un zonage de base (U, AU, A, N), un zonage complémentaire (zoom) sur certains secteurs localisés
(politique de l’habitat, préservation des espaces verts et des paysages, équipements publics, mise en
valeur du patrimoine bâti, protection contre les risques naturels…) et des règles écrites (14 articles
de 1 à 14, dont les n°6 et 7 sont seuls obligatoires)
des annexes (réseau eau potable, réseau eaux pluviales, carte d’assainissement, lotissements,
périmètre DPU, annexes sanitaires, ZAC, PAE, zones de constructions vertueuses …)
Ils sont opposables, à l’exception des constructions temporaires et des permis précaires.
C/ L’élaboration du PLU
1/ Phase amont (arguments justifiant une nécessaire évolution des documents opposables) et
prescription (délibération fixant les modalités de concertation, les conditions de publicité, les
conditions de concertation des personnes publiques associées, le choix du cabinet d’urbanisme…)
2/ Le porter à connaissance demandé à la préfecture (en vue de vérifier la compatibilité du PLU
communal avec les règles de rang supérieur)
Exposé du contexte législatif et règlementaire s’imposant à la commune : loi solidarité et
renouvellement urbain (S.R.U.), loi Urbanisme et habitat (U.A.), loi littoral, lois et décrets Grenelle 1
et Grenelle 2, directive territoriale Alpes du Nord (D.T.A.), schéma de cohérence territoriale (S.Co.T
du Chablais.), servitudes d’utilité publiques –zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique
(Z.N.I.EF.F.), carte Natura 2000, convention Ramsar et inventaire des zones importantes pour la
conservation des oiseaux (Z.I.C.O.),forêts et bois classés, carte des aléas et des risques naturels,
zones de fouilles archéologiques préventives, droit de préemption urbain, droit de préemption « loi
littoral », carte des blocs erratiques, sites inscrits ou classés, diagnostics habitat, déplacements, etc.
3/ Phase des études encadrées par le bureau d’études choisi par la commune,
avec le partenariat de la direction départementale des territoires (DDT, ex DDE), des chambres
consulaires, du conseil général
la population est conviée à donner son avis (réunions publiques, registre en mairie, forum internet)
idem pour les communes limitrophes, le conseil régional, le conseil général, les EPCI, de celui en
charge du SCoT,
4/ Débat sur les orientations du projet de développement durable (PADD) au sein du conseil
municipal 2 mois au moins avant l’arrêt du projet
5/ Son arrêt par le conseil municipal
6/ Les consultations des personnes publiques associées (délai de réponse de 3 mois)
7/ L’enquête publique d’une durée d’1 mois
8/ L’approbation finale du projet éventuellement modifié après l’enquête par le conseil municipal
Directement exécutoire si SCoT approuvé.