Biographie :

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Biographie :
La Blanche
2000 - Formé autour d'un quatre pistes d'emprunt, la Blanche enregistre rapidement une première
démo ; l'idée de départ est simple : de la musique, des histoires… et de l'émotion. Coup de bol, le
premier titre, "Bart à la Pêche aux Coquillages", est immédiatement repéré et diffusé sur France Inter.
Encouragé à poursuivre, La Blanche vole des instruments et compose un album.
2001- Entre temps, le groupe accueille Stéphane, batteur, puis Melle Murer, violoncelliste. En pleine
bulle Internet, la Blanche communique allègrement sur Internet et se forge une réputation numérique
via de décapantes niouzelettres d’informations, la voici promue : « Porte-parole de la Génération
Internet » (sic). La bulle crève, les niouzelettres restent, munitions d'une guérilla promotionnelle
ironique et fauchée.
2002- la Blanche auto produit son premier album, intitulé Michel Rocard en hommage à l'initiateur du
RMI sans lequel la création du disque n'eut pas été possible. Il est mixé par l’excellent Gil Martin à
Bruxelles puis distribué par le label Nocturne. Malheureusement, le jour de la sortie, le groupe perd
son batteur, Stéphane, tragiquement asphyxié dans le garage qui lui sert de local de répétition. Son
passage éclair influencera durablement le son du groupe. La Blanche recrute alors un nouveau
batteur qui, coïncidence, s'appelle lui aussi Stéphane.
Le disque est salué par les médias tandis que "Bart à la Pêche aux Coquillages", "la Piscine"
ou "Sous Marine" prennent le chemin des ondes (France Inter, Férarock, Nova, Mouv', RTL etc.)
Parallèlement, la formation donne des concerts (Francofolies, Chorus des Hauts de Seine, PdB et
salles de concert). Avec une centaine de dates à son actif, la Blanche s'affirme peu à peu comme un
vrai groupe de scène, intense et incarné, entre la personnalité massive du chanteur, Eric la Blanche,
et la troublante présence de Melle Murer, au violoncelle. Cette année-là, après un concert, Colin,
guitariste fondateur du groupe décède lors d'une partie de fléchettes qui tourne mal, victime de la folie
des hommes : Gil Husson le remplace.
2003- Malgré l'absence de budget, Michel Rocard rencontre un bon succès d'estime mais, avec 5000
ex. vendus, la construction de la piscine en forme de guitare dans laquelle le groupe se voyait déjà
barboter doit être reportée... d'autant que fin 2003, Stéphane, second batteur du groupe, se noie lors
d'un entraînement nocturne de triathlon. Qu'à cela ne tienne ! la Blanche décide de recruter un
troisième batteur et décrète que tous ses batteurs devront désormais se prénommer Stéphane, en
hommage aux deux précédents.
2004- Stéphane, troisième du nom, rejoint le groupe. Fin 2004, la Blanche est lauréat du Fair et
prépare son deuxième album lorsque Bart, bassiste historique du groupe, disparaît à son tour, dans
une crevasse lors d'une randonnée alpestre. Fou de douleur (mais conscient du fait que le destin vient
de lui faire économiser un salaire), le groupe décide qu'il ne sera jamais remplacé. C’est pour cela
que, depuis lors, il y a trois bassistes volants dans la Blanche.
2005- L'album est néanmoins enregistré durant l'hiver dans les anciens studio Vogue sous la houlette
du réalisateur Laurent Guéneau. Il ne peut malheureusement achever le mixage, terrassé par
une invraisemblable intoxication alimentaire.
C’est à ce moment que le groupe rencontre le label indépendant « la Manufacture de
Disques ». C’est aussi à ce moment-là qu’Universal choisit de s’intéresser à la Blanche. Le groupe
hésite, tergiverse, mais décide de suivre sa pente naturelle et signe pour l’indépendance.
2006- Il ne reste plus alors qu’à finir les mixes, que Gil Martin, sorcier du premier album, prend en
charge (au péril de sa vie). La sortie du disque est prévue en octobre 2006. Sauf accident, bien sûr…
Epilogue : « Disque d’Or » aura mis plus de deux ans à naître. Il est à l’image de sa gestation :
mouvementé, multicolore, insoumis, désabusé, plein de cynisme et de grosses guitares (pour
faire genre), de tendresse et de violoncelle (pour plaire aux filles). Il parle du beau sexe (« la
Mienne »), de tabassage médiatique (« la Mort à Johnny »), d’un vélo légendaire (« Adélaïde »),
d’un Faust gigolo (la Croisée), d’un Candide extra-terrestre (« le Martien à Grosse Tête »), des
méandres de la conscience (« la Maison Close ») bref, de la vie (« Alcoolique »), de la mort
(« Allongé dans un Pré en Automne ») et, plus largement, de la comédie humaine.
*
En même temps, il ne faut pas croire tout ce que racontent les artistes dans leur biographie.
Album « Disque d’Or » - Sortie le 03 Novembre 2006
La Manufacture du disque 
Eric la Blanche
Chanteur survivant, auteur, compositeur, arrangeur, emmerdeur (Lyon)
Après un parcours mouvementé, en vrac : vendeur, rédacteur de documentaires, journaliste, gagman
(notamment « un gars, une fille »), voyageur, mannequin, fondateur de start-up, chômeur puis RMIste,
Eric décide, à 30 ans, que « ça commence à bien faire » (sic). Il plaque tout et revient à ses premières
amours : les lettres et la musique.
Ce parcours atypique a été influencé par les longs mois passés à l’hôpital, en tête à tête avec la maladie,
à 21 ans. Restent cette distance ironique qui imprègne les textes et une farouche volonté de vivre en
accord avec soi-même.
Et d'être liiiiibre.
Mademoiselle Murer
Violoncelliste diaphane - bassiste (Strasbourg)
Concertiste issue du classique et du contemporain, Raphaèle est à la scène un personnage troublant, à la
fois angélique et sulfureux. Curieuse de nouvelles expériences, elle décide de se lancer dans la chanson
après un concert des Têtes Raides et, depuis, joue dans plusieurs formations tout en collaborant avec des
comédiens et des danseurs. Elle pratique aussi les arts martiaux et enseigne la musique aux petits
enfants.
Christophe B.
Guitariste atmosphérique - bassiste (Lyon)
Footballeur émérite, Christophe abandonne la compétition à 16 ans, suite à une faute commise sur sa
cheville droite par un jeune inconnu dénommé Thierry Henry. Promis ensuite à un avenir de voyageur,
Christophe se sédentarise pourtant à Paris avant de triturer une guitare électrique. Il s'amuse depuis à
semer des ambiances atmosphériques, distribuer des riffs teigneux et voyager entre guitares électrique,
acoustique et basse. Christophe compose aussi des musiques de films sous le pseudonyme de Kitso.
Monsieur Cargnino
Batteur - sampleurs (Avignon)
Musicien éclectique, Stéphane pratique aussi bien l'humilité de la chanson que l'effervescence du raï ou la
densité et les sonorités du rock. Il est intervenu auprès de différents artistes aux baguettes ou au
sampleur. Afin de conserver à la Blanche la forte crédibilité rock qui est la sienne, il meurt souvent.
Gil Husson
Guitariste électro-cabalistique - bassiste (région parisienne)
Gil abandonne vite une carrière dans l'enseignement pour peaufiner les musiques improvisées, le jazz, le
funk, le rock. Egalement régisseur sons & lumières de théâtre, veilleur de nuit, joli-cœur, ambianceur en
hôtel quatre étoiles et prof de guitare.
La Newslettre
Objet numérique envoyé par e-mail à de malheureux innocents plus ou moins triés sur le volet et qui, sous
prétexte de faire la promo du groupe, disserte sur, en vrac, « la taupe comme animal totem chez les Sioux
», « le bracelet de force du chanteur de Kyo », « une pétition pour soutenir financièrement les actionnaires
des majors pendant la crise de l’industrie du disque » ou « ces coquetiers horizontaux qu’on fait sauter
entre des sortes de petites cannes à pêche attachées entre elles par un fil ».
Il est, en outre : « impossible de s’en désabonner, pour différentes raisons et contrairement à la loi »
Bref, la niouzelettre de la Blanche est un splog (spam et blog) branleur et irrévérencieux, qui reçoit à la
fois les louanges de ses victimes et les honneurs de la presse… la seule correspondance électronique à
« rudoyer son groupe ethnique » (déchirer sa race ndlr).
http://www.lablanche.org/newsletter_archives.php
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