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La monnaie nationale et dévaluer
La monnaie nationale et réévaluer
Avantages du régime de change fixe :
l'absence du risque de change favorise les échanges internationaux et donc la croissance économique.
Le taux de change étant fixé à l'avance, la spéculation n'a plus le lieu d'être.
b. REGIME DE CHANGES FLOTTANTS
Le taux de change varie librement au gré des offres et des demandes.
2 situations peuvent alors se présenter :
Offre de monnaies nationales > demande
Offre de monnaies nationales <demande
Tendance à la du taux de change
Tendance à la du taux de change
La monnaie nationale se déprécie
La monnaie nationale se réévalue
Avantages du régime de change flottant :
par le jeu de l'offre et de la demande, la balance des paiements se rééquilibre automatiquement (exemple : une dépréciation entraîne une des exportations et une
des importations, et donc un rééquilibre du solde commercial.)
Le risque de change étant très important les spéculateurs hésite et la spéculation et découragée.
N'ayant plus de parité à maintenir, les autorités monétaires peuvent mener leur politique monétaire de manière plus autonome (exemple : la fixation du taux d'intérêt
sert les objectifs internes (relance de l'économie))
II. Le SMI depuis 1945
Les désordres monétaires de l'entre-deux-guerres. Facteur aggravant de la crise des années 30.
Mis en place des conditions d'une plus grande stabilité à travers les accords de Bretton Woods.
1. LE SYSTEME DE BRETONS - WOODS
a. PRINCIPE
1) TAUX DE CHANGE FIXE
Chaque hectare doit déclarer une parité de sa monnaie en or ou en dollars au taux de 35 $ = 1 onces d'or (= 28,35 g d'or).
Chaque banque centrale est tenue d'intervenir pour maintenir le taux de change dans des marges de fluctuation de ± 1 % autour de la parité.
Des dévaluations ou réévaluations restent possibles en cas de déséquilibres structurels de la balance des paiements.
2) LE DOLLAR DEVIENT LE PILIER DU SYSTEME
Le dollar devient la véritable M. I.
3) CREATION DU FMI
Pour garantir le bon fonctionnement du système. Chaque pays adhérent doit verser une quote-part (= contributions) calculée en fonction de sa puissance économique ; en
contrepartie il peut recourir à des crédits du FMI pour résoudre ces difficultés de paiement.