Le marché des biens et services

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Le marché des biens et services
Principes d’analyse économique du sport
I. Première approche de l’économie du sport
1) Définition de l’économie du sport
A. L’économie en générale :
Comprendre le comportement des différents agents.
3 notions :
- Ressources rares
Ménage → revenus de leur travail limité, ressources limitées
Entreprises → facteur de production (travail et capital)
Collectivités → impôts (taxes et cotisations divers…)
Pour chacun il y a une rareté des ressources.
- Choix : Comme il y a une rareté des ressources il va falloir faire des choix
Pour les ménages → panier de consommation (différent en fonction des ressources)
Pour les entreprises → production (biens et services)
Pour les collectivités → choix entre différents projets.
- Rationalité (= homoeconomicus)
Pour les ménages → maximiser l’utilité
Pour les entreprises → maximiser le profit
Pour les collectivités → maximiser l’utilité sociale (cad mieux pour l’ensemble de la pop°)
B. L’économie du sport :
2 approches :
- Secteur économique :
Le sport ce développe, et engendre des transactions, il soutend certains marchés.
- Analyse éco :
Analyse des relations entre les différents acteurs et du fonctionnement de cette économie et de son
comportement. Ce n’est plus de quantifier des flux, c’est de comprendre comment fonctionne l’éco du
sport. On va analyser les dépenses des ménages…
Pour cela on va s’aider des modèles fait par des économistes. On va se servir comme dans une boite à
outils.
Cf livres : « Que sais-je ? Eco. Du sport » W. Andreff, J.F. Nys ; « Analyse économique du sport » J.J. Huguet, J. Bourg
C. Emergence de l’analyse éco du sport
Depuis longtemps il y a de l’argent dans le sport.
En 1950 apparition de l’analyse éco du sport .
Le sport moderne est apparu grâce à la puissance de l’éco ds la société. Avec le développement des
médias ds le sport en 1970 le sport se rapproche de l’éco. Ainsi de part sa dimension éco plus importante,
les économistes se sont intéressés au sport.
En 1956, ROTTENBERG donne la 1ere analyse sur le sport pro aux States.
1
Entre les années 1950-1970 en Europe (Allemagne, Italie et France), on s’intéresse à l’économie du sport
en réaction à la dimension marchande de la société montée en puissance de l’économie avec l’arrivée
massive d’argent dans le sport.
Pour la France, 1977 C. HALENFANT-DAURIAC écrit sur le « Compte Satellite du Sport ».
→ au niveau de l’organisme INSEE, ils ne considéraient pas le sport comme secteur éco. à part entière. Il
était rattaché à d’autres secteurs.
Solution → il fallait rechercher dans chaques secteurs la part du sport. Pour chiffrer on va mesurer
différentes valeurs (PIB sport…), c’est l’agrégat.
Comme on utilise les mêmes façons de chiffrer les comptes que l’INSEE, on peut donc comparer par
autres chiffres de l’INSEE. En 1979 le sport représente 1%.
On a ensuite créé des observatoires éco. du sport.
Résonnement ≠ de celui de l’INSEE par le calcul de l’éco du sport.
1998-2000 : orientation du MSJS vers une cellule statistique. Ils établissent un indicateur de cadrage du
sport.
1994 : sur le plan européen, on a un rapport de Wladimir ANDREFF pour le conseil de l’Europe.
☺aujourd’hui il existe le Livre Blanc du sport en Europe, il donne les orientations du sport en Europe
pour les prochaines années.
Au plan régional, les Conseils économiques et sociaux régionaux ont commandé des études sur le poids
éco du sport dans la région. Comme membre il y a le CROS (c’est eux qui ont demandé cette étude).
1977 : Di Ruzza et Gerbier écrivent un livre sur le ski pro. et sa relation avec l’éco, « Ski en crise ».
1977-1978 : création du Centre de Droit et d’Ėconomie du Sport (CDES).
D. Principales thématiques en éco du sport.
Aux USA l’éco du sport se résume au sport pro.
En Europe tout ce qui concerne le sport relève de l’éco du sport.
→ ≠ thématique :
- Eco. public du sport
on va essayer de comprendre les subventions des collectivités (par exemple)
- Eco. de la conso sportive
on va analyser la conso. des biens et services par la pratique.
- Sport et développement éco. régional
on va voir l’influence de l’impact éco. d’un événement sportif sur un territoire.
- Eco. industrielle du sport
on va s’intéresser à analyser les ≠ marchés des biens et services, et la stratégie des entreprises.
- Eco. du travail sportif
C’est principalement sous l’angle de travail pro.
- Eco. internationale du sport
on va essayer d’analyser le commerce international de la France et les stratégies des firmes
internationales.
E. Les principaux chercheurs en économie du sport.
Europe :
S.KESENNE (Belge)
S.SZYMANSKI (Anglais)
W.ANDREFF (français, père de l’économie du sport), économie politique
J.F. NYS (Français), économie santé des services, il fait le lien entre le sport et la santé.
J.F. BOURG (Français), analyse le marché des sports.
2
J.F. GOUGUET (Français), analyse étude éco. régionale et urbaine.
C. SOBRY (Français), socio éco. du sport.
J.F. RAZE (Français), étude sur les lieux propices d’implantation des structures.
D. CHARRIER (Français), socio du sport.
I.A.S.E. (Association Internationale de Sport et d’Ėconomie)
Il y a des réunions qui permettent d’envisager des collaborations entre économistes. C’est ainsi
qu’apparaît les premières comparaisons entre éco Europe/USA…
Différentes revues J.S.E. (plan internationale), RJES (plan français), REMS (revues européenne de
management du sport)…
F. Les ≠ niveaux d’analyse éco du sport
On peut les regrouper suivant 2 niveaux :
a. Micro économie
On se place sur un point de vue individuel. Elle permet d’observer des phénomènes au niveau des unités
élémentaire de production (entreprises) ou de conso (le ménage), elle s’attache à analyser des quantités
individuelles.
L’individualisme méthodologique consiste à analyser la conso de chaque individu.
L’instrument au centre de cette approche est le marché.
Plus le prix est élevé, plus la quantité est grande.
On va ensuite faire l’analyse de la demande des consommateurs.
Le prix est faible → le consommateur va en conso d’avantage.
Le marché c’est le lieu de rencontre de l’offre et de la demande.
Au point E se qui est mis sur la vente par les entreprises est acheté par les conso.
L’offre est trop importante par rapport à la demande → on va avoir un retour vers le point E (qui est un
point d’équilibre)
b. Macro économie
Elle permet d’observer des phénomènes au niveau des groupes de sujet éco. (individus ou firmes réunient
en catégories homogènes), elle porte sur la quantité globale appelée aussi agrégats.
Le holisme s’oppose à l’individualisme
Il faut partir de la société pour caractériser les individus.
Le circuit éco
On a des groupes (ménages, entreprises) ou agents éco.
Μ ↔ Ε le circuit éco étudie les flux entre les ≠ catégories d’agents éco.
c. Méso économie
Des chercheurs de l’INSEE qui ont mis cette approche, qui est ente les 2 autres. C’est une approche par
filières (6 ou 7).
G. Les difficultés rencontrées par les chercheurs


Le problème de la définition du sport
La difficulté liée au manque d’information sur le sport. Trop peu de statistiques. Il n’existe pas de
base de données sur l’éco du sport.
3
II. Le circuit économique
Il s’agit de s’efforcer de donner une vue d’ensemble de l’activité éco. à partir du concept de circuit éco. A
l’arrière plan des multiples actes quotidiens de la vie éco., il y a une réalité essentielle, tous les actes
s’ordonnent pour constituer un circuit éco.
La vie éco d’une société adopte un processus circulatoire comparable à la circulation du sang dans le
corps humain.
La description du circuit éco exige que soient regroupés auparavant les agents éco : se sont les secteurs
institutionnels. Chacun d’eux regroupe des agents ayant un comportement analogue caractérisé par une
fonction principale (F.P.) et des ressources principales (R.P.).
1) les secteurs institutionnels
Secteurs institutionnels
Sociétés et quasi-sociétés non
financières SQSNF
Institutions de crédits
(Banques ) ;(opérations
financières = objet même de
leurs activités)
Entreprises d’assurances
Administrations publiques
(A.pu), (fournissent des
services ne faisans pas l’objet
habituellement de
transactions, ils apparaissent
gratuits aux utilisateurs. Ces
services sont appelés non
marchand par opposition aux
services marchand (ceux-ci
relèvent des sociétés).
Il y a 3 niveaux d’A.pu :
 centrales (état,
ministère, DRDJS...)
 locales (conseil
régional, général,
EPCI, communes)
Fonctions principales
Production de Biens et
Services à l’exclusion de
services non financiers
destinés à la vente = B & S
marchands (c.a.d qu’ils vont
être vendus sur le marché à
un prix sup au coût de
revient)
Centraliser les capitaux
disponibles et les redistribuer
en finançant l’éco :
 collecter
 transformer
 répartir les
disponibilités
financières
Assurer : garantir un
paiement en cas de
réalisation d’un risque
 Produire des services
non marchands pour
l’ensemble de la
collectivité.
 Effectuer des
opérations de
redistribution des
revenus et de la
richesse nationale.
Ressources principales
Résultats de la vente
Intérêt et dividendes (actions) perçus.
Primes contractuelles
Versements obligatoires (impôts, taxes
en tout genre)
4
 de sécurité sociale)
Administrations privées
(organisme privés sans but
lucratif = secteur associatif)
Ménages (= l’ensemble des
individus en tant que
consommateurs, mais aussi en
tant que producteurs
(entrepreneurs individuels))
Produire des services non
marchands réservés à des
groupes particuliers de
ménages (licenciés,
adhérents)
Consommations et en tant
qu’entrepreneurs individuels,
produire des B & S
marchands non financiers
Contributions volontaires (Adhésions,
cotisations)



Rémunérations
Transferts (redistribution des
richesses d’A.pu en aides,
subventions…)
Revenus de la vente
(entrepreneurs individuels)
Reste du monde (retrace les
opérations entre unités
résidentes et unités non
résidentes)
Le circuit éco qui s’établit entre ces différents secteurs institutionnels est extrêmement complexe et pour
comprendre la logique du circuit nous allons le simplifier à l’extrême dans un premier temps.
2) Le circuit éco simplifié en éco non monétaire
On va simplifier le circuit éco. de 2 manières :
 Point de vue des secteurs institutionnels, on considère que l’éco. se compose de 2 groupes
d’agents éco :
- le groupe des entreprises
- le groupe des ménages
 Point de vue ??????????? les opérations décrites concernent seulement l’intérieur du territoire
national, on parle d’éco fermée
D’autre part uniquement les opérations de productions et de consommation sont prises en compte, on
écarte provisoirement l’épargne et l’investissement.
a) Le circuit éco dans une éco non monétaire
Les flèches mentionnées sur le schéma concernent uniquement les flux réels, c’est à dire des B&S.
1 facteurs de production (force de travail)
3 Revenu National
Entreprises
Ménages
4 Dépense Nationale
5
3) Le circuit
une économie
2 Produit national (b et s mis à dispo en
contrepartie du travail
économique simplifié dans
monétaire :
Le fonctionnement d’une économie en terme réel est possible mais dès que la vie économie atteint un
certain niveau de développement on doit avoir recours à la monnaie. Le troc pose le problème de la non
coïncidence des désirs entre coéchangistes. Le régime de tric suppose que toutes les personnes voulant
échanger un bien contre un autres rencontrent un partenaire intéressé par ce produit. Les échanges ne
peuvent rester bilatéraux dès que l’économie va ce développer il deviennent multilatéraux mais exigent
l’intervention d’un instrument : la monnaie.
Le passage d’une économie non monétaire à une économie monétaire à 2 conséquences :
- Les flux monétaires correspondant à des échanges sont évalués en monnaie.
- Les flux monétaires doublent les flux réels ils correspondent aux revenus perçût pars les ménages en
échange des services rendus aux entreprises : le revenu national (flux 3).
Après encaissement de ces revenus les ménages les utilisent sous forme de dépenses monétaires pour
acheter la production : dépense nationale (flux 4).
Les ménages dépensent le revenus national pour acheter les produit national, PN, DN, RN, représentent le
même flux circulaire appréhendé sous 3 optiques différentes une optique produit, une optique revenu, et
une optique dépense.
Le circuit n’existe que si les 4 flux sont réunis.
4) Le circuit économique complexe :
A) les opérations d’épargne et d’investissement :
Le circuit simplifié souffre d’une grave insuffisance, il néglige une catégorie essentielle d’opération, le
capital (K), c’est à dire les opérations qui aboutissent en biens de production (machines, bâtiments, ect).
2 sortent d’opérations : opération d’épargne et opération d’investissement.
- Opération d’épargne : circuit simplifié :
totalité des revenus consommés => revenu national (RN) = consommation. Dans la réalité une partie du
revenu est soustrait à la consommation et ce trouve épargné. L’épargne ce définit donc comme une
renonciation à la consommation.
- Les opérations d’investissement :
Dans le circuit simplifié où les revenus distribués aux ménages étaient utilisés pour acheter des biens de
consommation, seule catégorie de biens produites par les Entreprises (E) => DN (dépense nationale) = C
(consommation). Dans la réalité la dépense nationale est également constituées par les achats destinés à la
formation de capitaux ou de biens de production : l’investissement S= épargne.
B) Réintroduction dans le circuit des administrations publiques (Apu) :
3 catégories d’opérations :
1. elle contribue à la formation du produit national et du revenu national.
2. Elle effectue des prélèvements fiscaux à travers les impôts directs (prélèvement sur le revenu
national des montants progressifs avec l’importance de ces Revenus). Soit à travers les impôts
indirects qui soustrait de la monnaie au contribuable par le biais d’une augmentation des prix.
6
3. Elle ajoute à la dépense nationale aux travers de versements de subventions sous forme de dépense
de fonctionnement. (fournitures de bureau), et sous forme de dépense d’investissement (bâtiments,
travaux publiques).
C) Réintroduction dans le circuit des institutions de crédit :
Leur rôle dans le circuit est d’alimenter l’économie en moyens de paiement et d’orienter les flux
monétaires vers les agents qui en ont le plus besoin.
Un double mouvement s’établit :
- alimentation en monnaie des institutions de crédit, les entreprises, les ménages, les
administrations déposent leur épargne sur des comptes auprès des banques.
- Les institutions de crédit vont satisfaire les besoins de financement par le biais des prêts
aux différents agents.
Le bon fonctionnement du système monétaire exige des règles strictes. IL est nécessaire que les agents
économiques aient à leur disposition suffisamment de monnaie pour acheter la production, une
insuffisance monétaire par rapport aux flux réels risque d’entrainer la déflation et la récession
économique.
Si au contraire il est nécessaire que les agents économiques ne disposent pas d’une trop grande quantité
de monnaie leur permettant d’augmenter leur demande de produit au delà de ce que l’appareil production
peut fournir = inflation, on dit qu’il y a nécessité de proportionnalité entre les flux réels et les flux
monétaires.
D) Réintroduction dans le circuit des échanges avec l’extérieur :
Les économies des pays développés ne vivent pas en économie fermée elles sont en relation avec le reste
du monde. Elles échangent des produits et des services en vertu de la règle de la DIT (distribution
internationale du travail). Elle tant à exporter les produits pour lesquels elles est spécialement privilégiée
et tant à important les produits qui sont fabriqués à l’étranger à un cout inférieur au cout de production
nationale.
III La comptabilité nationale :
1. Les comptes d’opérations :
3 grandes catégories :
A. Opérations sur B & S :
La comptabilité nationale repose sur une comptabilité entre les ressources et les emplois. Ressources =
emplois.
Ressources en B & S de l’économie :
 ressources internes : PIB = valeur ajoutée (VA) poru mesurer la production en B & S dans le pays
il ne faut pas s’attacher au montant total des b et s produits mais à la différence entre la valeur des
b et s produits et la valeur des b et s utilisée dans la fabrication des premiers. (consommation
intermédiaires).
VA=Production – consommation intermédiaires
PIB= VA + droits et taxes sur les M + TVA
7
M= importations TVA= taxe sur la valeur ajoutée.
(Les importations augmentent les ressources en B & S dans l’économie elles constituent une masse
supplémentaire de B & S ; PIB+M=C (consommation)).
 Revenus externes= importations.
On distingue la consommation intermédiaire et la consommation finale (CI et CF).
CI= consommation effectuée en vue de la production d’autre B&S.
CF=consommation de B&S par les ménages, utilisés pour satisfaire les besoins du consommateur.
I= investissement qui est constitué de 3 composantes :
- amortissement : destiné à compenser l’usure ou l’obsolescence des capitaux existants.
- les investissements net : représente la création d’équipements supplémentaires.
- variation des stocks, les stocks= produits conservés entreposés. S= variation des stocks.
I=FBCF (formation brut de capital (K) fixe).
X=exportations.
PIB+M=C+I+X
Où C=Cf+Ci
I=A+In+S
A et In = FBCF
PIB= VA
B. Opérations de répartition :
Il s’agit des opérations qui déterminent la répartition de la richesse nationale entre les agents
économiques.
Répartition de richesse= revenus tirés de leur travail par les agents économiques.
Redistribution assurée par les administrations publiques (Apu). C’est ainsi qui les impôts perçut font
l’objet d’une redistribution aux Entreprises (Subvention d’exploitation). Les institutions de crédit
participent à la redistribution des revenus tantôt intérêts et dividendes tantôt en percevant les intérêts et
dividendes.
C. Les opérations financières :
Il apparaît que certains des agents économiques disposent de ressources qui excédent leurs besoins elles
ont une capacité de financement. Ou inversement, leurs besoins excèdent leurs revenus, ils ont un besoin
de financement.
Il est nécessaire que la somme des capacités de financement soit égale à la somme des besoins de
financement. Les agents déficitaires, ont du trouver des créanciers. Les opérations financières, permettent
de retracer l’ensemble des flux de créance et de dettes entre les divers secteurs industriels.
2. Les comptes des secteurs institutionnels :
On va représenter les comptes de chaque secteur institutionnel et on va retrouver l’égalité comptable :
ressource = emplois. Les entreprises figurent à gauche et les ressources à droite.
On va distinguer 6 grands comptes. Chacun d’eux reçoit les ressources à partir desquelles sont effectués
des emplois. La différence entre emplois et ressources fait apparaître un solde alimentant les revenus du
compte suivant.
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CF Tableau 3 : Articulation entre les comptes de secteurs institutionnels (si quelqu’un trouve la
motivation de le mettre sur l’ordinateur…), poly du cours.
3 Tableau économique d’ensemble (TE) :
3 grand types de tableaux, le tableau d’ensemble (te), celui d’entrées-sorties (tes), et celui des opérations
financières (tf). Le te permet une vue globale de l’activité économique du pays.
CF Poly du cours.
Commentaires tableau « entrées-sorties » :
L’économie est composée de 4 grandes branches : l’agriculture, l’industrie, le commerce et les services.
Les entrées regroupent toutes les données relatives aux ressources et emplois des grands branchée de
l’économie. On a deux parties, une partie emplois avec un total et une partie ressource, pour chaque
produit le total d’emplois et de ressource est le même. Le dernier chiffre de chaque colonnes indique le
montant total des ressources pour chacun des produits où l’on a le total des Ressources = au total des
emplois.
Ex : pour le produit agriculture= 2000 Milliards.
- Lecture en ligne : les emplois en B&S peut consister en des consommation intermédiaires (cadre A), ou
en des emplois finals (cadre D), ces emplois sont la consommation finale, la FBCF et les exportations.
- Lecture en colonne : En colonne on trouve les ressources pour chaque catégories de B&S, ces ressources
peuvent résulter de la branche des importation (M) il peut aussi s’agir des marge commerciales = à
l’accroissement de la valeur ajoutée du produit au moment de sa distribution.
Ces coefficients techniques c’est à dire ratios, faisant apparaître la relation technique entre le niveau de
production d’une branche et ses consommation intermédiaires.
Ex : Pour produire 1500 unité dans la branche agriculture à consommé une valeur de 300 unités de
produit de l’industrie.
IV les lois du circuit économique national :
La comptabilité nationale ne fait pas que décrire le circuit économique, elle permet d’en étudier les lois,
elle fournit une analyse du passé pour prévoir le futur.
1. Le suivit des agrégats :
2 types : le PIB et le PNB.
PIB= VA + droits et taxes (douane) sur les M + TVA
(Cf. formule ci-dessus)
PIB : Mesure la production nationale sur le territoire Français par les agents résidants.
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PNB : IL mesure la production nationale totale, sur le territoire et à l’étranger au moyen de facteurs de
production fournis par des agents résidants.
La production à l’étranger d’une filiale Française est à ajouter au PIB Français pour donner le PNB.
Ainsi pour passer du PIB au PNB il faut retrancher la production de travailleurs étranger sur le territoire
et l’ajouter au PNB et inversement.
PIB= «Il est défini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays
donné au cours d'une année donnée par les agents résidents à l’intérieur du territoire national. Afin
d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le calcul, ne font partie du PIB que les biens
et services finaux (c’est-à-dire les biens et services de consommation et les biens d'équipement), les
biens intermédiaires de production étant exclus. Le produit intérieur brut représente le résultat final de
l’activité de production des unités productrices résidentes. C'est un agrégat des comptes nationaux,
obtenu en additionnant des grandeurs mesurées par catégories d’agents économiques (ménages,
entreprises, administrations publiques). »
Cf Wikipédia
PNB= « Le PNB est la valeur totale de la production finale de biens et de services des acteurs
économiques d'un pays donné au cours d'une année donnée. À la différence du PIB, le PNB inclut les
produits nets provenant de l'étranger, c'est-à-dire le revenu sur les investissements nets réalisés à
l'étranger (cet élément étant négatif si les revenus des investissements de l'étranger sur le territoire
national sont supérieurs aux revenus des investissements du pays à l'étranger). Le terme "National",
dans Produit National Brut, reflète ainsi la prise en compte de la valeur ajoutée produite par les résidents
du pays en question (principe de nationalité) mais il n'est pas intérieur parce qu'une partie de cette
valeur ajoutée est produite à l'étranger (le PIB est lui basé sur le principe de territorialité). Le PNB, de
même que le PIB, inclut la TVA du pays, ce dont la légitimité est contestée. »
« PNB = PIB + (revenus des facteurs du travail et du capital en provenance de l'extérieur - revenus des
facteurs du capital et du travail versés à l’extérieur)
PNB = PIB + solde extérieur »
CF WIkipédia
2 .Les ratios de comportement :
Les ratios sont attachés à un secteur institutionnel précis qui ce caractérise par une certaine stabilité dans
le temps.
1er ratio : celui de la consommation :
Propension à consommer = rapport entre consommation et revenus.
Pc=C /Y = 0,85 en France = 85% des revenus des ménages sont consommés, plus le propension se
rapproche de 1 cela signifie que la totalité des revenus sont utilisés à la consommation. (Y= Revenus)
2ieme ratio d’investissement :
10
Il va caractériser le comportement des investissements.
RI = FBCF/VAB
3ieme : ratios critiques :
Ils vont nous renseigner sur la santé de l’économie Français. Cet indicateur n’est pas très stable (il fluctue
beaucoup). Certaine relation entres agrégats reflètent moins un comportement délibéré d’une catégorie
d’agents qu’un état de l’économie variable suivant la conjoncture. Lorsqu’elle est mauvaise, ces relations
peuvent prendre des valeurs critiques.
Ex : Ratio d’autofinancement : Ra indique la part d’investissement qui peut être couvert par les entreprises
sur leurs ressources propres.
Ra = Sb/FBCF
Sb= épargne brut, FBDF= I. La valeur critique est 0, c’est à dire que les entreprises ont recourt à des
emprunts pour investir. 1 signifie que les entreprises autofinancent complètement leur Investissement.
Ex : Taux de couverture :
Il qualifie l’état du commerce extérieur c’est à dire le rapport d’exportation sur les importations.
La valeur critique est 1 c’est à dire que l’exportation et égale à l’importation en dessous il y a déficit
commercial, c’est à dire qu’il y a plus d’importations que d’exportations, à l’inverse au dessus de 1 il y a
excédent commercial, soit les exportations sont plus importantes que les importations.
Tc= X/M (*100 ou pas)
11
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