JR/Relations Extérieures
DGA IRE 04072014
L’ ESS pourra tout à fait reconnaître comme entreprise en faisant partie le
secteur de service à la personne mais je ne vois pas pourquoi nous aurions fait
une exception juste pour ces services essentiels qui sont apportés aux
populations sur l’ensemble de nos territoires. Il pourra bien entendu y avoir
une reconnaissance des entreprises de services à la personne par l’ESS du
moment qu’elles rempliront les critères définis. Il n’y a pas d’exclusion pour ce
secteur d’activité mais nous ne pouvons privilégier une activité par rapport à
une autre. Nous avons fait le choix qui nous semble sage et qui nous permet de
nous inscrire dans l’avenir c'est-à-dire avoir un certains nombres de critères
qui permettent en effet d’inclure au fur et à mesure de nouvelles entreprises
dans ce secteur qui est dynamique.
Développement des Unions d’ESS :
Le débat n’est pas pour l’instant assez mûr, mais pour autant, nous allons le
continuer. En effet ce débat n’est pas clos. Le gouvernement remettra un
rapport au parlement sur ce sujet en vue de faire avancer cette structure
méconnue de l’ESS et placée au sein de la loi sur la coopération.
L’exemplarité sociale de l’ESS :
Il s’agit d’un Instrument facilitant la montée de l’échelle sociale des salariés.
C’est un point qui est vraiment significatif et que nous devons mettre en avant
c’est à dire que chaque salarié puisse progresser et que du fait de son
implication il ait la possibilité de gravir les échelons et avec un emploi qui
correspond à son investissement, à sa volonté d’être.
Le guide des bonnes pratiques :
Celui-ci souligne cet aspect d’exemplarité sociale nécessaire dans les
entreprises d’ESS et c’est une très bonne nouvelle que ce secteur puisse être
reconnu comme le point du progrès social.
Les scoops :
Je ne peux admettre que les mesures substantielles relatives aux scoops ou par
le droit d’information préalable aux salariés puissent être un frein à la
transaction ou au développement de nos entreprises. Nos entreprises sont
constituées de chefs d’entreprises et de salariés et peuvent travailler en toute
transparence et en toute concertation. Je pense que ce qui est nécessaire c’est
de se faire confiance. Dans une entreprise chacun à son rôle et c’est aussi être
respectueux du droit des salariés que de permettre ce qui se passe souvent à
savoir la reprise par les salariés de l’entreprise qui peut ainsi durer et perdurer.