L’observation du comportement :
Développées par les théories cognitivo-comportementales, mais d’utilisation +
large. Investigation et évaluation du comportement concret passé et présent,
description et analyse (questionnaires, auto-observation,…).
A partir du moment où on demande à quelqu’un de faire un registre de certains
comportements, leur comportement change.
Le jugement clinique :
Hubert (1987) : le clinicien n’est pas aussi bon juge qu’il le croit lorsqu’il s’agit
de sa propre activité (des facteurs de distorsion et d’erreur peuvent jouer à toutes
les phases du processus).
Pour améliorer le jugement clinique :
- travailler sur les idées reçues, les facteurs affectifs (sur
l’information qu’on reçoit) : rechercher une information
scientifique
- utiliser un langage explicite, précis, scientifique
- le problème de la surestimation des facteurs internes à l’individu
(personnalité, conflits internes) par rapport au contexte, aux
déterminants externes
- le suivi, le contrôle et la comparaison critique
Les critères cliniques aident donc à voir + clair, ainsi que d’aider dans le partage
avec d’autres professionnels. Par contre il y a des limites, notamment celle de
l’explosion des diagnostics (dans l’anxiété par exemple on a les TOC,
l’agoraphobie, les stress post traumatique,… on s’est aperçu qu’une personne
anxieuse en a toujours plusieurs, on a une grande comorbidité, on a trop
diviser/éclater certains troubles).
Bases théoriques du diagnostic psychiatrique (avant 1980) :
variabilité des systèmes de classification selon les pays et les « écoles »
(exemple : la schizophrénie, chronique par définition en Europe, peut être
aiguë aux Etats-Unis) le praticien se réfère à un système de
classification de son choix
discrédit relatif de la sémiologie en raison de la distinction entre tableau
clinique apparent et réalité profonde des troubles (point de vue
sémiologique / point de vue structural, la structure pouvant être définie) :
o de façon strictement psychiatrique (concept de maladie mentale
selon Kraepelin)
o ou selon les théories psychanalytiques (structures
psychopathologique selon Freud et ses successeurs)
valorisation de la finesse clinique : aptitude à détecter des signes mineurs
ou très peu apparents qui révèlent la structure cachée
Conclusion : le diagnostic est un art + qu’une science exacte, on est jamais
100% sûr.