posés, nous obtenons l’habitus du raisonnement et de l’intelligence qui devient attentive
dans la durée, dans la promptitude, dans la recherche de la vérité.
Si nous avons cette attention prompte, facile et suave, notre intelligence est contemplative.
L’intelligence de l’homme est capable de tout comprendre, même les mystères surnaturels
de Dieu. Pour contempler, trois vertus sont liées à l’intelligence :
1. la vertu d’intelligence permet de toucher l’intérieur intangible et invisible caché sous le
visible. Si nous ne sommes pas intelligents, raisonnables, si nous n’avons pas les vertus,
comment allons-nous toucher la vérité de la personne qui est en face de nous, comment
allons-nous lire de l’intérieur la vérité intangible de l’autre ? Si nous n’exerçons pas notre
intelligence pour que nos actes soient vrais, notre vérité sera sans amour, captative, basée
sur nos opinions et nos impressions. La vertu d’intelligence nous permet de découvrir des
vérités simples et immuables. (cf Aristote, le maître de la sagesse de l’intelligence)
Nous ne sommes plus soumis à nos impressions, du style « j’ai l’impression que je ne
l’aime plus », ou « j’ai l’impression que je perds la foi »… Il n’y a plus d’opinion, mais la
recherche de la vérité. Dans le premier habitus, nous avons touché la vérité, donc nous
pouvons la reconnaître à travers les actes que nous faisons. Nous coopérons à ce génie de
l’humanité pour Dieu.
Nous devons écouter attentivement le catéchisme, lire la bible à mi-voix, continuellement,
pendant une demi-heure (ce qui donne l’indulgence plénière
).
Il faut aimer la vérité infaillible, la doctrine morale et mystique infaillibles de l’Eglise,
pour rentrer dans l’état de purification puis d’illumination.
Si notre cœur spirituel n’a pas les vertus, nous ne pouvons pas aimer, entrer en amitié
profonde avec quelqu’un, même si nous sommes très amoureux. Sans les vertus naturelles
et surnaturelles (qui complètent les verts naturelles - humanité éternelle -), la communion
des personnes est impossible, notre cœur humain ne peut pas aimer.
2. la vertu de science : qui fait que nous connaissons la vérité par le travail, nous sommes
passionnés de chercher la vérité, nous aimons comprendre très vite ce que dit saint Thomas
d’Aquin, ou le catéchisme.
Voir le livret blanc de Père Nathan sur la confession (p. 147)
Notes de pèlerinage sur l’indulgence plénière : l’acte de charité regroupe 5 amours en un seul acte : beaucoup d’amour pour
Jésus crucifié, pour le corps mystique de Jésus, pour l’univers, pour les autres (humanité), pour soi-même. Mais un acte de
charité surnaturellement parfait est un miracle ! L’indulgence plénière reprend ces 5 amours séparément :
1. Acte d’amour vis à vis de Jésus : communion, en faisant un acte de ferveur le plus grand possible
2. Acte d’amour pour l’Eglise : prier au nom du Pape, en se mettant dans la peau du Pape, en disant par exemple un Pater, un
Ave Maria, un Gloria.
3. Acte d’amour pour tout ce qui a été créé par Dieu : acte d’adoration (se plonger dans la Joie de Dieu et y mettre toute la création).
4. Acte d’amour pour l’humanité : l’œuvre de l’indulgence (ici, récitation de l’Hymne acathiste).
5. Acte d’amour pour soi-même : l’obtention de cette indulgence (réparation). Jésus a déjà tout réparé : il nous suffit d’accueillir
sa réparation.
L’Eglise fait un seul bouquet de ces 5 points, complète ce qui manque et délivre l’indulgence, pour moi, ou pour tout membre défunt de ma
famille : les conséquences de mes fautes (ou des leurs) sur les autres sont effacées. Les œuvres de l’indulgence plénière sont la récitation du
l’Hymne acathiste, le chapelet des mystères glorieux à 3 ou 4 (avec l’intention de recevoir l’indulgence), l’adoration du Saint Sacrement au
moins ½ heure, le chapelet des mystères glorieux devant le tabernacle s’il est fermé, une messe de première communion, la lecture de la Bible
à mi-voix pendant ½ heure…