Alengrin Thomas Mercredi 29 avril 2009
Geraghty Kim
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Introduction
La croissance économique n’est pas un processus complètement régulier. Autour du trend de
croissance, l’activité économique connaît des variations considérables. Elle passe par des
périodes de croissance et de ralentissement, qu’on appelle cycles économiques et qui peuvent
varier en importance. L’étude des cycles économiques a commencé vers la fin du XIXe siècle
quand les économistes ont découvert des phases d’expansion qui se produisent à peu près en
même temps dans de nombreuses branches, et qui sont suivies de crises, de contractions et de
reprises toutes aussi généralisées. Pendant ces différentes périodes et selon les besoins et la
volonté, les politiques budgétaires vont encourager ou tenter de compenser ces cycles. Ce sont
des politiques pro ou contra cycliques.
I. Cadrage théorique
Pro-cyclisme : accentuer les fluctuations propres à l’économie
Contra-cyclisme : atténuer ces fluctuations
A] Concepts
1. Le solde conjoncturel vs le solde structurel
- Le solde conjoncturel est la partie du solde budgétaire qui est liée à la conjoncture. Ce
solde s’améliore en bonne conjoncture et faiblit en mauvaise conjoncture. En plus de ce
solde, la politique budgétaire peut faire varier une autre partie du solde qui est alors dite
structurelle. Le solde conjoncturel est nul lorsque l’écart de production (voir ci-dessous)
est nul. On a donc : solde structurel = solde effectif – solde conjoncturel.
2. L’écart de production (output gap) ou comment se situer par rapport au cycle
- Comment faire pour savoir si la conjoncture actuelle correspond à une période de
croissance économique ou au contraire à une période de ralentissement ou de
récession ? L’écart de production (output gap) mesure l’écart entre le PIB potentiel et le
PIB réel et permet donc de différencier les cycles de croissance des cycles de
ralentissement (écart négatif : cycle de ralentissement, on est en dessous du PIB
potentiel ; écart positif : cycle de croissance, on est au-dessus du PIB potentiel).
3. Les stabilisateurs automatiques vs les politiques discrétionnaires
- Il existe un certain nombre de « stabilisateurs automatiques » ancrés dans l’économie. Il
s’agit globalement de législations ou taux d’impôts déjà existants contribuant à pousser
l’économie dans un sens pro ou contra cyclique. Ces stabilisateurs se doublent ensuite de
politiques discrétionnaires, c'est-à-dire les changements (nouvelles lois, changements de
taux) effectués par réaction à la conjoncture économique du moment en vue d’avoir un
effet pro ou contra cyclique. Les politiques discrétionnaires comportent donc un
caractère volontaire et peuvent être attribués à un gouvernement en particulier.
B] Politiques
1. La politique budgétaire : la politique expansive vs la politique restrictive
- Une politique budgétaire expansive implique une augmentation des dépenses publiques
qui peut être ou non accompagnée d’une baisse d’impôt (pour stimuler la demande et
augmenter le pouvoir d’achat des habitants). Une politique restrictive au contraire