiques Homme Femme GR 4,5-6 millions/mm3 4-5,5 millions/mm3 Hémoglobine 13 à 18 g/dl 12 à 16 g/dl GB 4000 à 10.000/mm3 Plaquettes 1500.00 à 400.000/mm3 Citez les 3 grands groupes de GB Monocytes de 5 à 10% : ils appartiennent au tissu myéloïde, séjournent 3-4 jours - L’érythropoïèse est régulée par une hormone, laquelle ? L’érythropoïétine (hormone rénale) EPO Comment agit-elle ? En stimulant la formation d’érythrocytes dans la moelle osseuse Qu’est ce qu’un réticulocyte ? GR immature -> si trop élevé peut être le signe d’un dysfonctionnement de la moelle osseuse -> leucémie pour contrer l’anémie Qu’est ce que l’hémostase ? Processus physiologique permettant de stopper le saignement pour éviter l’hémorragie Hémostase primaire : qui va être efficace sur les petites hémorragies -> vasoconstriction et formation d’un clou plaquettaire secondaire : facteurs de coagulation produits par les cellules hépatiques -> transformation de la protéine en prothrombine puis en fibrine dans le sang puis passent dans les tissus ou ils deviennent des macrophages, ils vivent 1-3 mois au cours desquels ils se multiplient Polynucléaires :appartiennent au tissu myéloïde, restent environ 12 jours dans la circulation sanguine, passent dans les tissus, agissent et meurent. Fct° = phagocytose. Après ils sont détruits par les macrophages, durée de vie 24h o o Neutrophiles : entre 50 et 70% du taux normal. Fct° phagocytose Si taux <1500/mm^3 -> neutropénie -> pas de chimiothérapie Basophiles : de 0 à 1% : sécrètent des médiateurs chimiques pour la o Eosinophiles : de 1 à 3% : action lors réactions allergiques ou Donner la définition de l’immunité L’immunité est un mécanisme ayant pour but de prendre en charge la défense de l’organisme contre les éléments étrangers à cet organisme (agents infectieux comme les bactéries, les virus ou les parasites). Reconnaître le soi et le non soi Spécifique : mise en œuvre par les lymphocytes Non spécifique : existe avant tout contact avec l’agent infectieux Naturelle acquise Définir immunoglobuline. Immunoglobuline ou anticorps est une protéine plasmatique, est produite par les lymphocytes B sous l’effet d’une stimulation immunitaire, assure donc la défense humorale de l’organisme. Quelle est son autre dénomination ? Ig Il en existe de plusieurs types : IgA qui neutralisent les virus et les toxines IgD IgE, médiateurs de la réponse allergique IgG capables de franchir la barrière placentaire permet au nouveau né une immunité passive pendant 6 mois IgM synthétisées en réponse à un contact du système immunitaire avec des antigènes réaction inflammatoire locale parasitaires - Lymphocytes (B, T et NK) de 20 à 40% : naissent dans la moelle osseuse mais appartiennent au tissu lymphoïde o LB : migrent directement vers lorganes lymphoïdes. Ils sécrètent des Ac o LT : transitent par le thymus, action direct en lysant les corps étrangers o LK : appartiennent au tissu myéloïde, rôle essentiel dans la coag sang Où retrouve-t’on le tissu myéloïde ? Moelle osseuse rouge Le tissu myéloïde participe à la fabrication des GR, des plaquettes et des polynucléaires Examen ponction de la moelle osseuse au niveau du sternum = Myélogramme (médullogramme) BOM (=biopsie ostéo médullaire) -> très hémorragique donc on demande au patient de se mettre en décubitus dorsal avec un sac de sable Quels sont les tissus lymphoïdes centraux et primaires ? Moelle osseuse le thymus 1 sur 14 UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr Qu’est ce qu’un Ag ? Un antigène est une substance naturelle ou synthétique, reconnue comme étrangère de l’organisme par le système immunitaire de l’organisme dans lequel elle s’introduit et stimule la fabrication d’anticorps. Quelles sont ses propriétés ? A deux propriétés : Immunogénicité c.-à-d. il est capable d’activer le système immunitaire afin d’induire une réponse immunitaire. = fabrication d’Anticorps Réactivité antigénique c.-à-d. il doit réagir avec les éléments du système immunitaire qu’il a activé. Citer les familles d’antalgiques relatives au palier de l’OMS Palier 1 : Antalgiques non morphinique o Analgésiques purs o Analgésiques antipyrétiques (paracétamol) o Les AINS (aspirine) Palier 2 : Antalgiques morphiniques faibles o La codéine ou méthylmorphine o Le dextropropoxyphène o Le tramadol Palier 3 : Antalgiques morphiniques forts o Agonistes morphiniques purs (morphine) Morphine Fentanil (durogésic) Hydromorphone Oxycodone pethidine o Agonistes/antagonistes partiels morphiniques Buprenorphine Nalbuphine o Antagonistes morphiniques Qu’appelle t’on période de quiescence ? Toutes les cellules qui ne sont pas encore engagées dans le processus de division cellulaire. Certains TTT anti-mitotiques sont inefficaces sur ces cellules ! Qu’appelle t’on mitose ? La mitose est la phase de division cellulaire C’est une division cellulaire au cours de laquelle le noyau se divise pour produire deux cellules filles ayant chacune le même nombre de chromosomes que la cellule mère prophase → métaphase → anaphase → télophase. → interphase Définir les différentes composantes de l’expression de la douleur. 4 composantes : sensorielle : nature, durée, intensité, localisation émotionnelle cognitive : souvenirs, perception qu’on a de la douleur réaction comportementale (verbale et non verbale) Qu’est ce que la prophase ? 1ere phase de la mitose : formation du fuseau protéique Qu’est ce que la métaphase ? 2eme phase de la mitose : formation de la plaque équatoriale Qu’est ce que l’anaphase ? 3eme phase de la mitose : les chromosomes migrent vers les pôles de la cellule Qu’est ce que la télophase ? Dernière phase de la mitose : la cellule mère se divise en deux cellules filles Qu’appelle t’on fuseau mitotique ? Permet la migration des chromosomes lors de la mitose. Définir l’apoptose Processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal = Mort cellulaire Les cellules cancéreuses ne meurent pas ! -> pas d’apoptose Qu’est ce qu’un caryotype ? Etude du nombre et de la forme des chromosomes (46 chromosomes : 22 paires autosomes et une paire de gonosomes) Qu’appelle t’on un anti-émétique ? Un antiémétique est un médicament qui agit contre les vomissements et les nausées Attention Primpéran -> crises épileptiques chez certains patients ! 2 sur 14 UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr Dans le cadre de la loi Huriet, citer les informations que l’investigateur doit communiquer à la personne se prêtant à une recherche biomédicale objectif méthodologie durée bénéfices attendus alternatives médicales contraintes, risques avis du comité AFSSAPS Droit de refuser ou de se retirer de cette recherche à tout moment Ne doit pas participer à une autre recherche en même temps Définir asepsie, antisepsie, désinfection et décontamination 1. Asepsie : absence germes microbiens pouvant entraîner apparition infection 2. Antisepsie : sur tissus vivants, opération d’élimination de bactéries et virus 3. Désinfection : sur matière inerte, opération momentané d’élimination de bactéries et virus 4. Décontamination : Idem désinfection mais préalable à la désinfection ou l’antisepsie. La mesure 40 du plan cancer précise : « tout patient doit pouvoir bénéficier au début de sa maladie et/ou en cas de récidive d’un dispositif d’annonce organisé qui doit être mis en place dans tous les établissements traitants des patients atteints de cancer ». Citer les 4 temps du dispositif d’annonce. Préciser les objectifs de la consultation infirmière. 4 temps : temps médical : plusieurs consultations dédiées à l’annonce du diagnostic du cancer + proposition de stratégie thérapeutique définie lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) + présentation de ce projet thérapeutique au patient + acceptation du malade formalisée par écrit et remise sous forme d’un programme personnalisé de soins (PPS) temps d’accompagnement soignant : permet au malade ou à ses proches d’accéder à des soignants (en général IDE) disponibles qui écoutent, reformulent, donnent de l’information et peuvent orienter vers d’autres professionnels (service social, psychologue/psychiatre, associations L’accès à une équipe impliquée dans les soins de support Temps d’articulation avec la médecine de ville Distinguer les différents types d’isolement et préciser leur objectif Précautions standards : gants… Précautions complémentaires : o Isolement septique : ensemble de mesures visant à établir des barrières pour éviter la transmission d'un agent infectieux (connu ou présumé) à partir d'un patient infecté ou porteur identifié, à des individus non infectés et non porteurs mais réceptifs (patients ou mains du personnel). o Isolement protecteur : ensemble de mesures à mettre en place pour éviter la transmission de tout agent potentiellement infectieux à des patients immunodéprimés (microorganismes de l'environnement ou portés par d'autres patients, ou les membres du personnel ou les visiteurs). En oncologie, il y a des chambre stériles pour les personnes en aplasie. Objectifs : Améliorer la PEC du patient et favoriser l’adhésion du patient a son projet thérapeutique Assurer la cohérence et la complémentarité des différents acteurs Préparer et aider le patient à préserver son autonomie au maximum S’assurer de la connaissance du patient Mettre en place des actions préventives et éducatives Lien de confiance 3 sur 14 UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr 4 principes Ultrasons (échographie) Radiofréquence (IRM) fait bouger les molécules d’eau Rayons X Radioactivité (médecine nucléaire, scintigraphie, petscan) patient urine avant quitter le service Examens Echographie Ultrasons Coloscopie Vidéo IRM = Image par Résonance Magnétique Radiofréquence Mammographie Rayons X Scanner Rayons X Définition But Explorations non invasives des organes mous ou cavités permettant de faire une exploration non invasive de la plupart des organes mou et particulièrement de l'abdomen ; Et produit des images en temps réel grâce au procédé d’émission réception d’ondes électro-acoustiques permet localisation de la tumeur forme / dimension de la tumeur et c'est un guide pour les ponctions (sein, thyroïde) Examen visuel de la lumière du gros intestin au moyen d’un tube optique introduite par l’anus. Préparation. Thérapeutique (ablation de polypes, diverticules) Biopsie Contrôle thérapeutique Sous anesthésie (AG ou locale ou neuroleptanalgésie). Appareil d’imagerie du corps humain, utilisant un aimant, des ondes de radiofréquence, pour faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus du corps Il permet des coupes horizontale et verticale. Enlever bijoux, pansement à l’argent, agrafes, CI pacemaker, prothèses. Examen bruyant et très anxiogène. Examen radiographique du sein. Elle comporte des clichés sans préparation, et dans certains cas, des clichés après injection d’un produit de contraste opaque aux rayons X dans un ou plusieurs canaux galactophores Examen radiographique réalisant coupes du corps humain examen irradiant à des doses faibles possibilité d’ injection d’un produit de contraste (à jeun) possibilité d’injection (à jeun alors) Visée Diagnostic Bilan pré thérapeutique surveillance post thérapeutique et évolution. Permet la dosimétrie de la radiothérapie. Plus précise que le scanner. Non douloureux mais anxiogène Dépistage cancer sein (50 ans) Suivi de lésions bénignes ou malignes - Précision du caractère suspect d’une lésion Visée diagnostique dans le suivi thérapeutique permet de déterminer le volume de la tumeur et l’extension, biopsie (en chimio avant une radiothérapie) en pré-op, et vérifier efficacité de certains traitements. CI aux femmes enceintes Scintigraphie Médecine nucléaire Méthode d’investigation consistant à injecter un isotope radioactif et à examiner sa fixation par un organe = Reflet d'activité cellulaire pour en étudier le fonctionnement normal et les anomalies. Médecine nucléaire. Os, thyroïde, foie, poumons principalement. CI aux femmes enceintes PET scan (=Tomographie par Emission de positons au [18F]déoxyglucose) Médecine nucléaire Le PET-scan est une technique d’imagerie dite fonctionnelle. Le 18-fluoro-déoxyglucose est du glucose radioactif capté préférentiellement par les cellules cancéreuses. La réalisation spontanée d’un scanner permet de localiser précisément la zone d’hyperfixation (= présence de cellules malignes). Rayons X CI aux femmes enceintes / Allaitant 4 sur 14 Diabétique déséquilibré car fausse les résultats CANCER Informer sur l’activité de l’organe, sa dimension, la présence d’une lésion, une hypertrophie ou une atrophie et étudier la courbe de radioactivité en fonction du temps, qui renseigne sur son fonctionnement. Diagnostic Bilan d’extension du K Surveillance et évolution du K. Permet le bilan diagnostic et le suivi thérapeutique CANCER Permet en un seul examen une évaluation du corps entier à la recherche de tumeurs malignes. + Recherche de tumeurs malignes + bilan d’extension (recherche de métastases) UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche Expliquez en quoi consiste le PET-scan. Vous complèterez votre réponse en précisant les différentes précautions à prendre pour optimiser cet examen. Le PET-scan est une technique d’imagerie dite fonctionnelle. Et couple les techniques du scanner + scintigraphie avec injection de glucose radioactif (ou traceur) Car les cellules cancéreuses se nourrissent de beaucoup + de sucre que les cellules normales apparaissent alors en couleur sur les images détecter des foyers cancéreux de petites tailles. rechercher des métastases dans le corps. utile pour la chirurgie et la radiothérapie - Coût élevé Contre indications au PET SCAN : - diabétique déséquilibré car fausse les résultats - grossesse - Femme allaitant Précautions pour optimiser l’examen : AVANT examen préparation Physique / Psychologique Prévoir horaire large= prendre RDV + transport ambulance Dossier patient (courrier PM + dossier médical + préparation éventuelle) Prévoir à récupérer les examens (demander au labo) Patient à jeun depuis au -6h mais peut boire eau ou boisson non sucrée SI DOULEUR = a le droit de prendre des antalgiques Contrôler la glycémie en systématique juste avant l’injection pour vérifier l’absence de diabète décompensé (si P diabétique => préparation) Faire uriner avant le P Pas d’activité physique la veille du scan pour éviter recharge musculaire Prévoir VVP IV deux voies, gros calibres 3 voies Examen (examen dure 30 min à 2 heures) Après l’injection IV de 18 – fluoro – déoxyglucose, le patient doit patienter environ 1h avant l’enregistrement des images Retirer les objets métalliques Pendant tout l’examen le patient doit rester au calme, allongé o Pas de mouvements ni d’activité : car l’activité consomme du sucre On recommande aux mamans de ne pas prendre l’enfant dans ses bras pdt 24h le temps qu’il élimine le produit radioactif Après examen Faire boire le P pour qu’il urine dans le service car le produit radioactif est éliminé dès la première miction élimination radio actifs sur place dans le service radio Glycémie avant et après même si insulino dépendant Retour en brancard ou en ambulance 5 sur 14 http://www.cours83infirmier.fr Au regard du geste opératoire pratiqué (mastectomie droite + curage ganglionnaire), énumérez les conseils à prodiguer à Mme X pour éviter l’apparition des complications. Cicatrice - Peut être laissée rapidement à l’air mais doit être sèche en permanence Hygiène rigoureuse o Savon doux ou savon de Marseille pH neutre Fils : car agrafes peuvent gêner si la patiente doit faire des rayons Bains (1 mois) et expo soleil plus tardive Il existe trois risques (infectieux, Lymphœdème, la raideur de l’épaule): Résume conseils : Eviter effraction cutané / attention chaleur / attention effort excessif sur le bras opéré 2. Infectieux : 1. porter des gants pour les différents travaux, 1. utiliser un rasoir électrique pour l’épilation 2. pas d’acuponcture, 3. pas de tatouage, 4. Pas d’injection sur le bras du coté opéré, 1. Diabètique = plus d’injection ou HGT sur bras opéré 5. Pas de prise de sang ni prise de tension du côté du bras opéré 6. ne pas se ronger les ongles risk de panaris 7. être à jour du vaccin antitétanique, 8. éviter les coups de soleil, Ecran total Indice 50 9. désinfection immédiate en cas de blessures, 3. Lymphœdème : 1. Soutien-gorge sans baleine mais avec maintien serré de jour comme de nuit car risque de survenu de lymphe sur les parties vides 2. Pour éviter syndrome de « gros bras » pose d’un filet de contention sur le bras et si développement de lymphe, on peut pratiquer des ponctions (grosseurs sur bras) 3. Peut mobiliser son bras MAIS pas porter charges lourdes / éviter tractions bras, 4. Lors des douches et des bains, éviter l’eau trop chaude 5. éviter les compressions cotés bras opéré, (bijoux, habilles trop serrés), éviter l’exposition prolongée au soleil. 4. La raideur de l’épaule : 1. rééducation par la mobilisation précoce du bras est le meilleur moyen d’éviter la raideur ou a l’inverse limitation des gestes. UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche Tumeur maligne. Cancer d’une glande (ex : prostate ou sein) ou d’un épithélium (tissu) glandulaire Adénocarcinome tumeur maligne qui se développe aux dépend des épithéliums (tissus) glandulaires Adénome tumeur bénigne touchant une glande (sein, thyroïde ou prostate) Carcinome tumeur maligne se développent aux dépens des épithéliums (estomac, colons) Carcinome épidermoïde se développe en couches de cellules : peau, col de l’utérus K ORL, œsophage Sarcome cancer des tissus mous (MI, MS, tête, tronc) Liposarcome au niveau de la graisse (tumeur bénigne = lipome / ostéosarcome = redoutable et douleur= http://www.cours83infirmier.fr Avant de commencer une chimio, quelles sont les vérifs IDE ? Les éléments /paramètres indispensable à contrôler auprès du P avant chimio : Bilan bio selon critère CAMITTA Etat clinique Consentement Protocole redoutable et douleur +++) BILAN BIO Critère CAMITTA OK CHIMIO - Hémoglobine Hg >8g/dl - Leucocytes PN <1500/mm3 - Plaquettes <150.000/mm3 Expliquez les termes TNM. T= N= M= 0–1–2–3–4 0–1–2–3 0–1 Tumeur Dimension tumeur primaire TO= abs de tumeur N= Nodes (ganglions) N0 = pas de ganglion Etat clinique : 4 critères Métastases J1 = J21 dégradation. o o o o présence éventuelle de métastases M0= abs de métastases T1 < 2cm T2 entre 2-4 cm N1 M1 1 ganglion homo-latéral distance < 3cm de l’organe atteint = présence de métastase. T° car signe infection allo docteur ? (apyrétique) Pas de troubles digestifs Pas de toux, dyspnée (poumon = foyer infectieux) Pas d’antibiotiques (sinon savoir pourquoi) Consentement 2 critères o Consentement libre et éclairé pour que le patient soit acteur de sa PEC, et pouvoir donner l'alerte en cas pb. o Consentement redemandé à chaque fois en expliquant tous les ES. N2 1 ganglion homo-latéral entre 3 et 6 cm de l’organe atteint ou 2 ganglions (homo-latéral +bi- Protocole 9 critères o o o o latéral) N3 T3 > 4 cm Il faut partir d'un état général bon car après chimio 1 ou plusieurs ganglions distance >à 6cm o o o o o de l’organe atteint T4 =tissus adjacents touchés muscle, os, paroi thoracique ou/et la peau 6 sur 14 Nominatif : Nom + prénom Nom du médecin/référent du patient Pathologie pour laquelle la chimio est prescrite Nom du protocole : produit + modalités d’injection (vitesse de passage + hyperhydratation associée Poids + Taille/ calcul de la dose Allergies éventuelles Protocole antiémétique Facteurs de croissance si nécessaire Cycle avec intervalle avec l’intervalle entre deux cures UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr 1- Toxicité hématologique +++ 3- Toxicité digestive 3 types Nausées vomissements Touche les 3 lignées (rouges, blanches, plaquettes) Rôle IDE : Contrôler Bilan sanguin Critère CAMITTA (aplasie médulaire) - Anémie : Hg<8g/dl - Leucocytes <500/mm3 - Trombopénie <20.000/mm3 2- Toxicité muqueuse 5patient à risques o o o o o Muscite +++ Le plus souvent les muqueuses digestives (stomatites et gingivostomatites) : surviennent 5 à 7 jours après chimiothérapie (proche du NADIR) entraînant une hypersensibilité aux infections. Signes cliniques = douleurs buccales à type de brûlure, érythème muqueux, apparition rapide d’érosion puis ulcération extrêmement douloureuse, épisode fébrile associé peut survenir, dysphagie majeure ayant pour conséquence une déshydratation et une dénutrition et des insomnies, retentissement sur l’état général Femme (surtout celles ayant eu nausées pdt leur grossesse) Patients jeunes Patients anxieux Ceux sujets au mal des transports ATCD de nausées dans les cures précédentes 2 Facteurs protecteurs 2 Conséquences : o o Rôle IDE : - apprécier l’état buccal+++, dépister les gingivorragies et les sensations de brûlure, bains de bouches (6/jour) avec bicarbonate, Antiseptique et un antifongique dès apparition des lésions - nettoyer 2 fois /jour prothèse dentaire, + faire tremper la nuit >65ans et éthylisme chronique (PA / alcolo) Perturbation physique : ulcération digestive, déshydratation, dénutrition Perturbation psychologique : anxiété, angoisse pouvant aboutir à refus TTT Rôle IDE : Repérer le type de vomissement et la fréquence Injecter ou faire prendre les antiémétiques 30 min avant chimio Evaluer l’état nutritionnel Soins de bouche avant et après le repas Encourager le patient Repas fractionnés pris lorsque le patient à faim sans tenir compte de l’heure o Eviter les aliments gras, épicés, très sucrés -Adaptation de la texture des aliments par rapport à l’état buccal -Si douleurs morphine injectable 5- Alopécie = perte des cheveux 4- Toxicité gonadique Dépend du potocole de chimiothérapie plus ou moins alopéciant Survient chute 10-20 jours début (après la cure) Réversible 99% des cas La repousse 3 à 4 semaines fin (après la dernière cure) IDE Effets Rôle : secondaire le + redouté avec répercussions psycho importantes Conseiller se faire couper les cheveux avant début Chimiottt Si choix mettre prothèse capillaire : aller la choisir avant la perte des cheveux L’alopécie peut être prévenue partiellement avec l’usage d’un casque réfrigérant souvent mal toléré anticipé avec composante psychologique aigu ou immédiat (dans les 24h) retardé (à partir du 2ème jour jusqu’à plusieurs jours) Homme : risque de stérilité = blocage de la spermatogénèse Rôle IDE : proposer la congélation de sperme avant le traitement 7 sur 14 Femme : effet tératogène, risque d’aménorrhée plus ou moins Rôle IDEréversible : contraception pendant la cure, UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche Quels sont les risques hémato toxiques dus aux effets secondaires des chimiothérapies et quel est le rôle infirmier pour chacun ? Atteinte de la lignée blanche risque infectieux majeur (leucopénie et neutropénie) voire risque de neutropénie fébrile chimio induite entre 8ème et12ème jour post chimio (T°>38°c et neutro <500/mm3) URG VITALE = hospitalisation + antibiothérapie à large spectre Rôle IDE : Asepsie+++ lors des soins T° toutes les 4h Surv frissons, sueurs nocturne, brûlures mictionnelles, toux Encourager et contrôler hygiène corporelle du patient NFS + contrôle résultat : si agranulocytose (PN<200-300/mm3 patient mis en isolement chambre seul, limitation des visites) Atteinte des lignées plaquettaires risque hémorragique +++ (si plaquettes <20 000-30 000/mm3) défaut producti° plaquettes => thrombopénie max vers J10. Rôle IDE : Ne pas trop gonfler le brassard à TA Repérer purpura, pétéchies et rechercher tout saignement (épistaxis, gingivorragies…) Rasoir électrique + brosse a dents souple Après prise sang, appliquer point compression et pas quitter avant que le saignement soit arrêté ! Eviter SC et IM interdit Repos au lit strict si plaquettes <50 000 mm3 Transfusion de plaquettes sur PM Atteinte des lignées rouges risque anémique plus tardif (durée de vie des GR = 120 jours), d’installation progressive qui s’aggrave au fur et à mesure du traitement Rôle IDE : Contrôler sur PM hématocrite (vol de par GR dans vol de sang) et hémoglobine sur PM Surveiller signes d’anémie : fatigue, pâleur, dyspnée, essoufflement, vertiges, hypotension Appliquer les PM (EPO (EPREX ou ARANESPE) associé à un 8 sur 14 traitement martial, transfusion de concentré érythrocytaire) http://www.cours83infirmier.fr Sémiologie commune à tous les cancers « D4A » - Dsypnée - pneumopathies du patient immunodéprimé - Asthénie - Peut entraîner une anorexie - Anorexie et Amaigrissement Anxiété et dépression - présente au long de la maladie, dans l’attente des résultats, du diagnostic, pendant examens En apprenant une rechute - Angoisse du devenir et retentissement socio-professionnel et psycho-affectif o Importance du : Conjoint Famille, Milieu socio-professionnel o Annonce du diagnostic = moment où soutien psy est + important Importance de l’environnement a) Au regard des signes cliniques et des résultats biologiques du 9 mars 2010, identifier le problème de santé d’ordre médical de Mme X. Problème de santé d’ordre médical de Mme X L’infection : - frissons, sueurs profondes => isolement protecteur + ATB + prélèvements bactériologiques + radio thoracique - hyperthermie (38°9) / tachycardie (105 batt/min) - marqueurs : leucopénie 450 PN, thrombopénie 160 000/mm3 b) Citez le risque majeur encouru par Mme X. Risque majeur encouru par Mm X Choc septique ou septicémie. LUI DIRE PAS AVALER DU PARACETAMOL AU DOMICILE UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr Toxicité des produits de chimiothérapie Agent scindant (Bléomycine®) – Fibrose pulmonaire Sels de platine (Cisplatine®) – Néphrotoxicité Antimétabolites (Fluoro-Uracile®) – Syndrome mains / pieds Cyclophosphamide (Endoxan®) – Cystite hémorragique UE2.11.S5 – Principales chimiothérapie Famille Spécialités Sels de platine Néphrotoxicité Sels de platine – Cisplatine® Action directe sur l’ADN Toxicité ♥Néphrotoxicité (reins) Neurologique auditive Nausées, vomissements sévères Alkylants Cystites hémorragiques Inhibiteurs de topo-isomérases Toxicité cardiaque Agents scindants Fibrose pulmonaire Alkylants – Endoxan® Action directe sur l’ADN Leucopénie Anthracyclines – Adriblastine® Inhibition des enzymes chargées de réguler la structure de l’ADN Bléomycine– Bléomycine® Altération de l’ADN suite à la formation de radicaux libres Anti-métabolites – Aracytine® Anti-métabolites mucite syndrome mains-pied ♥Cystites hémorragiques Interfèrent avec la synthèse de l’ADN, se substituent à des acides aminés Anti-métabolites – S-FU Fluoro-uracite® Interfèrent avec la synthèse de l’ADN, se substituent à des acides aminés ♥Cardiaque Nécrose (en cas d’extravasation) ECG et FEV (fraction éjection ventriculaire) Injection IV stricte – contrôle impératif du retour veineux à chaque administration ♥Fibrose pulmonaire Bilan respiratoire et radiologiques avant et après le TTT ♥Mucite Hémogramme (quotidiennement) et myélogramme (tous les 4 à 5 jours) Associer systématiquement des antimétisants Nausées, vomissements ♥Syndrome mains-pieds Cardiaques (spasmes coronaires) Dépression médullaire Mucite Anti-métabolites – Améthotrexate® Précautions / conseils au patient Hydratation +++ Recueil urines /24h => clairance créatinine + créatinémie Audiogramme avant chaque cure Associer automatiquement des antimétisants Hydratation +++ Bandelettes urinaires (recherche hématurie) Surveillance de l’hémogramme ECG Hémogramme régulier Soins dentaires préthérapeutiques Néphrotoxicité (reins) Bilan rénal ♥Neuropathies périphériques Constipation (iléus paralytique) Surveillance du transit avec laxatifs en prévention Voie d’abord : IV, VVC avec rinçage obligatoire Interfèrent avec la synthèse de l’ADN, se substituent à des acides aminés Poisson du fuseau Neuropathies Poison du fuseau – Oncovin® - Velbe® Empêchent la formation du fuseau chromatique qui permet la séparation des chromosomes au cours de la mitose Taxane – Taxol® Bloquent la division cellulaire en désorganisant le fuseau Nécrose (en cas d’extravasation) Hypersensibilité (réaction cutanée) Aythmie - troubles du rythme cardiaque 9 sur 14 Prémédication corticoïdes et antihistaminiques Surveillance cardiaque en cours de perfusion UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr Tumeur bénigne (ADENOME lésion precancereuse benigne) Tumeur maligne = CANCER Mitoses rares Non invasif Encapsulée (délimitée) Récidive rare Pas de métastase Mesures plan Cancer 2009-2013 - - - - - PAS DE QUESTION REINS + VESSIE EN EVAL 6 Cancers FDR Signes 1 poumon tabac toux, hémoptysie, douleur tho, dyspnée, wheezing (bruit respi audibles) 2 colon-rectum surpoids Troubles du transit (diarhée, constip) sédentarité Douleur, AEG, Alcool / Tabac Méléna, rectorragies sein F + 50 ans palpation par la patiente nulliparité Expo soleil obésité Tabac prostate H +60ans affaiblissement du jet Pollakiurie nocturne et diurne retard du jet Miction incomplète gouttes retardataires Urgenturie ORL (K pharynx) Alcool / Tabac Dysphonie = Gène pour parler Dysphagie = Gène pour avaler Dyspnée = Gène pour respirer hémopathies chimio = Anémies, fatigue leucémie Expositions prof : amiante Facteurs enviro : pollution Mode de vie : alcool, tabac Agents bio Facteurs iatrogènes (lié aux TTT) Facteurs génétiques ATCD K familiaux Alcool : ORL, foie, œsophage Tabac : poumon, ORL, vessie, col de l’utérus Hepatite B, C = cancer du foie Mitoses fréquentes Invasif Sans capsule (mal délimitée) Récidive habituelle SANS MATURATION DES CELLULES Métastases Myéloprolifiratifs = relatif à la moelle osseuse Lymphoprolifératifs = relatifs aux ganglions Leucémie aiguë LAM = Adulte LAL = enfant Prolifération monoclonale de cellules souches hématopoïetiques immatures responsable d’une insuffisance médullaire. LMC - Leucémie myéloîde chronique Syndrome myéloprolifératif caractérisé par la présence du chromosome Philadelphie et donnant lieu à une hyperleucocytose majeure (leucocytes = globules blancs) Maladie de Vaquez ou polyglobulie préventive Syndrome myéloprolifératif de la lignée érythroblastique (=GR) Entre 50 – 60 ans, étythrose cutanée faciale, prurit eau chaude Myélome Prolifération monoclonale maligne de plasmocytes (=lymphocytes spécialisés produisant les Anti-Corps) qui sécrètent une immunoglobuline engendrant des douleurs osseuses, (risque fracture) libération calcium dans le sang = hypercalcémie (nausée, constipation, déshydratation, arythmie) une anémie (due à la prolifération des plasmocytes dans la moelle osseuse) et une insuffisance rénale => vers 65 ans, ↑VS, élimination par urines => bcp déchets Syndrome lymphoprolifératif (=prolifération de lymphocytes anormaux dans les organes lymphoïdes (ganglions, rate, thymus) Maladie de Hodgkin (lymphome malin hodgkiniens) LMNH Lymphome malin non hodgkinien 10 sur 14 caractérisé par une atteinte ganglionnaire et la présence de cellule de Reed-Sternberg (diagnostic biopsie ganglionnaire) Tumeur du système lymphatique UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr Effets secondaires immédiats que l’on peut observer chez Mr P. Quels conseils donner ? Le patient a 70 Gy (dose totale) sur 7 semaines Radio du lundi au vendredi sur 5 jours : 10 Gy /semaine et donc 2 Gy /jours Radio dermite aigue : fin de 2ème sem début de 3ème sem quand la peau a reçu 20 Gy o 1er degré : 20Gy érythème, prurit, dépilation => guérit 8-10jours o 2ème degré : 45Gy radio dermite exsudative, + profond, douleur ++ => guérit en 1 à 2 mois avec séquelles de désépidermisation o 3ème degré : (exceptionnel) RADIOTHERAPIE EXTERNE => but mort cellulaire Peut être EXCLUSIVE (ex prostate) But : TTT locorégional visant à la destruction complète de la tumeur en respectant les tissus sains voisins et en créant minimum de lésions et de séquelles. Principe : ensemble de techniques où la source est extérieure par voie transcutanée (par la peau = surv de la peau) Principales indications de la radiothérapie. visée curative : tumeur en place (larynx et prostate) o exclusive (prostate) o radio chimio concomitante : Les cellules ayant subit une chimio sont très sensibles à la radio o néo-adjuvante = AVANT chirurgie (sein) ↓taille de la tumeur pour faire chirurgie conservatrice o adjuvante APRES une chirurgie : on stérilise les reliquats tumoraux visée palliative : o augmente la durée et la qualité de vie o consolidatrice (permet une ré ossification), décompressive (essentiellement pour les méta osseuse décomprime la moelle), hémostatique (arrête les saignements de l’utérus), antalgique o cancer col utérin Effets secondaires de la radiothérapie Effet différentiel : Action cellules cancéreuse, mitose rapide mauvais régénération Action cellule saine mitose normale bonne régénération ES précoces : 2ème semaine de la radiothérapie - radiodermique, anite, rectite, cystite, ES tardifs : de 6 mois jusqu’à 10 ans après. ES doses-dépendant / volume tumeur / âge / radiosensibilité individuelle radio dermite aigue ulcérante = stade de l’ulcère Radio dermite chronique : + tardive (>Plusieurs mois après), favorisée par l’exposition au soleil o Stade 1 : Radiodystrophie, telagestasie o Stade 2 : nécrose – de 6 mois à plusieurs années o Stade 3 : cancérisation de la zone traitée (oreille, aile du nez, dos de la main) Rôle IDE : Conseils au patient si démangeaisons : ne pas se gratter Pas d’exposition solaire (utiliser crème de protection) Hygiène quotidienne o prendre savon de Marseille ou savon doux o Ne pas frotter avec le savon o Sécher par tamponnement o Pas de déo, ether, alcool, mercurochrome vêtements o vêtements ample et en coton o pas de ceinture serrée o pas de soutient gorge pendant tt la durée de l’irradiation si problème de peau => cs Dr pour crème adaptée sur PM (corticoïdes souvent) Cystite : 2ème 3- 4ème semaine de ttt : dites immédiate pollakiurie, dysurie, hématurie Rôle IDE : Conseils Cystite Boire 2 à 3L/J Uriner régulièrement (récepteurs qui donnent envie à 300ml) Signaler tt brulures, difficultés mictionnelles ou changement du rythme des mictions Rectite, anite : envie d’aller à la selle plus fréquemment, émissions douloureuses, faux besoins (spasmes), brûlures au niveau de l’anus Rôle IDE : Conseils Rectite, anite Régime sans résidu pour éviter les aliments irritants Pesée hebdomadaire (perte de poids) 11 sur 14 Signaler la moindre douleur et toutes modification du transit (diarrhée) PM : antispasmodiques et pansements intestinaux UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche Radio mucite : apparaît dans l’irradiation des tumeurs ORL (larynx, pharynx), sur un terrain fragilisé par tabac, alcool et mauvaise hygiène bucco dentaire http://www.cours83infirmier.fr Planification des séances / Quels conseils donner ? Dose totale : quantité d’énergie distribuée aux tissus par les rayons « Vous allez recevoir au total 70 Gy » Effet immédiat = entre 2 et 4ème semaine Signes : - sécheresse buccale - modification du goût - inflammation de la muqueuse qui peut atteindre l’arrière bouche et donner des douleurs très pénibles - hyposialie (pas de salive) - risque carrie si aggravation => radio mucite exsudative = très douloureux Etalement : durée totale du traitement = 7 semaines « votre TTT va durer 7 semaines » Fractionnement : nombre de séances avec la dose quotidienne = 5 jours à 2 Gy/Jour. « Cela améliore l’efficacité et la tolérance » Rôle IDE : Conseils patients qui va commencer la radiothérapie « POUR une meilleure efficacité de votre TTT, respectez la régularité du traitement (observance+++)» Rôle IDE : Conseils au patient Mesures préventives : hygiène buccale lutter contre la macération des aliments dans la bouche o bain de bouche 5 à 6 fs/J (bicarbonate) o brossage avec brosses à dents souples (soie) o tenter de réduire la consommation d’alcool et de tabac => très difficile dans ce contexte hygiène alimentaire : o éviter aliments acides et épicés o adapter la texture des aliments en tenant compte des capacités de déglutition (semi liquide voire liquide) o fractionner les repas o inciter à boire pour maintenir un milieu humide o ajouter œufs, samos, kiri dans les soupes pour apport suffisant o repas froids voire glacés o compléments alimentaires sur PM o parfois mis en place de GPE o ATB, antifongique et antalgique (on peut aller jusqu’à la morphine) « Séance NON DOULOUREUSE » Radioactivité provoquéE par le TTT ? RADIOTHERAPIE => aucun risque d’irradiation Attention, au contraire la CURIETHERAPIE = risque d’irradiation !! Rôle IDE : Conseils patients qui s’inquiète de la radiothérapie « Tout comme un brûlé ne brûle pas, un personne qui fait de la radiothérapie externe n’irradie pas » Rôle IDE : Conseils patients qui s’inquiète de la radiothérapie Positionnement très important Soutien psychologique (éviter interruption TTT) Observation douleur (risk abandon) Suivi diététique (éviter dénutrition) 12 sur 14 UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche Principe du Pet scan et précaution/préparation pour optimiser le résultat 3 points Expliquer PET-scan : Association du scanner et de la scintigraphie qui passent par le principe du glucose radioactif, examen irradiant, ciblé sur les cellules consommatrice de glucose (cellules tumorales). Vision globale des organes atteints. 1h 30 d’examen (30 min d’examen + 1h de repos avec hydratation) Précautions pour optimiser l’examen : A jeun (6h), vérification des allergies, récupération des urines des 24h, pose d’une voie (robinet 3 voies), seul médic autorisé => antalgique ; contrôle glycémie (av pendant ap) ; pas faire de sport avant l’intervention ; Sérum phy ; patient allongé (malaise) ; pas de contact pendant 24h Définir 3 points - Myélogramme : Analyse cytologique de la moelle osseuse hématopoïétique . Cet examen fournit des infos sur précurseurs des différente lignées sanguine - BOM : biopsie ostéomédullaire : analyse histologique de la moelle osseuse.Permet d'étudier la structure de la MO et d'analyser le stroma médullaire (organisation du tissu) - Biopsie ganglionnaire : Acte chirurgical qui consiste à prélever l 'ensemble du ganglion .ablation d'un ou plusieurs ganglion. http://www.cours83infirmier.fr Par rapport à la radiothérapie définir : dose totale, étalement, fractionnement, voie externe Dose totale = dose totale de rayons mesurée en gray qui seront administré durant le traitement. Etalement = durée du traitement Fractionnement = nombre et espacement des séances Signes cliniques de la radiomucite - sécheresse buccale modification du goût inflammation de la muqueuse arrière bouche avec douleurs +++ Hyposialie Risque de carie Si aggravation = radiomucite exsudative très douloureux Conseils pour prévenir la radio mucite (6 points) Bonne hygiène buccale, - brosse à dent souple bains de bouche 6/J bicarbonate Arrêt tabac / alcool Hygiène alimentaire - Citez les critères Camitta 1,5 points OK Chimio Aplasie médullaire Hémoglobine >8g / dl <8g / dl Leucocytes >1500 / mm3 <1500 /mm3 Plaquettes > 150.000/mm3 < 20.000 /mm3 éviter aliments acides / épicés Adapter texture des aliments selon capacités déglutition Repas fractionné Inciter à boire +++ Augmenter l’apport protéinique => compléments sur PM Repas froid voire glacé Douleur à évaluer Identifier le problème de santé de mr X (450 neutro et Hyperthermie à 39°) 3 points Devant cette complication faut-il hospitaliser en urgence, argumentez Expliquer TNM Atteinte ligné blanche + Hypertermie = neutropénie fébrile Le risque majeur encourue par le P est la speticémie avec choc spetique. OUI il faut hospitaliser en URGENCE et mettre le patient en isolement protecteur + Rx pulmonare + ECBU Les trois lettres symbolisent la propagation de la maladie cancéreuse sur le site de la tumeur primitive (T), dans les ganglions lymphatiques voisins (N pour node en anglais) et à distance pour d’éventuelles métastases (M). 13 sur 14 UE2.09.S5 – PROCESSUS TUMORAUX – Fiche http://www.cours83infirmier.fr 14 sur 14