La souffrance en psychiatrie :

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16/12/2008
Mme CHAUVIN
La souffrance en psychiatrie
Qu’est ce que la souffrance psychique ? Partir de la naissance de émotion, l’homme
fonctionne psychiquement et physiologiquement grâce aux fluctuations de ces affectes. En
effet chacun d’entre nous ressentons des sensations qui model nos comportement (txt du
langage du corps) Ces affectes sont la joie, la tristesse, le plaisir, la tension anxieuse … pour
une même expérience, un sujet va ressentir de manière singulière l’événement qu’il est
entrain de vivre. Les facteurs intervenant sont l’histoire de la personne, son âges, sa culture,
sa structure psychique, le contexte…
Cette souffrance on va la ressentir face à un événement et selon Edouard ZARIFIAN,
structurante et matturante. Vouloir faire l’économie de la souffrance psychique serait
promouvoir l’indifférence. Eprouver de la souffrance psychique est normal. Actuellement
dans notre société on évince totalement.
Le psychiatre Jean FURTOS, dit quel ne se rencontre pas dans la pensé médical, hormis dans
la mélancolie ou on parle de douleur mental. Il est plus courant de parler de douleur associé
à un dysfonctionnement anatomophysiologique. La souffrance psychique associée à une
douleur physique n’est pas souvent reconnue. Cette douleur psychique elle s’apparente à un
sentiment de détresse, d’abandon. La douleur physique n’est pas qu’a traité d’un point de
vue anatomopathologique mais aussi psychique.
La souffrance psychique est inévitable, quel nous confronte au principe de réalité. La
souffrance psychique normal, est considérai comme normal car le sujet va être capable
d’élaborer psychiquement la perte, le deuil, la séparation, se qui va l’amener de nouveau à
faire des choix sans avoir trop peur de perdre. Ce n’est pas une maladie, elle fait partie de la
vie.
La souffrance psychique pathologique :
Elle est pathologique quand elle à des incidences sur la vie quotidienne, quand elle empêche
de vivre amenant le patient à manifester des comportements menaçant (conduite
adductive, automutilation, suicidaire…) Les conduites risques rencontrer souvent chez les
adolescences peuvent être un signe de souffrance psychique.
Quand est il de la genèse de la souffrance psychique, il n’y a pas de réponse toute faites,
quand un sujet à une souffrance, cela rappel une souffrance passé qui avait était mis à
l’écart, donc une forme de refoulement de névrose, et lors de la séparation, le sujet va
réaliser la 1er séparation passé sans qu’il puisse y mettre des mots. C’est le mécanisme de
défense dit le refoulement.
La dépression : est une vraie maladie grave, elle se trouve dans l’impossibilité de pansé sa
souffrance, dans le quotidien le sujet à avoir de grande difficulté à prendre des décisions.
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16/12/2008
Mme CHAUVIN
La souffrance psychique peut être du a un influx excessif d’excitation négative ne faisant pas
sens pour le sujet. Il n’y a pas autour de ces personnes les mots et les gestes appropriés qui
les aideraient à mettre du sens à ce qu’ils vivent. Dans la psychose, l’expérience vécue par le
sujet n’a pas pu être approprié par lui, comme lui appartenant. A ce moment la d’autre
mécanisme de défense vont arriver tel que le déni de l’existence d’un affecte, d’un affecte,
d’une expérience, d’une idée, d’un souvenir. La personne va agir comme si l’événement
douloureux n’existe pas. On le retrouve dans la névrose.
Elle peut être invivable pour le sujet, mais aussi pour l’entourage. L’entourage est très
démuni face à une souffrance psychique. La souffrance psychique, pathologique c’est le
résultat de divers facteurs propre à chaque sujet, le sujet va exprimer cette souffrance à
travers des comportements, ses relations au monde, aux autres, a soi, au temps, a son corps
vont être perturbé ce qui va avoir un impacte dans les actes de la vie quotidienne.
L’être soignant face à la souffrance psychique du patient :
Les soignant qui travail en psychiatrie sont en prise direct avec la souffrance des patients se
manifestant par ces difficultés à être en relation. Le travail consiste à être la au quotidien
auprès du patient. Cet être la fait penser à la notion de distance, ni trop près, ni trop loin. Le
soignant en psychiatrie est amené à tous les actes de vie quotidienne.
L’espace du patient, celui du soignant, a chacun son espace. Chacun garde son espace et il
est défini pour chacun d’entre nous. Il est aussi matérialisé par un lieu de vie. En tant que
responsable du patient, on a un droit de regard sur tout les éléments de sont quotidien.
Espace psychique, on peut être intrusif. Par exemple parler d’un sujet que le patient ne
souhaite pas parler. La distance thérapeutique, peut être trouvée par les outils de soins.
Il va transformer cette souffrance observé en objet de savoir, il met de la connaissance sur
ce qu’il observe. Le patient la plus part du temps fuis, il met de la distance. Tout l’art du
travail en psychiatrie c’est de travaillé avec cette souffrance psychique, celle des patient
mais aussi la notre. La voir comme un objet de soin, mettre des mots sur cette souffrance
pour accompagner le patient lui-même vers une mise en mot de son vécu.
Aider le patient à repérer ce qui la en lui, les émotions qui la en lui.
En psychiatrie devant la souffrance, souvent extrêmes des patients l’infirmier doit pouvoir
tenir sans fuir dans l’activisme, dans l’intellectualisme et dans le rejet. Il s’agit de reconnaître
son attitude et contre attitude, d’alléger la souffrance, de prêter aux patients sa pensé,
d’accueillir ces vécus intolérable, de les parler en équipe. Le soin en psychiatrie est donc une
activité de pensé qui repose sur la rencontre soignant/soigné. La souffrance psychique peut
être un médiateur dans la rencontre. Françoise Dolto disait « le soin repose sur la rencontre
fondamental de tout sujet avec le miroir de son être dans l’autre. »
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