Atelier de mobilisation des OSC, CDQ/CVD et des jeunes
sur la réduction des catastrophes naturelles et le
changement climatique.
Thème : « Problématique des inondations dans la ville de Lomé et ses
environs et les enjeux de la COP de Paris »
Nouvelles Alternatives pour le Développement Durable en Afrique
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Termes de Référence
Septembre 2015
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1. Contexte et justification
Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes dans les pays en développement avec un
coût humain et financier sans cesse croissant.
Les aléas tels que les sécheresses, séismes, épidémies, tempêtes, inondations sont des phénomènes
naturelles, à l’inverse des catastrophes. Un contexte défavorable par exemple, un peuplement urbain
irrégulier ou une réglementation déficiente ou peu appliquée peuvent rendre une société plus vulnérable
et moins résistance aux chocs.
L’impact des catastrophes naturelles, en termes de pertes de PIB et de décès, est plus lourd dans
les pays à faible revenu et revenu intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. Parmi tous les décès
attribuables aux catastrophes naturelles enregistrés au cours de la période de 1991 à 2005, près de
neuf décès sur dix sont survenus dans des pays en développement et près d’un quart de tous les décès
ont été enregistré dans les pays les moins développés. Près de 98 % de toutes les personnes touchées
à l’échelle mondiale vivaient dans des pays en développement et un dixième d’entre elles vivaient
dans les pays les moins développés. C’est le cas du Togo, sa capitale Lomé connait ces dernières
années une recrudescence du phénomène d’inondation.
L’agglomération de Lomé, se trouve sur le cordon littoral à l’extrême Sud-ouest de la Région Maritime et
a pour limites l’océan Atlantique au Sud et Aflao qui constitue la frontière Ouest avec le Ghana. Lomé et
son agglomération s’étire vers le nord au-delà d’Agoènyivé et à l’Est au-delà de Baguida. A 6°07’ de
latitude Nord et 01°13’ de Longitude Est, Lomé se trouve à 5m d’altitude minimale, à 10m d’altitude
moyenne et à 30m d’altitude maximale. La ville s’est établie à l’Est en annexant plusieurs villages sur le
cordon littoral et notamment Bè devenu un quartier populeux ; elle a débordé la zone lagunaire
envahissant le plateau de Tokoin. Elle a un climat de type guinéen avec une anomalie pluviométrique
donnant en moyenne 850 à 930 mm d’eau par an. Cependant malgré la faible pluviométrie la ville
connait en chaque saison de pluie des inondations dans certains quartiers.
Entre 1925 et 1992, le Togo a enregistré 60 inondations urbaines et rurales. A partir des années 2000,
la recrudescence de ces inondations touche particulièrement Lomé et son agglomération tous les ans
ayant d’immenses répercussions sur les populations et les secteurs de développement.
A Lomé, les inondations surviennent après des pluies intenses et répétitives. Outre cet principal facteur,
plusieurs autres facteurs sont responsables d’inondations : il s’agit entre autres de l’état des sols, de la
défaillance des infrastructures comme le manque de caniveaux, des canalisations mal construites, du
rôle des populations qui participent à la dégradation des infrastructures d’évacuation des eaux ou
encore de la conception de la ville. Les inondations constituent de nos jours l’une des plus graves et
fréquentes catastrophes naturelles qui touchent tous les continents entrainant des pertes aussi bien
matérielles, économiques, environnementales que humaines. Désormais à chaque saison pluvieuse,
de nombreux quartiers sont envahis par les eaux. Ces inondations, devenues de plus en plus
répétitives, surviennent à chaque fois qu’une pluie tombe.
À partir des années 2000 les inondations sont survenues plusieurs fois au cours de la même année
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Même si les inondations ont lieu de nos jours tous les ans, les plus récentes et les plus spectaculaires
ont eu lieu en 2003, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011. Elles ont détruit des maisons, des infrastructures
routières et ont également provoqué des pertes en vies humaines.
Depuis quelques années, le Gouvernement fait face à ce phénomène d’inondation. Mais le problème
persiste.
A l’aune de la COP 21 à Paris, l’association NADDAF (Nouvelles Alternatives pour le Développement
Durable en Afrique) organise un atelier de réflexion sur la problématique de l’inondation dans la ville de
Lomé et ses environs. Cet atelier permettra aussi de revenir sur la conférence de Paris, faire une
simulation des négociations et sensibiliser sur la protection de l’environnement.
Les présents Termes de Référence précisent les contours de cet atelier.
2. Objectifs
L’objectif général de cet atelier est de contribuer à l’identification des causes et une approche de
solution au phénomène de l’inondation dans la ville de Lomé et ses environs.
Plus spécifiquement, il s’agit de :
Mobiliser les OSC, les CDQ/CVD et les jeunes sur les questions de l’inondation à Lomé ;
Faire un mapping des zones à risque et des catastrophes au Togo à Lomé ;
Relever cinq (5) actions prioritaires à mener avant la saison des pluies qui arrive ;
Mobiliser les jeunes sur la COP 21 et le changement climatique.
3. Résultats attendus de l’atelier
Les OSC, CDQ/CVD et les jeunes ont été exposés à la problématique de l’inondation à Lomé ;
Un mapping des zones à risques à Lomé est disponible
Un plan opérationnel de 5 actions prioritaires est élaboré
Les enjeux de la Conférence de paris sont maitrisés par les OSC, CDQ/CVD et les jeunes.
4. Date, lieu et heure de l’atelier
L’atelier se tiendra le 15 octobre 2015 à la salle MANDELA au CACIT de 8h à 16h.
5. Le déroulement de l’atelier
5.1. Cérémonie d’ouverture
Allocution de bienvenue du coordinateur de NADDAF ;
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Allocution de circonstance du point focal point focal national de la stratégie internationale
des nations unies pour la réduction des risques de catastrophes au Ministère de
l’Environnement et des ressources Forestières »
Allocution du Coordinateur de GNDR.
5.2. Déroulement des travaux
MATINEE
Panel 1
Thème : « Quelles solutions face aux défis du phénomène de l’inondation à Lomé et ses environs »
Intervenants :
Dr ISSAOU Latifou, Géographe, Cadre de la Direction de la Météorologie Nationale
Téléphone : 90268628
TCHINGUILOU Paul. Coordonnateur du projet Troisième Communication Nationale
sur les Changements Climatiques (TCNCC)
Téléphone : 99 90 90 38 Mail : [email protected]
Panel 2
Thème : « Rôle de la société civile et les leaders communautaires dans la prévention et la gestion des
catastrophes »
Intervenants
ADESSOU Kossivi, coordinateur Régional du GNDR ;
TOGBE Roméo, Trésorier du CACIT et membre du CDQ Kangni Kopé
APRES MIDI
Communication 1
Simulation sur les négociations lors de la COP,
Intervenant : Christian Teko FOLLIKOUE, chargé de programme à NADDAF
Communication 2
Les enjeux de la COP de Paris
Intervenant : Séna ALOUKA, Directeur Exécutif JVE
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