toutes manifestations d’approche. Il pleure parce qu’il veut ses parents (s’ils arrivent
l’enfant se calme)
- Le désespoir : Phase de découragement. Il donne l’impression de s’adapter à la
situation et la détresse ressurgit lorsque les parents réapparaissent.
- La dépression : C’est un stade de refus. L’enfant refoule ses sentiments : régression
des acquisitions, dans le développement psychomoteur. Régression normale lors d’une
hospitalisation, tout redevient normal au retour à la maison. Au moment de la visite
des parents, l’enfant va les ignorer.
Tout ceci va dépendre des conditions de l’hospitalisation, de sa durée, de l’âge de
l’enfant, de sa relation avec ses parents et de la disponibilité de ces derniers.
Plus l’enfant est préparé de ses parents, plus les troubles seront importantes. Plus les
hospitalisations sont longues et/ou répétées, plus les répercutions sont importante
Les enfants présentent des séquelles lors d’hospitalisation de longue durée :
- Psychopathologiques : Troubles alimentaires (anorexie simple ou mentale On peut
avoir recours à la nutrition parentérale), troubles digestifs (vomissements, diarrhées,
constipation), troubles du sommeil (insomnies précoces surtout si l’hospitalisation se
fait d’urgence et que l’enfant n’est pas préparé), troubles du développement (retard à
la marche…), instabilité, hyper-excitation, régression dans l’acquisition du langage,
dans la propreté.
Ces signes sont pathologiques parce qu’ils se trouvent en dehors de toute clinique, il n’y a pas
de causes pathologiques
- Liées au retour à la maison : Indifférence, manque de confiance envers les parents,
caprice, colère…
- Troubles psychologiques lointains : Difficulté à créer des relations, immaturité
L’hospitalisme : c’est une manifestation de traumatisme intense liée à la séparation
avec les parents. L’enfant est prostré dans son coin, il n’appelle plus, tourne le dos à tout le
monde, s’arrête de manger. Il s’enfonce dans la dépression. L’enfant doit rentrer le plus tôt
possible à domicile.
III) Le rôle des équipes soignantes dans la prévention des carences affectives
Soigner en tripartie : relation entre l’enfant, les parents et les soignants
On ne peut pas supprimer la détresse d’un enfant hospitalisé, mais on peut la diminuer
en ayant des qualités d’accueil, d’information et de relation.
Cohérence de soin entre les différents soignants, but commun à tout le personnel.