
 
Correction faite par Yolaine Costes 
sous oestradiol. La courbe en pointillée est le reflet de la traduction cytoplasmique de l’Arn en protéines, 
plus importante de ce fait que chez le temoin. 
Enfin, le document 3 précise le type de protéines traduites à partir de l’ARNm issu de l’oestradiol = les 
récepteurs à la progestérone. Il semblerait donc que les oetrogènes soient nécéssaires pour qu’il puisse y 
avoir réponse à la progetérone. 
En conclusion, l’oetrodiol a plusieurs rôles: 
  - prolifération de la muqueuse utérine par forte activité mitotique 
  - synthèse des récepteurs à la progestérone 
 B) Rôle de la progestérone sur les cellules de la muqueuse utérine 
La figure b du document 1 montre que la progesterone active la phase dite “sécrétoire“ (de J14 à 
J28 d’un cycle) : elle détermine le développement de la vascularisation de l’endomètre et l’paparition de 
glandes sécrétoires responsables de l’aspect en dentelle de la paroi. 
Le  document  3  révèle  qu’en  injectant  de  la  progestérone  à  une  rate,  celle-ci se fixe usr osn récepteur 
préalablement  traduit  sous  l’effet  de  l’oestradiol  et  une  fois  activé, il  y  a  production  d’ARNm  et 
traduction en protéines de l’endomètre. 
En conclusion, la progestérone, produite en phase post-ovulation par le corps jaune (qui ne se 
maintient  qu’en  cas  de  fécondation),  a  besoin  de  l’oestradiol  pour  se  fixer  sur  sonr  écepteur et cette 
fixation permet la production de protéines de l’endomètre. 
 
 
Partie III  
1) Le document 4 est un graphique montrant la fréquence de décharge des potentiels en fonction du 
temps, sous l’action de diverses substances. 
Sous  Acétylcholine  (Ach),  messager  chimique  du  système  nerveux  parasympathique, la  fréquence  de 
décharges ganglionnaires croît de 0-50Hz à environ 50-100Hz. Son action s’annule en une trentaine de 
minutes. 
Sous nicotine, on observe également une augmentation de la fréquence de potentiels électriques (de 0-
50Hz à 80-130Hz). 
Il s’agit donc de 2 substances entraînant une dépolarisation de la membrane plasmique et la propagation 
d’un potentiel d’action.  
En revanche, après injection de GABA, on note une chute brutale de cette fréquence. Il semblerait donc 
que le système gabaérgique ait un effet freinateur (inhibiteur du système nerveux). 
Notons que pour une variation similaire de fréquence, la nicotine est 10^4 fois plus excitatrice que l’Ach. 
 
2) Il est connu que la nicotine est notamment un des éléments de composition de la cigarette. L’Ach, 
médiateur  du  système  nerveux  central  (SNC),  est  une  substance  pouvant  se  fixer  sur  des  récepteurs 
muscariniques ou nicotiniques. 
Ces  2  substances,  appelées  drogues,  excitent  le  SN,  responsables  d’un  sentiment  de  bien  être  et 
d’euphorie  à  court  terme,  mais  délétères  sur  le  long  terme  (sans  compter  la  dépendance  qu’elles 
engendrent). 
Le système GABA semblerait entrer dans la composition des hypnotiques, sédatifs et autres anxiolytiques 
responsables d’un état de calme et de sédation, de part son effet freinateur sur la décharge de potentiels 
d’action. 
 
 
 
SUJET 2 
Partie I: 
La plupart des cellules du système immunitaire (SI) proviennent d’un même type de cellule souche, 
localisée dans le foie chez les fœtus et dans la moelle osseuse. Il existe un des grands répertoires de LB 
produit dans la moelle. 
Chaque LB porte un type d’Ac spécifique sur sa membrane plasmique, avant même une rencontre Ag.