Aire sous la courbe et suites adjacentes
-Point de départ.
f étant une fonction continue ou en escalier, positive et monotone sur l’intervalle I = [ a ; b ]
et A désignant « l’aire sous la courbe », la méthode des rectangles, par exemple, permet
d’encadrer A.
Par exemple, si f décroissante sur
I = [ 0 ;1 ] et si on partage I
en N intervalles de même
amplitude
Si à tout entier naturel non nul n on associe un partage régulier de I = [ 0 ; 1 ] défini par son
pas
( on a alors
), en posant
=
et
=
,
on définit deux suites
et
telles que : Pour tout entier naturel non nul n,
.
Problème : Les deux suites
et
ainsi définies sont-elles adjacentes ?
-Si
( à l’étape n on partage l’intervalle [ 0 ; 1 ] en N = n intervalles de même
amplitude )
On ne peut pas conclure à la monotonie des suites
et
par des considérations d’aire
car les n+1 rectangles obtenus à l’étape n+1 sont sans lien direct avec les n rectangles obtenus
à l’étape n et les suites
et
ne sont pas nécessairement adjacentes.
Contre-exemple :
Soit f la fonction en escalier
définie sur [ 0 ; 1 ] par :
1;
2
1
2
1
2
1
;01
)(
xsi
xsi
xf
AaAak
AaetAa
kk
122
32
et,nulnon
naturelentiertoutpournt,généralemepluset
n’est donc pas croissante.