Histoire économique 15 avril 2003
Venise (Maddison, pp. 54-60)
Appréciation d’ensemble : Bon survol de l’histoire économique de Venise qui n’appelle que
peu de commentaires de ma part. La discussion des finances publiques vénitiennes, en
particulier le rôle des emprunts, est fort intéressante, comme l’est celle de l’Arsenal de Venise
et de l’organisation du trafic maritime.
Une petite critique ponctuelle, déjà émise en classe : la notion d’économie « capitaliste ». Si
on entend par là une économie où il existe un surplus susceptible d’être investi de manière
rentable sur un marché quelconque, toutes les économies ont été capitalistes depuis le début
de l’agriculture ou peu après. Ainsi, une partie du surplus agricole des sociétés de
Mésopotamie était échangée sur des marchés (intérieurs ou extérieurs) et donnait naissance à
des profits. De son côté, Marx définissait l’économie capitaliste de manière plus étroite (entre
autres, apparition d’une classe de capitalistes propriétaires des moyens de production et d’une
classe de prolétaires), mais cette définition n’est plus guère utile aujourd’hui dans les
économies modernes dans la mesure où la proportion de ménages possédant un portefeuille
d’actions est en augmentation constante, bien qu’irrégulière (ou alors il faudrait parler de
« capitalisme populaire », ce qui est, d’un point de vue marxiste, une contradiction dans les
termes). Le plus sage, à mon avis, est donc de ne pas utiliser une notion aussi ambiguë.
Pour ce qui est de la forme, votre texte contient un peu trop de « scories » de toutes sortes,
d’expressions qui appartiennent à la langue parlée, de termes imprécis ou inappropriés, etc.
Malgré cela, il se lit bien.
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