Note de cour :

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Théorie du capitalisme : notes de cours
CHAPITRE 1
Théorie générale du surplus
Définition du surplus : partie de la production qui excède les besoins du producteur
Surplus brut :qui excède les besoins premiers, c’est à dire les besoins qui permettent de vivre
mais pas de se reproduire. (manger, dormir, se divertir,..)
Surplus semi-net : = surplus brut – consommation de la famille du producteur.
Le producteur est contraint de nourrir sa famille par 4 moyens :
contrainte affective : le producteur aime sa famille proche.
contrainte morale : ça ne se fait pas de ne pas les nourrir.
contrainte sociale : mesures de réprobation.
contrainte institutionnelle : devoir de secours et d’aliment prévu par la loi.
= surplus brut – consommation des assistés.
Les assistés sont ceux qui ne peuvent pas produire pour cause de handicap, maladies,
vieillesse ou encore l’organisation sociale ne leurs donne pas les moyens de produire.
il y a alors un devoir de solidarité motivé par les contraintes
*morale
*sociale (actes de charité)
*institutionnelle (cotisations à la sécurité sociale)
Surplus net : ce qu’il reste du surplus brut après avoir retiré la consommation de la famille et
des assistés, disponible pour ceux qui sont capables de le prendre.
Une organisation sociale tourne autour de 3 principes relatifs au surplus :
1-Maximisation : augmenter le profit en diminuant les dépenses.
2-Expropriation : pouvoir de prendre le surplus net la ou il est.
3-Répartition : attirance vers la poche du capitaliste.
Ce pouvoir de percevoir le surplus est un pouvoir de contrainte, ces contraintes sont de 3
types :
1- Religion
2- Politique
3- Economique
La contrainte politique
Cette contrainte repose sur la menace physique, la peur de la violence.
Elle peut s’exprimer par la loi du plus fort mais les hommes ont faits des lois qui réglementent
et formalisent l’exercice de la violence, cette limite à l’exercice de la violence lui accorde un
certain degré de légitimation.
Les possibilités de changement de la loi confère à celui qui l’édicte un certain pouvoir.
(exp : les juifs allemands qui du jour au lendemain ne sont plus sous la protection de la loi et
n’ont plus le droit de posséder).
La loi sert aussi à légitimer la prédation sur le surplus net :
Sans la loi : vol
Avec la loi : taxe, impôt, contribution,…
Tout cet argent va à l’état (concept juridique abstrait) ou plutôt à la classe politique qui est
composée à l’heure actuelle de fonctionnaires élus qui ne disposent pas du pouvoir de prendre
le surplus net et de le garder pour eux.
Le pouvoir politique est le fait de la classe politique, le pouvoir est hiérarchisé, ces hiérarchies
définissent l’étendue du pouvoir des parties et la partie de surplus net que l’on peut prendre.
Il y a souvent une contestation au pouvoir, une sorte de rébellion latente que « l’état »
s’efforce de combattre.
Le pouvoir public démontre sa force en frappant fort et avec intransigeance ceux qu’il
considère comme ennemis.(comme le gorille qui écrase ses challengers).
L’ennemi n’est pas forcément néfaste mais il suffit qu’il refuse de se soumettre.
Un autre cas de figure se manifeste par des pouvoirs politique parallèles, une état dans l’état
comme la mafia qui est combattue pour l’empêcher de prendre une trop grande partie de
surplus net.
Les opposants sont discriminés pour rallier l’opinion publique.
l’état s’affirme en combattant l’opposition.
L’état ne peut réellement s’affirmer que par la guerre à l’extérieur, certains se cherchent des
ennemis qui deviendrons l’ennemi du peuple et qu’il combattra sans pitié pour préserver son
image.
La taxe en tant que telle s’opère sur le surplus net, au profit de ceux qui vivent du surplus net
c’est à dire les détenteurs des trois pouvoirs précités, à savoir le religieux, le politique et
l’économique (ici cités en ordre croissant d’importance).
la contrainte religieuse.
Contrainte plus subtiles, elle se fonde sur la crainte de l’irrationnel (l’inconnu, la mort, le
transcendant).L’homme compte sur sa faculté de comprendre pour se rassurer, tout comme le
chat qui compte sur son agilité et ses griffes. Nous avons peur de ce que nous ne comprenons
pas alors nous cherchons des explications .
-La structure du langage implique la causalité :
Sujet

Action

Objet
Le sujet influence l’objet et son influence est nuancée dans l’action, cette façon de s’exprimer
montre combien les hommes ont besoin de sens, quand je dis que je mange une pomme et
bien la pomme est bouffée parce que j’ai concrétisé mon intention de la manger.
Pour des phénomènes plus complexe à expliquer comme la foudre qui frappe un arbre il est
difficile d’identifier le débiteur de l’action mais nous avons besoin pour nous rassurer de
saisir le sens, d’expliquer.
Animisme, ce qu l’on observe est une intention manifestée par un esprit, le monde est peuplé
d’esprits.
L’avantage est que ça rassure car ça explique et tout le monde comprends.
Il y a trois types d’esprits : 1. Bienveillants : on ne les emmerde pas
2. Neutres : on peut les convaincre
3. Méchants : il faut les neutraliser (magie, incantation,…)
L’animisme diffère des autres religions car c’est la seule qui n’est pas implorante, les sorciers,
chamans détiennent la magie et les incantations contraignent les esprits à se soumettre à la
volonté des hommes.
Le sorcier à un pouvoir qui le rend respectable et redoutable, c’est le prédateur du surplus
net et son pouvoir est basé sur la foi des autres.
Le culte des morts est aussi associé a langage et structure de connaissance.
Nous sommes incapables de nous imaginer notre mort, elle est insaisissable donc effrayante a
nos yeux. Pour nous rassurer nous imaginons qu’une partie de nous même nous survit après la
mort, notre âme.
Ces âmes sont menaçantes, alors nous essayons de les dissuader de mettre le souk par les rites
funéraires. Ces rites sont religieux mais ont pour origine la crainte de l’esprit des morts.
La religion est le culte des anciens, les gens s’imaginent encore sous l’autorité et le regard de
leurs parents et ancêtres morts alors il ne faut pas les décevoir car ces âmes, bien que
protectrices sont vindicatives, il est impossible de les contraindre.
De ces conceptions apparaissent les prières implorantes.
Aux cotés des sorcier apparaissent les prêtres, le prêtre est celui qui est le plus proche des
anciens , le patriarche.
Ce culte des ancêtres est associé à une mythologie inventée, une sorte de généalogie, car nous
considérons toujours que nos ancêtres étaient meilleurs que nous, et à ce rythme là les plus
lointains ancêtres sont des héros, voir même des demis dieux.
Religion monothéiste , abstraction philosophique, le mystère de l’origine est expliqué par
l’idée d’un dieu unique et créateur (d’ou découle le christianisme et l’islam) ici les prêtres ne
sont plus nécessairement patriarche. Leur prédation sur le surplus net est concrétisée par
l’offrande en nourriture ou animaux mais pour pallier à leurs besoins économiques, il existe
un système de rachat des offrandes(110%).
La contrainte économique.
Cette contrainte se fonde sur la crainte de ne pas avoir les moyens de survivre, ce pouvoir est
aussi terrible que la contrainte politique car c’est le pouvoir de priver l’homme de ses moyens
d’existence (bref, le faire mourir de faim).
Le pouvoir politique s’établis légalement et l’économique est le pouvoir des propriétaires( au
départ fonciers).
La propriété de la terre vient du travail qu’on y apporte ou encore d’une corruption du
pouvoir patriarcal (le père qui en mourrant laisse sa terre et les fils se la disputent entre eux
par tous les moyens).
Le point important est que la propriété foncière rend la terre RARE, cette rareté donne un
certain pouvoir au propriétaire il peut empêcher quiconque d’exploiter sa terre et celui que en
aura l’autorisation devra payer au propriétaire une partie de ce qu’il tire de son travail.
Pour avoir du pouvoir, il faut empêcher les autres d’avoir leurs propres moyens pour
conserver sa rente foncière.
Contrainte économique simple
Contrainte qui repose sur le sol, elle est subordonnée au pouvoir politique mais elle
l’influence beaucoup.
PRODUCTEUR
LOCATAIRE
conso
500
production
1000
PROPRIETAIRE
FONCIER
===============
500 de Baux
Cette contrainte économique simple montre clairement la dépendance du proprio au travail du
producteur car ici, la production revient au paysan mais ce dernier doit payer ses baux pour
avoir le droit de cultiver la terre du propriétaire. Ces baux sont une partie de ses récoltes (ici la
moitié) qui permettront au propriétaire de vivre dans l’oisiveté sur son droit de propriété.
La contrainte économique simple s’accorde avec un pouvoir politique fort qui assure la
propriété du sol. Pour passer à une contrainte économique généralisée, il est primordial
d’instaurer une démocratie qui est la condition nécessaire au capitalisme industriel et donc de
fonctionner avec la contrainte généralisée.
Cette contrainte passe par le marché et masque la relation de dépendance du capitaliste envers
le producteur.
Contrainte économique généralisée.
Voilà un système plus hypocrite, basé sur la propriété des moyens de production et des
matières premières.
*=========Production
*
1000 =============
*
propriété moyens
*
PRODUCTEUR
=============================
ouvrier
salaires : 500
CAPITALISTE
consommation
accumulation : 500
Dans ce système ce sont donc les moyens de production et les matières premières qui sont la
propriété du capitaliste, donc dans la logique capitaliste le produit fini est aussi la propriété du
capitaliste et ce dernier pourra le vendre a qui il veut et en retirer des bénéfices.
La différence avec la contrainte économique simple est que dans ce cas le propriétaire prend
la totalité de la production et le producteur est rémunéré par le salaire.
Ce qui donne l’impression que le producteur dépends du capitaliste pour assurer sa survie (par
opposition à la contrainte simple). Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que les ressources
financières du capitaliste dépendent du travail et de l’expertise des producteur.
La différence est ici seulement en apparence la relation reste la même dans sa fin mais elle est
arrangée juridiquement (meilleur maîtrise des producteurs).
Remarque :on peut juger ici de l’inutilité du capitaliste qui use d’un droit immatériel et
confusément définis(la propriété) pour assurer ses revenus tout en conservant une relative
inactivité.
Relations entre ces trois pouvoirs.
Généralement, ils coexistent dans un système hiérarchisé. Chacun est composé de classes qui
sont elles même hiérarchisée.
****************************************
*
PREDATEURS : Pouvoir Economique *
*
Pouvoir Religieux
*
*
Pouvoir Politique
*
*****************************************
**************************
*
PRODUCTEURS
*
**************************
Une révolution : ce n’est pas le peuple qui prends le pouvoir, la montée des producteurs.
C’est une modification de l’ordre dans lequel les pouvoirs sont rangés dans le coté des
prédateurs (exp, la révolution française était une révolution de bourgeois contre la noblesse).
L’insurrection populaire n’est qu’un moyen pour l’un des trois pouvoirs de manifester sa
volonté de dominer les deux autres.
Bref, une révolution n’a jamais été complète (peuple au pouvoir), car le mouvement s’opère
toujours du dessus, les producteurs sont généralement passifs et suivent le chemin qui leur est
tracé par les détenteurs du pouvoir qui veut prendre le dessus.
Système de la razzia(rezzou).
Soit une population d’agriculteurs sédentaires, peut évolués socialement, vivant sur un
système communautaire. Pour éviter la famine dans les périodes de mauvaises récoltes, ces
agriculteurs produisent un surplus, ils sèment de trop, leurs surplus est stocké dans des
greniers. C’est alors qu’une population de nomades, vivant encore de chasse et cueillette ,
pillent ces greniers.
AGRICULTEURS
sédentaires
==========>
production
SURPLUS
greniers
<==========
pillages
NOMADES
éleveurs
Les pillards font preuve de brutalité et de violence dans leurs razzias pour instaurer la terreur
parmi les paysans, mais leur violence n’est pas exagérée pour leur laisser encore la possibilité
de constituer un surplus et ainsi faire des razzias régulières. Face à ce problème les
agriculteurs font un arrangement avec les pillards et leurs donnent ce qu’ils veulent en
échange de la paix. Une prémisse du pouvoir politique basé sur la crainte de la menace
physique.
AGRICULTEURS
==========>
Production
SURPLUS
============>
paiement d’un
tribut.
NOMADES
Ces arrangements entre les agriculteurs et les pillards prendra avec le temps une allure
institutionnelle réglementée par des lois qui deviendrons presque « normales » pour les
hommes. Ils paieront systématiquement sans même savoir exactement pourquoi, mais ils le
feront. C’est une dépendance politique.
la razzia systématique s’autorégule et donne naissance à sa maturité à un système politique.
Evolution
La cité antique
Concentre le pouvoir politique dans les mains des patriarches ou prêtres rois.
L’économie fonctionne grâce aux esclaves qui travaillent pour rester en vie et non pour
gagner leurs vies. L’esclavage est une « relation politique personnelle ».
Les marchands sont aussi influents car ils ont les ressources financières donc le pouvoir
économique.
Le statut de citoyen est là, d’une part pour que ces derniers se reconnaissent entre eux, d’autre
part pour avoir un pouvoir sur ceux qui ne bénéficient pas du statut de citoyen.
Cela légitime l’esclavage qui était le moteur de l’économie de la cité antique.
Le moyen âge
Le pouvoir politique est au seigneur, le pouvoir religieux à l’église.
Les classes sociales font leurs possible pour prendre le dessus. Le pouvoir politique est limité
par le droit coutumier mais aussi par l’existence du contre pouvoir que constitue l’église.
Important aussi le fait qu’il n’y a pas de pouvoir économique, mais que les deux pouvoirs
existants sont bien distinct séparation des pouvoirs.
Ancien régime
Structure duale, il y a 2 sous structures : rurale dominante et urbaine .
Chaque sous structure a sa classe de prédateurs, du coté rural : ce seront les nobles qui seront
au dessus car ils sont propriétaires des terrains et cultures mais du coté urbain, ce sont les
bourgeois qui détiennent du pouvoir d’origine économique.
L’église se fera une place dans ce système, assurant ainsi sa prédation en s’affichant comme
une « noblesse ecclésiastique ».
Capitalisme industriel.
Fonctionne avec la contrainte économique généralisée qui l’emporte sur tout le reste si bien
que les autre pouvoirs sont dominés.
La classe politique se transforme en fonctionnaires élus, système démocratique inhérent au
capitalisme industriel.
La religion perd alors de sont importance, pour laisser tout et tout le monde se mettre au
service du capitalisme industriel, servant seulement à véhiculer des valeurs morales elles aussi
au service du capitalisme.
La contrainte politique généralisée.
Dans un système de communisme d’état, la contrainte religieuse ou économique était
proscrite pour empêcher leur prédation sur le surplus car la dictature du prolétariat voulait que
le surplus soit intégralement prélevé et redistribué équitablement aux producteurs, ce qui
imposait un contrôle intérieur efficace.
Ce sont les purges Stalinienne qui assurait ce rôle en Russie, les membres de la Nomenklatura
étaient sévèrement contrôlés et les punitions étaient redoutables. (goulags de Sibérie)
A la mort de Staline, la Nomenklatura s’est progressivement corrompue jusqu'à la chute du
système Bolchevik.
Ce système à besoin d’un leader fort et d’une police redoutable pour s’assurer et éviter la
montée d’une classe politique prédatrice.
Pour passer au capitalisme ce système doit maximiser le surplus.
DEUXIEME PARTIE :Le capitalisme.
Chapitre 1 : les marchandises.
1.définition de la marchandise
c’est le centre de l’organisation car le capitalisme fonctionne par le marché.
Un bien : objet extérieur à l’homme qui n’est pas indifférent à l’homme.
Un bien est matériel, mais certains biens ne répondent pas à un besoin de l’homme mais sont
l’objet d’un commerce. C’est le cas des déchet nucléaires, mais dans ce cas le paiement est
inversé, c’est celui qui se dépossède des déchets qui devra payer l’achat au receveur.
Un bien économique : c’est un bien susceptible d’appropriation. Cette appropriation est
quand même limitée : * limite physique (l’air, le soleil)
*limite légale (les eaux internationales)
*bien reproductible : une craie, une voiture,…
distinction
*non reproductible : *les ressources naturelles
*objet particuliers (art, collection,…)
les biens particuliers apportent une grande possibilité de spéculation, et l’histoire d’un objet
peut considérablement augmenter sa valeur marchande.
Distinction entre biens reproductibles
* ordinaire : besoins ordinaires, biens accessible à tous.
Biens
* de luxe : biens propres aux prédateurs du surplus net.
La marchandise : bien ordinaire (économique, reproductible) produit pour être vendu sur le
grand marché capitaliste.
En sont exclus : les biens ordinaires fruits de l’autoconsommation, le pain du boulanger quand
à lui est un bien artisanal vendu sur le marché local.
La différence de prix entre le pain industriel et le pain artisanal est que l’artisan est soumis à
d’autres règles du genre de celles des anciennes corporations, la concurrence doit se gérer
pacifiquement.
2. la valeur de la marchandise
valeur d’usage == valeur d’échange
la valeur d’usage est une condition à la valeur d’échange. On constate que le prix des choses
est souvent inversement proportionnel à leurs usages. (gadgets inutiles et très chers)
Le prix
Le prix est en fait un rapport de quantité entre différentes marchandises, la monnaie telle que
nous la connaissons remplis la fonction d’étalon de mesure.
Relation : Pij = 1 / Pji
M1
M2
M3
M1
1
P12
P13
M2
P21
1
P23
M3
P31
P32
1
M : représente les marchandises.
P : représente les prix.
Le rang de cette matrice est de 1 car si on a le prix d’une marchandise en unité de toutes les
autres (c’est à dire une ligne), on retrouve facilement le prix des autres.
Il ne faut pas oublier qu’a l’époque de Marx, la monnaie était métallique, sa valeur
dépendais de son poids en matériaux nobles (or, argent).
La monnaie avait aussi un coût de production, il fallait la considérer comme une marchandise,
sa valeur d’échange étant son poids en or.
La monnaie actuelle est symbolique, (fiduciaire, électronique), ce sont des unités fictives qui
expriment le rapport de quantité entre les marchandises.
La valeur
La valeur est propre au bien, le prix qui lui est associé est hasardeux, voir accidentel.
La différence entre la valeur et le prix est la même que celle entre la chaleur et la température,
Selon que l’on compte en degrés Celsius ou Fahrenheit, en dollar ou en yen, la valeur est la
même mais l’étalon de mesure est différent.
En situation normale, les marchandises s’échangent proportionnellement à leur valeur,
l’énigme est de savoir comment se décide la valeur, selon Marx, c’est le système du marché
qui décide.
Selon Marx, la « valeur travail » est le temps (total) de travail (simple) socialement
nécessaire à la production du bien.
Remarque sur la définition de Marx :
Temps de travail : on parle ici de travail humain, temps total veut dire que l’on prends
en compte tout les biens qui ont été nécessaires à la production de l’output (input
intermédiaires), et jusqu'à la mise à disposition du consommateur.
Travail simple : la compétence de certains travailleurs leur permettent de produire en
moins de temps que les autres une plus grande valeur (complexité du produit). L’unité de
mesure est le temps du travail le plus simple (manœuvre), il faut alors appliquer un
coefficient pour passer du simple au complexe, selon Marx, le marché règle ça de lui même.
Socialement : le temps de fabrication d’une marchandise dépends de :
 compétence normale des producteurs.
 technique employée.
 géographie.
L’illusion de Marx est d’opérer une distinction entre travail complexe et simple, selon
Gadisseur, cette différence de valeur est due à la rareté du talent nécessaire et non à la
complexité du travail, car on remarque que plus un talent se banalise plus on assiste à une
démocratisation progressive des prix (avec toutes les réserves que ça implique).
Dans cette optique, seule les heurs effectives de travail comptent.
Marx parle souvent de moyenne, il est préférable de parler de norme, les personnes se
trouvant sous cette norme sont les assistés , consommateurs du surplus semi-net.
Remarques générales :
1. la commensurabilité : la comparaison des marchandises se fonde sur une
caractéristique commune, en économie on parle d’utilité, mais il est impossible de
comparer l’usage des choses, (des bananes ou des chaussures y a pas de relation), le
point commun est l’effort humain, la part de vie humaine que ça à coûté.
2. la décomposition rétrograde : selon Ricardo toute marchandise vient d’un travail
humain.
input
input
travail
marchandise
travail
On peut remonter comme ça jusqu’à ce qu’il n’y aie plus que du travail.
3. argument philosophique : sans les hommes, le concept même de valeur n’existe pas
car cette valeur vient de l’homme et s’adresse à l’homme. on peut dire que la valeur
suprême est l’homme, la valeur des choses est leur proportion de vie humaine, Ricardo
dit que l’argent sert à acheter du temps de travail.
4. argument pragmatique : l’économiste se réfèrera toujours au temps de travail pour
juger du prix, l’homme d’affaire parlera de productivité de la main d’œuvre. Il est
toujours question du travail, quel que soit le point de vue.
Si on compare l’évolution des prix et des techniques, on voit que tout progrès
technique permet de diminuer le temps de travail et de diminuer le prix.
Le progrès permet de diminuer la valeur-travail.
Chapitre 2 : les services
1. introduction
Dans le capital, Marx opère une distinction entre les biens et les services, il dit de ces derniers
qu’ils ne sont pas le résultat d’un travail productif.
En réponse à cette affirmation, il faut faire quelques distinctions.
A. les services producteurs.
Ce sont des services qui tournent autour de la production (transport, maintenance,…).
Ces services sont productifs et sont aussi comptés dans le temps de travail (p.8).
Cette distinction porte sur la nature des services, ceux ci participent à la production.
B. la distribution.
Les transports, la manutention, conditionnement, présentation sont des services producteurs.
Publicité, promotion, paiements, … sont des services relatifs à la circulation de la valeur, ce
sont des services auxiliaires.
C. les services réels.
Ce sont des services personnels, ils procurent une satisfaction à celui qui le reçoit, on dit de
ces services qu’ils sont réels car ils sont reçus par des particuliers.
Il faut néanmoins nuancer le service réel ;
Un avocat qui s’occupe d’une affaire de divorce, aide une personne à se débarrasser de son
conjoint, mais il participe aussi à une redistribution des biens du couple. Cet aspect de son
service est auxiliaire (cfr. Page suivante).
D. les services auxiliaires.
Ces services sont intérieurs ou extérieurs à l’entreprise, ils assistent le capitaliste dans sa tache
de prédation-redistribution de la plus-value.
Un exemple d’agent interne : le contremaître, il produit et coordonne, dans sa tache de
coordination le contremaître est auxiliaire.
Agent externe : une agence de recouvrement de créances, marketing, avocats d’affaires, …
ceux ci rendent des services relatifs à la répartition.
Pour qu’un service soit directement rendu à l’homme, il faut que ce dernier réponde à un
besoin précis et inhérent a l’homme.
Que dire de la publicité ?
La publicité a pour fonction de vendre le produit à un prix supérieur à sa valeur-travail.
La technique est de biaiser le jeu de la concurrence, au sens macroéconomique du terme, en
présentant le produit comme supérieur et incomparable.
Chapitre 3 : le travail productif.
Le travail directement productif
Cela suppose un contact direct et physique avec la marchandise.
Le travail directement productif est celui qui par son activité physique, intellectuelle,
contribue à la fabrication matérielle du bien, de la marchandise.
La condition est qu’il y ait un rapport proportionnel entre le temps de travail et la productivité.
Le travail indirectement productif
C’est un travailleurs qui produit des bien ou des « presque services réels », que ces biens et
services passent ou non par un marché local sont destinés à un travail directement productif
ou indirectement productif.
Exemple ; la ménagère, épouse d’un travailleur productif augmente sa disponibilité en lui
rendant des servicesindirectement productif.
Le boulanger local lui procure des biens de première nécessité, encore une tache dont il se
voit soulagé.
Tout ces exemples donne au travailleur directement productif plus de disponibilité pour son
travail, ces biens et services sont indirectement productifs car ils aident à la fabrication des
marchandises mais ne s’échangent pas sur le grand marché capitaliste.
Remarques :
Il peut exister quelques nuances, un professeur, par exemple est il productif ?
Un professeur rends des services personnels le tout est de savoir à qui ; un enseignant à
l’université forme des personnes qui ont de forte chances d’être improductifs (comptable,
auxiliaires ou encore employeur) on peut en déduire que le professeur à l’université n’est pas
productif tandis que le professeur dans une école technique forme des personnes qui sont plus
enclin à devenir productif, on pourra dire que ce dernier est indirectement productif.
Ou encore un professeur de boulangerie sera productif pour ce que ses élèves auront rendu
comme services aux travailleurs productifs.on en revient toujours au grand marché
capitaliste.
Chapitre 4 : la production, le travail, la plus-value.
Les facteurs de production. ( T et K en économie)
Habituellement les facteurs de production sont le capital (K) et le travail (T).
Dans les faits ces facteurs de production sont sous forme de machines, de bâtiments, de
matières premières,…
Toutes ces choses sont des marchandises, elles ont donc une valeur travail.
Les facteurs de production n’ont qu’une utilisation (par usure, destruction, transformation,
association). Par exemple, une machine à nécessité 1.000.000. d’heures de travail et elle
permettra de fabriquer 1.000.000 de voitures, elle donnera une heure de valeur travail par
voitures produites.
Ces facteurs matériels permettent de transférer de la valeur dépendent du capital mais ce
dernier est improductif sans le travail, le facteur de production qui permet de léguer plus de
valeur à ce qu’il crée que sa valeur réelle.
Le travail.
Le travail représente une action abstraite, il n’est pas quantifiable.
Ici, la marchandise est la force de travail, les forces de travail se vendent et s’achètent sur le
marché du travail.
La force de travail.
C’est la capacité physique, intellectuelle et nerveuse que le travailleur met à la disposition de
son employeur (le capitaliste).
Ce commerce de force de travail est, pour des raisons éthiques appelé « louage ».dans les faits
le travail se vend et s’achète sur un marché.
 La force de travail à besoin de se restaurer et de se reproduire à ;
- court terme : soirée à la maison, sommeil,
- moyen terme : vacances pour récupérer complètement.
- Long terme : temps d’une génération, il faut remplacer la main d’œuvre usée.
La valeur travail de la force de travail (VTFT).
C’est la valeur travail nécessaire que le travailleur et sa famille doivent consommer pour
reproduire sa force de travail dans toutes ses dimensions.
Ce coût de reproduction est, à l’équilibre, exactement compensé par le salaire.
Exemple : la VTFT de jules est de 3heures par jours, or le contrat de louage de force de
travail conclu avec son patron est la preuve formelle que Jules a vendu sa force de travail à
son patron dans sa totalité, il devra donc travailler 8 ou 9 heures par jour.
Il y a une différence entre ce que le travailleur produit et ce qu’il reçoit, cette valeur est la
Plus-value.
La plus-value est la différence entre la valeur travail produite par le travailleur dans une
période donnée et la force de travail qu’il à dépensé sur sa journée.
La journée de travail se partage en 2.
Temps de travail nécessaire
Temps pendant lequel le travailleur produit une valeur travail équivalente à la valeur travail
de sa force de travail, qui assure sa survie et celle de sa famille.
Le surtravail
C’est la différence entre la durée nécessaire au travailleur et la durée effective de la journée.
Ici il travaille exclusivement pour le capitaliste, c’est la plus value qui servira à rémunérer les
improductifs, payer des taxes et rémunérer le capitaliste.
Le travailleur à pour fonction de
 assure sa vie VT = FT
 ressuscite du travail mort pour le replacer dans son travail actuel.
 produit une plus value pour le capitaliste.
Les conditions .
1. Le travailleur doit être libre d’exercer sa force de travail .
2. les ouvriers, dans un système capitaliste, ne possèdent pas les moyens de production.
(sinon, tous travailleraient juste ce qu’il leur est nécessaire.)
 Les travailleurs répondants à ces conditions sont dits : « prolétaires », ils sont libres et
n’ont que leur corps pour gagner leur existence.
Le salaire.
VTFT : salaire répondant au besoins premiers.
Salaire : sert à reconstituer, à reproduire la force de travail.
Chapitre 5 : le calcul du salaire
On dit que l’employeur paie au travailleur sa contribution à la production.
Le salaire horaire :
Par ce moyen de paiement, on donne l’impression d’avoir tout payé, mais il n’y a que le
salaire nécessaire au travailleur qui est rémunéré.
Les négociations sur le temps de travail se disputent entre 2 pensées contradictoires :
La volonté de l’employeur de préserver le surtravail et en opposé, l’employeur doit ménager
les ouvriers pour leur permettre de reproduire leur force de travail.
Travail aux pièces :
On rémunère la production au nombre de pièces, le salaire versé pour une pièce se calcule
comme ci : VTFT / nombre de pièces réalisables sur la journée = taux à la pièce.
Ce système permet la sélection des travailleurs pour garder seulement ceux qui sont les plus
productifs.
L’utilisation de quotas (sur le nombre de pièces à faire, le nombre que l’on rate normalement,
l’utilisation de la machine) permet de se débarrasser des travailleurs les plus lents et les moins
adroits.
Mais la norme établie sur les performances des meilleurs travailleurs reste de vigueur et peut
continuellement se perfectionner pour continuer la sélection même parmi les meilleurs.
L’employeur aura toujours tendance à diminuer le salaire de l’ouvrier en essayant de raboter
au maximum la VTFT (Valeur Travail de la Force de Travail) même si ça doit enrayer la
bonne reproduction de la force de travail.
Ces débordements sont réglés par voie d’un phénomène politique (grève, loi) ou par un
phénomène de marché (principe d’équilibrage automatique de A. Smith).
Chapitre 6 : Le Capital.
Définition du Capital.
Le capital (K) est une valeur accumulé, il n’a pas de forme fixe mais sa forme privilégiée est
l’argent liquide, le capital doit circuler, changer de forme.
Argent 1

Facteurs de production

Travail

Marchandises
Argent’ 2 
De cette relation on constate que Argent’ 2 > Argent1 et
Argent’ 2 – Argent 1 = plus value (PV).
L’utilisation de l’argent comme capital est une inversion qualifiée de perverse :
Au départ l’argent est créé pour répondre a certains besoins
 Réserve de valeur.
 Etalon de valeur.
 Facilite les échanges par son caractère de valeur plus polyvalentes.
Marchandise 1

Argent

Marchandise 2
L’inversion du capitalisme est qu’il commence par l’argent pour en terminer par l’argent.
Origine du Capital
Le capital est un salaire qui à grandi de lui même, l’origine du capital est de la plus value
accumulée.
Exemple : une épargne sur le salaire ;
Temps 1
1.000
Temps 2
2.000
Temps 3
4.000
Temps 4
8.000
Temps 5
9.000
Temps 6
10.000
A la première année : gain en plus value = 2000
-consommation = 1000
1000
ou
Première année
: K initial
= 1000
+gains
= 2000
3000
-consommation= 1000
2000
 Le travailleur qui conserve une partie de son salaire comme épargne personnelle ne
procède pas à la même épargne que le capitaliste.
Le travailleur épargnant épargne en vue d’une consommation future, c’est de la
consommation différée.
Le capitaliste épargne des sommes plus élevées et en vue de gains futurs, son épargne est
destinée à la production.
Le capitaliste n’est pas prolétaire consommateur, il est capitaliste producteur.
Capital fixe – Capital circulant.
En économie classique, du genre du cours d’économie politique de 1ère ;
Capital fixe : celui que l’entrepreneur doit conserver (bâtiments, machines, …)
Capital circulant : celui que l’entrepreneur fait circuler (argent)
Remarques ; l’entrepreneur à intérêt à conserver sa machine le plus longtemps possible mais il
a aussi intérêt à l’amortir au plus vite, il faut qu’elle tourne le plus possible.
Quand on prends en compte l’usure de la machine, la dégradation inévitable des bâtiments on
peut dire qu’il n’y a pas de capitaux fixes, seulement des capitaux circulants ; mais ils
circulent a des vitesses différentes.
Exemple : une imprimerie qui acquiert un stock de papier (K circulants) pour un temps de 10
ans devra renouveler ses machines avant le stock de papier.
 Ce qui ne circule pas n’est pas du capital (terrain ne bouge pas) mais les bâtiments sont
éphémères ou de toute façon amovibles, un terrain aura toujours la même valeur en argent, un
terrain qui perd de sa valeur ne la perd pas réellement, une baisse de sa valeur sera alors due à
son coût de réhabilitation.
Exemple :
Terrain : achat
: 3.000.000
Temps d’utilisation
: 30 ans (pollution)
Réhabilitation
: 17.000.000
 Valeur négative
: 14.000.000
un propriétaire de terrain est propriétaire foncier, la valeur d’un terrain est celle de ses
locations futures.
Capital constant – Capital variable.
C : capital qui circule dans la marchandise.
c : capital constant sert à acheter les facteurs de production autre que le travail.
v : paiement des salaires.
C = c+v
La circulation du capital est un flux
capital constant : valeur qui ne change pas, transfert de valeur dans le processus de
production.
V : change pendant le processus de production, la valeur de la force de travail change avec le
surtravail et le travail nécessaire
le taux de plus value
le taux de plus value est le taux d’exploitation, la proportion du temps pendant lequel le
travailleur travaille pour le capitaliste (le surtravail) et le temps ou il travaille pour lui (travail
nécessaire).
Taux de plus value = St / TN
Exemple page suivante ;
Exemple : une filature en relation avec une usine de tissage
Le taux de plus value est 1 (ST=TN)
La filature ;
c
= 500
v
= + 300
PV / C = 300 / 800 = 0.375
C
= 800
PV
= + 300
Valeur
= 1100
Usine de tissage ;
c
=
somme
v
C
PV
Valeur
=
=
=
=
=
1100
+ 300
1400
+ 200
1600
+ 200
1800
PV / C = 200 / 1800 = 0.111111111…
Si les 2 fusionnent ; filature / tissage
c
= 800
v
= +500
C
= 1300
PV
= +500
Valeur
= 1800 (idem)
PV / C = 500 / 1300 = 0.384
PV / V = 1 = ST / TN
Remarque
Des études ont montré que ce taux d’exploitation reste de un (100%) malgré le progrès
technique. Ce sont les exigences du niveau de vie combinée au travail nécessaire qui
maintiennent le taux d’exploitation à 100%.
Si l’on prends en compte strictement les travailleurs productifs, le taux est encore plus élevé.
Chapitre 7 : les comportements
1. Le prolétaire
Il y a 2 conditions :
 Le prolétaire est libre de vendre sa force de travail,
 Le prolétaire est privé des moyens de production.
Il est dans une situation d’infériorité manifeste par rapport au capitaliste qui achète sa force de
travail.  Inégalité économique et politique.
Le capitaliste est libre d’imposer ses conditions et le seul recours du prolétaire est
politique (assistance de l’état qui va réglementer le travail).
Remarque : passage du capital sur les entreprises anglaises (précoce).
Les capitalistes alourdissent les conditions de travail, ce qui implique que la force de travail
allait peu à peu disparaître alors que les capitalistes on collectivement intérêt à maintenir la
force de travail.
Individuellement, les capitalistes soumis à la concurrence ont tendance à la détruire.
Au parlement, constitué de riches capitalistes, une loi est votée pour diminuer le temps de
travail, ce qui permet de sauver la force de travail. Il y eût en Belgique, en 1843, un projet de
loi similaire mais ne passera pas, pourquoi ?
L’Angleterre est technologiquement plus avancée que la Belgique, elle peut se le
permettre, mais la Belgique est prise dans la concurrence.
1910, un anglais nommé Rowntree fait une enquête sur la misère en Belgique ( la seule limite
du temps de travail est de 9 heures dans les charbonnages.
Les travailleurs vont se grouper en syndicats, mais le syndicat perd son pouvoir dans le
contexte international, il y a peut d’autres solutions.
2. Le capitaliste
2.1 l’accumulation
c’est un principe culturel que tout capitaliste doit posséder ; pourquoi ?
 Désir de s’enrichir : le capital donne le pouvoir, il convient donc de l’augmenter.
 L’épargne et l’accumulation sont indispensables car il lui est impossible de dépenser
son énorme revenu (tout n’est pas investi)
2.2 l’investissement
Si le capitaliste investit, il le fait
 Extencivement : il accroît la capacité de production à l’échelle (on multiplie par le
même chiffre tous les moyens de production) cela se fait à la condition que les
débouchés soient suffisants et qu’il y ait de la force de travail disponible.
 Intensivement : substituer le capital ou la technique au travail.
3. La maximisation de la plus-value absolue.
A l’époque de Marx, c’était évident ;
Travail nécessaire : 3 heures
Journée de travail : 10 heures
Surplus
: 7 heures

T nécessaire : 3 h
Journée de T : 12 h
Surplus
:9h
Le capitaliste à intérêt d’augmenter la durée de la journée de travail (malgré le risque sur la
force de travail).
Il y a des limites : - Limites physiques : 24 heures maximum par jours.
- Limites physiologiques : par exemple +/- 14 heures par jours.
- Limites sociales : (vie de famille, …)
- Limites légales : plus ou moins respectée.
ème
Remarque : Au 19 siècle, la durée est fréquemment de 14 heures, ce qui est déjà trop
physiquement. 2 choses sauvent la main d’œuvre : la maladie et le chômage, ils ont l’occasion
de se reposer et survivent grâce au salaire de la famille. Les travailleurs belges sont des
paysans, il y a énormément de très petites exploitations agricoles.
Dans les chemins de fer, privatisation en 1860 puis on fait marche arrière en 1870, pourquoi ?
la gestion privée n’est pas favorables aux personnes privées.
Les travailleurs habitaient près des usines, pas de jardin, besoin de revenu plus gros, mais ce
n’est pas rentable. 1884 création de la SNCV avec abonnements presque gratuits.
4. La maximisation de la plus-value relative.
Avant, on supposait que le travail nécessaire était fixe, et que la force de travail augmentait.
On suppose que si la force de travail est fixe et que si le capitaliste n’arrive pas à l’augmenter,
il va diminuer le temps du travail nécessaire grâce à l’introduction du progrès technique,
quand on est le premier à innover, la valeur travail reste la même.
 En fait, un ouvrier produit en 1 heure de temps une valeur travail de 4 heures, on
peut appliquer le raisonnement à la valeur du surtravail.
Ce n’est pas cohérent de dire que 1 heure de travail donne une valeur travail de 2 heures ; en
fait, ils produisent une plus-value normale et une plus-value supplémentaire, détournée du
marché que le capitaliste va empocher. Cette plus-value supplémentaire est produite par les
autres capitalistes, ce capitaliste à simplement redistribué le capital à son avantage (les autres
perdent ce que lui gagne). Quand tous les concurrents auront adoptés l’innovation technique,
tout rentre dans l’ordre avec une diminution du prix.
Exemple :
Situation normale : K
= 40
Innovateur : K
= 45
VT
= 50
VT
= 30
Coûts
= 90
coût
= 75
Prix de vente
= 140
prix de vente
= 140
Plus-value
= 50
plus-value
= 65 (extra de 15)
Situation normalisée : K
=
VT
=
Coût
=
Prix de vente =
Plus-value
=
45
30
75
105
30
Il y a moins de travail, le prix est plus faible, la plus-value est plus faible. Le capitaliste scie la
branche sur laquelle il est assit
La composition organique du capital ( K/VT ) plus de machines et moins de travailleurs.
Selon Gadisseur, ce n’est pas toujours vrai, c’est le profit extraordinaire qui est le moteur du
progrès technique.
La plus-value relative ne pourra se produire valablement que quand le progrès technique est
généralisé, baisse de la VTFT. Tous les capitalistes y gagnent alors qu’au début, un seul y
gagnait peut être.
Après le progrès technique, la plus-value chute, il faut trouver une solution :
Produire plus augmenter le pouvoir d’achat des ouvriers
- Moins de bénéfices d’une seule personne, il faut vendre à plus de personnes.
 La croissance est une condition nécessaire au capitalisme.
5. La concurrence.
Couramment, la concurrence est neutre, c’est l’absence de monopole ou d’oligopole.
Selon Marx, la concurrence à une fonction et des conséquences car elle apporte des
contraintes au capitaliste.
1. production efficace ;
le capitaliste doit adopter des moyens pour maximiser sa production, il ne peut pas faire
moins de bénéfices que les autres. Quelles que soient ses ambitions et envies, le système
l’oblige à s’aligner par rapport aux autres.
2. le capitaliste adopte des comportements irrationnels d’apparence.
Exemple : une énorme investissement, est suivi de l’effet multiplicateur et d’une
augmentation de la demande, de cette augmentation de la demande, découle aussitôt d’autre
investissements d’autres entreprises.
Tout ces investissements sont excessifs, mais les entrepreneurs sont obligés de suivre de faire
des « investissements de surcapacité » pour profiter au maximum de la conjoncture et par la
mieux résister à la crise qui sera causée par ce trop plein d’investissements, car il arrive un
moment ou on ne peut plus convertire la marchandise en argent, c’est a dire quand la demande
diminue.
C’est comme dans un cinéma en feu, la raison dit de ne pas paniquer et de sortire calmement
et plus de vies seront sauvées, mais si tout le monde panique et force le passage, il y a intérêt
à être le plus fort ou le plus paniqué pour s’en sortir.
3. le capitaliste doit imiter l’innovation.
Toute innovation que ce soit technique, publicitaire ou encore économique doit
impérativement être singée par les autres, pour rester en vie et rester compétitifs.
La consommation entraîne une dilapidation des ressources, un comportement irrationnel
comme expliqué ci dessus, l’important n’est pas de savoir ou on cours, mais de courir plus
vite que les autres.
Chapitre 8 : L’emploi, la machine, le chômage.
La machine.
C’est l’élément matériel principal de la révolution industrielle.
La machine est par définition : « le dispositif matériel qui permet d’économiser l’effort
humain ».
Le souci des économistes est de démontrer que la machine n’est pas destructrice d’emploi,
sens commun « la machine vole le pain de l’ouvrier ».
L’économie traditionnelle dit de la machine qu’elle est neutre au pire, mais qu’en réalité elle
crée de l’emploi.
une machine construite en 1000 heures doit économiser plus de 1000 heures de travail pou
être rentable, elle diminue le coût de production et la valeur de la marchandise.
L’économie traditionnelle : machine créatrice d’emploi.
Pour avancer ces conclusions, l’économie traditionnelle avance ces postulats ;
1. la machine ne détruis pas l’emploi, elle le déplace.
2. la machine diminue le prix (emploi stable ou croissant).
Théorie de la compensation par accroissement de la demande.
Un progrès technique limite le nombre de travailleurs nécessaires de 50%, pour maintenir
l’emploi, il faut produire 2fois plus, suite à la diminution du prix, la demande est censée
suivre la production, c’est invraisemblable.
En fait le progrès technique redistribue le revenu, les innovateurs auront des revenus
supérieurs et la concurrence ne s’alignera à son niveau qu’après un temps d’adaptation , il y
aura un déséquilibre dans la distribution du revenu.
Une augmentation de la productivité ne pourra pas être indéfiniment compensée par des
accroissement de la demande du fait du phénomène de « satiété », aucun bien n’a une
consommation infinie, les biens évoluent et de nouveaux biens satisfont des besoins déjà
existants.
Exemple : télégramme  poste  internet.
La machine crée nécessairement du chômage.
Le déplacement du chômage.
La machine semble génératrice d’emploi dans son secteur car la demande croît, le chômage
apparaît ailleurs, chez les petits concurrents, les détaillants.
Dans les années 80, l’industrie automobile américaine a connu des licenciements massifs en
contre coup de l’introduction des robots dans l’industrie japonaise qui a considérablement
baissé leur prix.
Le chômage se déplace dans l’espace.
Exemple ; dans les PVD l’activité traditionnelle meure, le fer noir n’est plus produit car nous
leur fournissons le fer à bas prix, certaines activités sont détruites par le progrès technique.
Le chômage se déplace dans le temps :
Dans un premier temps, l’emploi augmente pour fabriquer et installer les machines jusqu'à ce
que elle soit opérationnelle et commence à nuire à l’emploi.
Dans un second temps, l’emploi se stabilise à un niveau inférieur au précédent.
Remarque : il peut y avoir des relais, des innovations successives donnant des gains de
productivité successifs qui occasionneront des chutes plus fortes et plus basses encore.
Procéder par innovation successives pour continuellement éviter le chômage est absurde car
les machines doivent être rentables et l’innovation a un coût pour celui qui la demande.
Ce système serait non lucratif.
Le postulat de cette suite douteuse d’innovations est que la demande doit rester constante et
croissante car pour conserver l’emploi malgré les accroissements successifs de productivité
qui permettent de produire des quantités toujours plus grandes avec moins de travailleurs.
 Innovation au temps « i1 », accroissement de productivité. Ce qu’il faudrait pour maintenir
l’emploi, c’est une nouvelle vague d’investissements pour relancer la production (des
machines) et maintenir l’emploi à un niveau comparable à l’apogée de i1.
On remarque que le niveau de l’emploi après une vague d’investissements retombe plus bas
en fin de compte que le niveau précédent.
Il faut un flux d’investissement courant toujours plus grand (i3>i2>i1).
Les flux d’investissements sont toujours plus grands car à chaque correspond un gain de
productivité. Pou maintenir l’emploi, la demande doit suivre la croissance de la productivité,
et par là grandire exponentiellement.
Le capitalisme industriel, via le progrès technique est potentiellement destructeurs d’emploi,
la solution pour maintenir l’emploi est de trouver de nouveaux débouchés, conquérir de
nouveaux marchés.
Dans les années 20, la monnaie à connu un cour forcé. Les besoins de la première guerre ont
poussé les banques nationales à émettre des billets de banque (dévaluation). Après la guerre la
convertibilité de l’argent en or n’était devenue possible que sur le plan international.
L’entre 2 guerres est une période de recherche de débouchés.
Le plan Marshall. Il y a un risque de crise économique aux usa à la fin de la guerre car la
guerre est augmente la productivité d’un pays, les USA ont alors donné des aides financières
aux pays touchés par la guerre, en dollars. L’économie américaine profite maintenant de la
reconstruction des pays de l’europe. Mais après la reconstruction, la demande diminue et il
faut alors trouver autre chose. (Guerre de Corée, du Vietnam, guerre froide,…)
La décolonisation le monde développé avait besoin de la décolonisation, l’indépendance des
colonies faisaient de ces nouveaux « pays en voie de développement » des demandeurs de
biens d’industrialisation. Cette demande accrue à été l’époque des golden sixties.
La mort du capitalisme industriel arrivera quand il n’y aura plus de débouchés et que la
concurrence accrue entre capitalistes entraînera une centralisation du capital.
Chapitre 9 : La compétition pour la plus value.
La plus value doit être partagée (comme le surplus), le partage dépends du système social –
politique – économique. Ce partage est le fondement de l’organisation.
La compétition intra-classes
Le capitaliste ne peut néanmoins conserver toute la plus value, il y a une compétition intra
classe entre les capitalistes : Compétition pour les parts de marché.
Compétition pour la plus value.
Dans un marché, il y a de la plus value qui est produite et plus le marché est grand (grosses
parts de marché), plus il y a d’ouvriers et plus il y a de plus value.
Des stratégies commerciales comme la publicité permettent de vendre un produit à une valeur
supérieure que la valeur travail.
Si les produits sont plus chers, les salaires sont plus élevés ; l’ouvrier perçoit une partie de la
plus value que les capitalistes vont se disputer entre eux.  Il y a détournement de la plus
value essentiellement par le salaire.
La plus value n’a pas été produite par son entreprise, le travailleur doit accepter le prix, le
salaire doit être supérieur à la valeur travail de la force de travail.
Cette plus value disputée passera par le travailleur qui paiera plus cher une marchandise, il y a
transfert de plus value d’un capitaliste a un autre.
Inflation : tout le monde veut vendre plus cher, la pub génère de l’inflation car elle permet de
vendre plus cher.
La compétition inter-classes
Il y a trois types de capitalistes ;
1. Capitalistes financiers.
2. Capitalistes marchands.
3. Capitalistes industriels.
Le capitaliste financier finance les 2 autres en cas de perte pour reconstituer la liquidité de
l’entreprise ou de nécessité d’investire. Ce capitaliste financier perçoit des intérêts de ces
autres capitalistes.
Le capitaliste financier peut aussi prélever une partie de la plus value des industriels par les
prêts aux entreprises ou par les salaires pour les prêts à la consommation.
Exemple : le prolétaire qui veut s’acheter une Mercedes devra certainement faire un emprunt
et donc reverser une partie de la plus value venant du capitaliste industriel qui l’emploie au
capitaliste financier qui lui réclame des intérêts.
Le capitaliste marchand, lui, achète aux plus bas prix des marchandises ou biens
intermédiaires et les revends au prix le plus haut au capitaliste industriel qui lui donnera une
partie de sa plus value. C’est un intermédiaire qui touche un profit sur les biens intermédiaires
mais aussi sur les biens de consommation, pour ces derniers le capitaliste marchand prendra la
plus value via les salaires.
Le capitaliste industriel prélève la totalité de sa plus value directement sur les travailleurs, ils
sont à la base d’une sorte de chaîne alimentaire entre capitalistes.
Compétition avec les autres prédateurs de surplus.
RELIGION
ETAT
PROPRIETAIRE
DES RESSOURCES
CAPITALISTE
TRAVAILLEURS ORGANISES
SYNDICATS
Les syndicats se battent pour conserver les « acquis sociaux » ils ne fonctionnent
efficacement que pendant le plein emploi (rare et court) chaque crise diminue un peut plus
l’emploi.
Les syndicats peuvent facilement revendiquer une augmentation de salaire, car on l’a vu cette
plus value supplémentaire est rattrapée par le capitaliste en fin de course, les conditions de
travail (heurs de travail) sont moins négociable car le capitaliste achète l’intégralité de la force
de travail de l’ouvrier et refuse de le voir travailler moins pour le même prix.
l’état en démocratie, le pouvoir politique est faible car la classe politique s’est vue
remplacée par des fonctionnaires élus par le peuple.
La classe politique actuelle ne peut plus prélever de plus value car elle a perdu son pouvoir
car leur statut dépends du peuple. Les fonctionnaires sont seulement garants du bon
fonctionnement du système.
La religion ne perçoit pas de plus value par contrainte, le pouvoir est institutionnalisé et les
personnalités religieuses sont rémunérées par l’état, par l’argent public.
Les propriétaires des ressources ; ceux ci sont plutôt gênants.
Quand ils sont soumis au même pouvoir politique, il suffit de changer la loi (cour 1ère candi la
propriété s’étends au dessus et en dessous du sol, c’est fini car ça rendait trop coûteuse
l’extraction du charbon qui était une ressource importante dans notre région).
Mais si le propriétaire des ressources est un étranger c’est à la diplomatie d’intervenir voir
même à la guerre.
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