Séméiologie urologique.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
INFECTIONS DE L’APPAREIL URINAIRE
- L’infection urinaire est un mauvais terme il faut parler d’infections de l’appareil urinaire.
- Le problème n’est pas l’infection des urines mais l’infection de l’appareil urinaire.
I. Les microbes
- Escherichia Coli (GRAM -) est le microbe le plus fréquent.
- Ce microbe provient :
o Le plus souvent de l’appareil digestif.
o D’une septicémie.
- Il pénètre de l’appareil digestif dans appareil urinaire due fait de la proximité périnéale.
- La recherche de microbe dans les urines (ECBU) doit se faire sur un examen bien fait :
o Nettoyer le méat urétral avant d’uriner. Pour cela il faut décalotter complètement le
gland et écarter les petites et les grandes lèvres.
o Ne pas prendre les premières gouttes : l’uretère distal est souvent colonisé par la flore
vaginale, flore anale, etc.
o Recueillir les urines dans un flacon stérile.
o Apporter rapidement le flacon au laboratoire. Si possible faire le prélèvement au
laboratoire.
Parfois les résultats d’un ECBU est à l’origine de la présence de microbe et pas de leucocyte. Il
faut donc se méfier des conditions de prélèvent d’urine.
II. Diagnostic clinique et biologique des infections urinaires
- Fièvre ou non :
o Fièvre si : infection d’un parenchyme (rénal, testicule, prostate).
o Pas de fièvre si : infection de la vessie (cystite).
- Trouble mictionnel.
- Pyélonéphrite aigue : infection du rein.
o Lombalgie aigue brutale.
o Infection des urines.
o Le patient a-t-il un obstacle sur les voies urinaires (pyélonéphrite aigue obstructive ou
non) ?
- Urétérite :
o Infection de la paroi urétérale
o N’entraine de symptomatologie aigue d’infection ;
- Cystite aigue (infection de la vessie).
o Brûlure mictionnel.
o Pollakiurie.
o Urgenturie.
o Plus fréquent chez la femme que chez l’homme.
o Fièvre :
o Absente chez la femme.