- Le mélange prend une coloration brune (I).
Cette coloration est caractéristique de la présence en solution aqueuse de diode
I2. Le diode est donc un des produits de la réaction étudiée.
- On rajoute du cyclohexane, solvant organique incolore, dans le tube à essai.
Celui-ci, non miscible avec l’eau et moins dense, forme une phase organique
supérieure.
Après agitation et décantation, on observe une phase aqueuse inférieure de
coloration jaune et une phase organique supérieure de coloration violette (II).
La coloration violette de la phase organique est due au diode, beaucoup plus
soluble dans le cyclohexane que dans l’eau et qui ait donc « passé » de la phase
aqueuse à la phase organique (on a effectué une extraction par solvant).
Ceci confirme la présence de diode.
- On introduit ensuite quelques gouttes de soude dans la phase aqueuse de
couleur jaune. On observe alors la formation d’un précipité vert (III).
Ce précipité est caractéristique de la présence en solution aqueuse des ions fer
II Fe2+.
Fe2+(aq) + 2 OH-(aq) = Fe(OH)2 (s)
hydroxyde ferreux (précipité vert)
Les ions fer (II) Fe2+ sont donc produits par la réaction étudiée.
3. Equation chimique (équation bilan) de la réaction.
Les produits de la réaction sont le diode I2 et les ions fer II Fe2+.
Compte tenu de la loi de conservation des éléments chimiques, les réactifs sont donc les
ions iodures I- et les ions fer III Fe3+ ( les ions K+ et SO42- sont « spectateurs ») .
On en déduit l’équation bilan de la réaction chimique :
2 I- (aq)+ 2 Fe3+(aq) = I2 (aq)+ 2 Fe2+(aq)
4. La réaction d’oxydoréduction.
4.a. Les demi équations d’oxydoréduction.
- Le « passage » de l’ion Fe3+(aq) à l’ion Fe2+(aq) peut s’interpréter par le gain
d’un électron par l’ion Fe3+ :
Fe3+(aq) + e- = Fe2+(aq)
Cette écriture correspond à une demi réaction d’oxydoréduction.
L’ion Fe3+ peut capter (gagner) un électron, c’est un oxydant.
Inversement l’ion Fe2+ peut perdre un électron (en se transformant en ion
Fe3+), c’est un réducteur.
Les ions Fe3+ et Fe2+ forment un couple oxydoréducteur, que l’on écrit sous
la forme Fe3+(aq)/Fe2+(aq), en plaçant l’oxydant (Fe3+) « en premier ».