Qu’est-ce qu’une économie de marché ?
Les marchés reviennent-ils toujours à l’équilibre ?
INTRODUCTION :
Question de l’équilibre, pas si net que ça. Qu’est-ce que l’équilibre : » l’état d’une entité au
repos, ou dans laquelle les forces agissant s’annulent de sorte qu’il n’y a aucune tendance au
changement », Samuelson. Aucune force pour annuler le système ou s’annulent les unes les
autres. (pendule).
Jusqu’à maintenant, étude de l’équilibre partiel. Réalité des marchés : ensemble. Quand
examen de l’ensemble des marchés : équilibre général. Equilibre simultané sur l’ensemble des
marchés. Vieille idée, réflexion que si un marché est en déséquilibre, cela se rapporte sur les
autres marchés.
Boisguillebert, Hisnard (Traité des richesses, 1781) recherche d’une sorte de formulation
mathématisée de l’équilibre. Traverse tte la réflexion économique.
Formulation la + célèbre : Quesnay avec le tableau des physiocrates où il essaie de représenter
une circulation dans l’économie qu’il faut essayer d’examiner.
Walras, 1ère formulation équilibre général.
Existe-t-il un seul marché qui va revenir à l’équilibre ?
Est-ce qu’il est possible d’avoir un équilibre simultané sur tous les marchés ?
Est-ce qu’il y a un mécanisme qui permette d’aller vers cet équilibre ?
Si oui, est-ce que cet équilibre général fournit l’allocation optimale au sens de Pareto ?
I) Les économistes néoclassiques ont montré sur la formation d’un équilibre
général était possible et assurait une allocation optimale des ressources au
sens de Pareto.
1) L’équilibre simultané de l’ensemble des marchés résulte u processus d’échange.
A) L’équilibre simultané sur les marchés est rendu possible par les échanges.
En effet, qd on regarde cmt fonctionne le processus d’échange on comprend cmt se fait
l’équilibre.
La boîte d’Edgeworth :
Une personne, 2 biens puis 2ème individu dans l’autre sens car une certaine quantité de bien 1
figurée par axe horizontale, ce qui reste est pour l’autre individu.
VOIR SLIDES
Imaginons que dotation initiale soit W. Individu B possède en bien 1 et 2 est lecture par
rapport axes 1 et 2.
En ce point W passe à la fois courbe d’indiff rouge et bleue : point d’utilité pour et B. Zone
dans laquelle els 2 individus verraient leur situation s’améliorer.
Au point M la courbe bleue passerait par le point N. Le point N est possible et est préférable
pour les 2 Passer de M à N : échange, renonce à une quantité de bien 1 qu’il donne à
l’individu B, les deux individus voient leur situation s’améliorer. Pourquoi N plutôt qu’un
autre ? Aucune raison, peut se reconstruire avec un autre point. Je prends n’importe quel point
de départ, n’importe quel point dans la lentille est meilleur pour les deux.
Lentille est de plus en plus petite et je finis par tomber sur la tangence.
L’idée c’est que par l’échange volontaire on arrive à l’allocation optimale des ressources
paretien. Une fois le point de tangence atteint, on ne peut plus changer.
On ne peut plus améliorer la situation des 2 à la fois.
Idée formation équilibre partiel peut permettre en la généralisant de considérer que
l’allocation optimale est possible.
B) L’extension de ce raisonnement à l’ensemble des marchés conduit à définir les
conditions de formation de l’équilibre général :
Walras : L’équilibre général sur l’ensemble des marchés est possible.
Généralisation de ce qu’on a dit à plusieurs marchés.
On reprend la boîte avec point W, dotation initiale de bien 1 et 2.
On s’aperçoit qu’on peut faire passer une droit qui est tangente aux courbes d’indiff rouge de
A et bleue de B les plus élevées possible. Cette droite va refléter les demandes des 2 acteurs.
Demande brute : 7, dotation initiale : 5, demande excédentaire : 2. Si il y a une demande
excédentaire de 2, on va voir ce qu’il va devoir donner en échange d’un autre bien pour
récupérer cette demande excédentaire.
Pour aller vers un point plus satisfaisant, on peut calculer la demande nette de chacun des
acteurs sur chacun des marchés, avec toujours l’hypothèse que cette demande nette va
dépendre de ce qui se passe sur les autres marchés. Quand je suis sur le marché des carottes et
des poires, ma demande brute donne lieu à une demande excédentaire. Combien je vais devoir
abandonner de poires pour avoir plus de carottes ?
Interdépendance fait que les dotations initiales des individus ne suffisent pas pour déterminer
quel sera le taux d’échange. Dans quelles conditions on est capable d’arriver sur chacun des
marchés à la situation dans laquelle le taux d’échange atteint un optimum de Pareto.
Loi de Walras : en fait l’équilibre est possible : Si il y a n marchés, l’équilibre sur n-1 marchés
garantir l’équilibre sur n marchés.
Si on a l’équilibre sur le marché des poires, pommes et bananes, on a aussi l’équilibre sur le
marché de l’argent.
Si le marché des pommes est équilibré, celui des poires le sera aussi.
S’il y a trois biens dont l’un sert de numéraire (pièces d’or), l’équilibre sur deux marchés
garantit que le marché des pièces d’or est équilibré aussi.
Texte de Schumpeter. Important car conduit Walras a dire que finalement on a le même
nombre d’équations que d’inconnues.
3 biens : pommes, poires et or. On pourrait dire que tout est indéterminé. Walras dit qu’il n’y
a que deux inconnues, donc autant d’inconnues que d’équations donc il y a une solution.
Dès lors qu’un des biens sert de numéraire à un des autres fait que le nombre d’inconnus est
réduit de 1 et donc le système a une solution, existence probable d’un équilibre.
La critique :
Il suffit pas qu’il y ai le même nombre d’inconnues que d’équations pour les résoudre. Parfois
situations beaucoup plus compliqués. Raisonnement trop rapide. Une fois qu’on a avancé sur
cette idée, on s’est rendu compte que la généralisation n’est pas toujours possible.
Savoir si cet équilibre est optimum ou pas.
2) L’équilibre concurrentiel obtenu par le biais du processus d’échange est un équilibre
paretien.
A) La réalisation de l’équilibre général permet une allocation optimale des ressources.
CF GRAPH
On a vu qu’on trouve l’optimum si on part de W.
Si on part d’un autre point ? Ex : on part de 0, A n’a rien, l’autre a tout : on ne peut pas
améliorer la situation de A sans détériorer celle de B : est aussi un point parétien.
En partant n’importe où dans le graphique, on va trouver d’autres équilibres parétiens.
Courbe verte donne toutes les situations optimales selon les dotations initiales. Selon les
dotations initiales choisies, obtention courbe verte qui est la courbe des contrats, que laquelle
se situe le contrat d’arrivée.
Isoquantes : courbe rouge trace kle fait que quel que soit le point sur lequel on se situe sur
cette courbe, on produit la même quantité avec des facteurs de prod qui varient.
On a définit une courbe de contratt pour définir les échanges entre conso.
On définit une autre sorte de courbe de contrat entre poducteurs sur les facteurs de prod. Elle
me donne la frontière des possibilités de prod qu’on a déjà vue.
Pour chacun des producteurs, le maximum de ce qu’il peut produire est l’idée de la frontière
des capacités de prod.
Idée simple que l’échange permet l’allocation optimale des ressources.
CF GRAPH slide 217.
Idée qu’il est possible de trouver par l’échange de trouver un équilibre partiel entre deux
biens. On est arrivé au bout, point de tangence, on ne peut plus bouger.
2ème tps : ce qui est vrai pour 2 biens est-il généralisable ?
Réflexion de Walras, boîte à n61 dimensions donc oui on peut s’en sortir, système
d’équations simultanées.
Ensuite, on se pose la question de savoir si cet équilibre permet une allocation optimale des
ressources : courbe des contrats conso et producteur. On a constaté que courbe des contrats
était en fait frontière des possibilités de production qu’on avait déjà obtenue.
Graph : on a ce qui sera produit. On va répartir entre les deux individus les biens : courbe des
contrats. On est bien dans une situation dans laquelle on a un équilibre possible, qui en + est
une allocation optimale.
B) Ce lien entre équilibre concurrentiel et équilibre parétien a été formalisé par les deux
théorèmes de l’économie du bien-être :
Théorèmes de l’économie du bien-être :
Enoncé des deux théorèmes :
- L’allocation d’équilibre réalisée grâce à un ensemble de
marchés concurrentiels est nécessairement efficace au sens de Pareto. Autrement dit, la façon
dont les différents biens sont alloués aux différents acteurs grâce à un ensemble de marchés
concurrentiels est nécessairement efficace au sens de Pareto cad que cette allocation est
obligatoirement un optimum de Pareto. Une fois l’équilibre atteint, on obtient un optimum de
Pareto. Quel que soit le point de départ, si on laisse fonctionner le marché de façon
concurrentielle, on obtient forcément un équilibre qui correspond à une allocation optimale
des ressources au sens de Pareto. Idée qu’il n’y a aucun autre équilibre qui soit préféré par
l’ensemble des acteurs. Equilibre contesté par personne car est le meilleur que chacun puisse
espérer. C’est ce qui justifie l’utilisation du marché dans une société.
Par cette procédure, avec une dotation initiale, la mécanique du marché nous conduit à
quelque chose qui n’est contestable par aucun des acteurs. Justification idéologique très
puissante du fonctionnement du marché. Fait avancer tout le monde jusqu’à un point où l’on
ne peut faire mieux. Tout le monde y gagne, même si tout le monde ne gagne pas la même
chose.
Idée qu’il y a du gain dans l’échange.
- 2ème théorème : Sous un certain nombre de conditions (agents
ont préférences convexes cad normales par ex. transitives), il existe toujours un système de
prix tel que toute allocation efficace au sens de Pareto soit un équilibre de marché.
Non seulement le marché me conduit à une allocation efficace, mais en + toute allocation
efficace est permise par un système de prix qui me permet de l’atteindre.
Implications du 1er théorème :
Si chacun cherche à maximiser son utilité, alors le marché lui donne une allocation efficace au
sens de Pareto. Choix décentralisés, chacun fait ce qu’il veut dans son coin. Si oui, procédure
de marché me conduit à un optimum.
En laissant chacun des conducteurs faire ce qu’il veut sur la place de la Concorde, on aura un
système efficace.
2ème théorème : pas la peine police et feux rouges, car il y a un système de choix décentralisés
qui permet d’atteindre un optimum. Toute allocation efficace au sens de Pareto est un
équilibre de marché. Autre implication : on obtient une allocation optimale par le système de
prix, quelle que soit la distribution initiale.
Fondamental, car théorise la séparation entre l’allocation et la distribution. Quelle que soit
l’inégalité de la dotation initiale, le marché conduit à une répartition optimale. L’économie
s’occupe de l’allocation alors que de savoir si la dotation initiale est correcte est une question
politique. Pensée libérale. Le marché fournit une allocation optimale quelle que soit la
dotation initiale. Quelle que soit l’allocation trouvée, on a un système de prix qui conduit à
cette allocation.
Sert de fondement à la version pure de l’économie de marché. Fonde un équilibre qui est
optimal, qui n’interfère pas avec les dotations initiales et les processus de prix. Exemple
concret : Quand on met en place la PAC, on décide que l’on veut subvenir aux besoins des
agriculteurs et donc améliorer leurs revenus mais on décide à tort dirait un libéral de le faire
par les prix (on fausse le système des prix) alors qu’il faut laisser le marché agricole
fonctionner comme il est qui nous fournira à l’arrivée une allocation optimale. On a modifié
les prix pour que les agriculteurs soient rémunérés par les prix.
PAC est non-sens économique au sens propre.
Les deux théorèmes de l’éco du bien-être. Choix dotations initiales dépend du politique.
II) L’apparition des déséquilibres persistant sur le marché du travail a initié et
nourri la critique de l’équilibre néoclassique des marchés.
1)La critique de l’analyse néoclassique des marchés en terme d’équilibre souligne
l’instabilité de l’équilibre général t met en évidence la possibilité du déséquilibre.
A) La critique keynésienne de l’équilibre néoclassique s’articule autour de la
contestation du tâtonnement walrasien.
1ère Critique : Clower. Pour que le marché walrasien existe, cela suppose que tout le monde
soit rassemblé dans le même lieu. N’est pas vrai (sauf bourse, marché). Aucun marché ne
réunit dans le même lieu les offreurs et les demandeurs, et même quand c’est possible il n’y a
pas de commissaire priseur (ex : marché aux puces).
Même si tout cela existait, quand les conditions changent on n’arrête aps les échanges pour
recommencer à zéro et renégocier les nouveaux prix d’équilibre.
Les échanges de l’après-midi ne vont pas remettre en cause les échanges du matin. Il faudrait
que le marché soit ouvert avec des données et immédiatement fermé. On passe notre temps à
faire des échanges à prix faux, qui ne sont pas les prix d’équilibre. Conséquence : au bout du
compte, il y a un déséquilibre qui se reporte sur les autres marchés.
Offres et demandes « notionnelles » contre offres et demandes effectives (celels qu’on a sur le
marché).
Notionnelles : ce que seraient les offres et les demandes à tel ou tel prix. Clower nous dit que
toutes les offres et les demandes sont notionnelles, cad qu’elles indiquent ce que les agents
seraient prêts à offrir en fonction de différents niveaux de prix. Ce qui sest passé vraiment de
correspond pas aux notionnelles. Ex : cinéma, ajustement par quantités et non par prix. Une
demande effective de 100 personnes va être satisfaite pour 10 euros la place. Le prix ne va pas
augmnter, même si il y a 100 personnes encore dans la queue.
Toute la théorie néoclassique repose sur des offres et demandes notionnelles, ce que les
consommateurs seraient prêts à payer. Mais le marché ne va pas s’équilibrer, les cent premiers
arrivés vont avoir la place. Offre effective est de 100 places, elle ne bouge pas. La courbe de
demande varie pas selon les prix mais selon les quantités.
Transmission déséquilibres selon marchés : les 100 qui ne sont pas allés au cinéma, vont aller
faire autre chose.
Critique d’essence keynésienne.
B) La démonstration par Arrow et Debreu de la possibilité d’existence d’un équilibre
général ne garantit pas que les mécanismes de marché permettront d’atteindre et de
maintenir un tel équilibre.
Le théorème de Arrow et Debreu :
Question : est-ce qu’on a les mécanismes pour atteindre cet équilibre.
Renvoi à l’idée de Walras : invente concept commissaire priseur pour que puisse coller, ne
veut pas dire que cette mécanique se mette effectivement en place dans la réalité. Il y a des
conditions nécessaires à l’existence d’un équilibre mais ces conditions ne suffisent pas. Pas de
discontinuité dans les courbes d’offre et de demande.
On n’est pas en situation de CPP.
Il faut des marchés complets : un marché pour chaque bien mais à tout moment, on a un
marché des pommes pour aujourd’hui mais aussi un marché des pommes pour demain
(possibilité de faire des contrats futurs). Tous les marchés futurs existent, marchés à terme.
Il faut que les agents aient une dotation initiale non nulle.
Il faut que les courbes d’indifférence soient convexes (biens imparfaitement substituables).
Il faut des rendements d’échelle décroissants.
Il n’y a pas de coûts fixes de fonctionnement du système Pareto : même les échanges les
plus minimes doivent se faire.
Arrow et Debreu : il y a effectivement un équilibre général mais sous des hypothèses très
fortes qui ne se retrouvent pas dans l’économie réelle.
Le théorème Sonnenschein-Mantel-Debreu :
Hypothèse de substituabilité brute et demande nette des biens: su les courbes de demande,
pour que ça marche, il faut que quand le prix baisse la demande nette augmente, l’offre nette
diminue et c’est ce qui permet d’arriver à l’équilibre. Pour que sur la courbe de demande ça se
passe comme ça, il faut que l’effet de substitution soit supérieur à l’effet de revenu. Si quand
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