convention d’autocontrôle du diabète) et si cela est prévu, le matériel (par exemple, dans le
cadre du diabète, les tigettes et les lecteurs)
3° Chaque réseau local multidisciplinaire définit, en fonction de la pathologie visée, les interventions,
les intervenants et leurs interactions. Il doit avoir, parmi ses objectifs :
la création d’un partenariat entre ses membres de telle sorte que la spécificité de chaque
intervenant y est reconnue et son intervention est facilitée.
le développement de soins partagés au sein de l’équipe multidisciplinaire, comprenant entre
autres la définition des rôles professionnels, la stratégie de
communication et le contenu de la prise en charge clinique basé sur les
preuves ( EBM)les plus récentes.
la communication avec le spécialiste
L’éducation : dans la plupart des affections chroniques, le rôle d’un éducateur est essentiel,
pour le patient, son entourage ou son environnement. L’éducation porte sur la compréhension de
la maladie, des facteurs aggravants ou les co-morbidités, la compréhension du traitement et du
suivi. Dans la mesure du possible, on prend en considération les ressources en éducation déjà
disponibles, soit dans les conventions d’auto contrôle du diabète, soit dans les soins ambulatoires.
L’éducation est un des facteurs qui permet d’améliorer l’empowerment du patient et le soutien
de sa famille. Des interventions synchronisées de différents intervenants permettent d’obtenir
des résultats significatifs.
Le matériel : dans certaines affections chroniques, la mise à disposition de matériel de
mesure et ou de transmission de résultat ainsi qu’un apprentissage à une utilisation
correcte de ce matériel est un élément essentiel du suivi des patients et peuvent éviter ou
reporter des interventions plus lourdes, telles que par exemple des hospitalisations
répétées.
4° la communication :les réseaux d’information et de communication sont utilisés en vue d’un suivi
optimal des patients. On assure la disponibilité, pour les patients et pour les prestataires,
d’informations basées sur des preuves (EBM) et une communication efficace entre les prestataires de
soins dans et hors de l’équipe multidisciplinaire.
5° le réseau multidisciplinaire local est capable d’adapter sa composition et son fonctionnement afin
de prendre en charge d’autres affections chroniques ou d’autres priorités, éventuellement locales, en
matière de santé. Il renforce et soutient le développement des structures de coordination des soins
existantes. Le rôle coordinateur du médecin généraliste dans le contexte d’une équipe
multidisciplinaire en collaboration avec des spécialistes, le « patient empowerment » , les systèmes
d'information clinique et un contrôle de qualité donneront naissance à la prise en charge globale et
intégrée des cas complexes de patients atteints de maladies chroniques.
6° le recrutement des professionnels de la santé ; la coordination des professionnels de la santé, des
tâches administratives, de l’organisation, des réunions et de la communication, de la formation
continue au sein du réseau local multidisciplinaire peut être assurée par une une ou plusieurs
personnes ou par une structure de coordination existante formées notamment au management, à
l’organisation et à la communication.