
16/12/2008 Mme CHAUVIN
La souffrance psychique peut être du a un influx excessif d’excitation négative ne faisant pas
sens pour le sujet. Il n’y a pas autour de ces personnes les mots et les gestes appropriés qui
les aideraient à mettre du sens à ce qu’ils vivent. Dans la psychose, l’expérience vécue par le
sujet n’a pas pu être approprié par lui, comme lui appartenant. A ce moment la d’autre
mécanisme de défense vont arriver tel que le déni de l’existence d’un affecte, d’un affecte,
d’une expérience, d’une idée, d’un souvenir. La personne va agir comme si l’événement
douloureux n’existe pas. On le retrouve dans la névrose.
Elle peut être invivable pour le sujet, mais aussi pour l’entourage. L’entourage est très
démuni face à une souffrance psychique. La souffrance psychique, pathologique c’est le
résultat de divers facteurs propre à chaque sujet, le sujet va exprimer cette souffrance à
travers des comportements, ses relations au monde, aux autres, a soi, au temps, a son corps
vont être perturbé ce qui va avoir un impacte dans les actes de la vie quotidienne.
L’être soignant face à la souffrance psychique du patient :
Les soignant qui travail en psychiatrie sont en prise direct avec la souffrance des patients se
manifestant par ces difficultés à être en relation. Le travail consiste à être la au quotidien
auprès du patient. Cet être la fait penser à la notion de distance, ni trop près, ni trop loin. Le
soignant en psychiatrie est amené à tous les actes de vie quotidienne.
L’espace du patient, celui du soignant, a chacun son espace. Chacun garde son espace et il
est défini pour chacun d’entre nous. Il est aussi matérialisé par un lieu de vie. En tant que
responsable du patient, on a un droit de regard sur tout les éléments de sont quotidien.
Espace psychique, on peut être intrusif. Par exemple parler d’un sujet que le patient ne
souhaite pas parler. La distance thérapeutique, peut être trouvée par les outils de soins.
Il va transformer cette souffrance observé en objet de savoir, il met de la connaissance sur
ce qu’il observe. Le patient la plus part du temps fuis, il met de la distance. Tout l’art du
travail en psychiatrie c’est de travaillé avec cette souffrance psychique, celle des patient
mais aussi la notre. La voir comme un objet de soin, mettre des mots sur cette souffrance
pour accompagner le patient lui-même vers une mise en mot de son vécu.
Aider le patient à repérer ce qui la en lui, les émotions qui la en lui.
En psychiatrie devant la souffrance, souvent extrêmes des patients l’infirmier doit pouvoir
tenir sans fuir dans l’activisme, dans l’intellectualisme et dans le rejet. Il s’agit de reconnaître
son attitude et contre attitude, d’alléger la souffrance, de prêter aux patients sa pensé,
d’accueillir ces vécus intolérable, de les parler en équipe. Le soin en psychiatrie est donc une
activité de pensé qui repose sur la rencontre soignant/soigné. La souffrance psychique peut
être un médiateur dans la rencontre. Françoise Dolto disait « le soin repose sur la rencontre
fondamental de tout sujet avec le miroir de son être dans l’autre. »