- Intégration qui conduit, grâce à des mécanismes de sélection et de suppression des informations,
à la construction d’une représentation mentale cohérente (mais cela reste propositionnel), le
modèle de situation stocké en MLT.
On parle du modèle construction-intégration de Kintsch.
Expérience de Garnham
Phrases avec des connecteurs du type du, par, chez. Présentation de phrases qui varient seulement
par un connecteur, or cela peut modifier ou non la signification des phrases.
Expérience syllogisme
Les syllogismes catégoriels font appel au raisonnement syllogistique est une forme de raisonnement
déductif. C’est une suite de propositions comportant des quantificateurs « tous », « certains ».
Relations entre une propriété et une classe :
- Quantificateur universel : « tous ».
- Quantificateur existentiel : « certains » (quelques).
C’est un raisonnement formel. Souvent source d’erreur : tous les A sont B, tous les C sont B, donc tous
les C sont A (conclusion donnée or c’est une erreur). 3 situations possibles en fait. Point de vue théorique de
Johnson-Laird qui propose une théorie de la compréhension de texte : théorie des modèles mentaux. Selon
lui, les connaissances et la familiarité de la situation influence fortement la conclusion que l’on fait. Une
conclusion peut être valide logiquement mais pas crédible.
Théorie qui s’oppose aux propositions qui se basent uniquement sur l’existence d’une logique
formelle. Nous traduisons les éléments du problème sous forme propositionnelle puis on applique des
opérateurs, et si nous connaissons les règles nous les appliquons. S’il y a des erreurs c’est que la mémoire est
débordée. Johnson-Laird s’oppose à cette idée, pour lui on forme un modèle mental de la situation décrite,
on interprète le langage de façon sémantique. Le but du raisonneur n’est pas d’aboutir à un raisonnement
valide mais à une conclusion plausible en accord avec nos représentations du monde et nos connaissances.
Le modèle mental revient à faire les cercles d’Euler.
Expérience de Ehrlich et Johnson-Laird, 1982
L’expérience peut poser problème car il y a des discontinuités. Quand il y a une continuité référentielle
la résolution est simple et la cohérence se fait facilement (1-2-3). Même si la continuité n’est pas assurée le
modèle mentale peut se construire cependant, donc on ne raisonne pas de manière propositionnelle (2-1-3).
Quand il y a discontinuité on va construire deux modèles mentaux (1-3-2).
La théorie des modèles mentaux, Johnon-Laird, 1983
Il faut distinguer la notion de sens (qui dépend de la forme linguistique), de la notion de signification
(résultat de l’interprétation cognitive).
Trois niveaux :
- Représentation graphémique/phonémique : qui encode les lettres/sons d’un énoncé.
- Représentation propositionnelle : chaîne linéaire de symboles proche de la forme de surface des
phrases (contenu explicite du texte).
- Modèle mental : une représentation de l’état de choses décrit, ne correspond à aucune de ses
représentations linguistiques qui intègre les connaissances générales et spécifiques (+ contenu