Crise, Etats et la Dynamique du Capitalisme Contemporaine
Sofia Padua Manzano
La crise de ce début du XXIe siècle a apporter à la surface une série d'explications et
interprétations du fonctionnement du système économique capitaliste. Depuis des analyses
basées sur l'armature théorique néo-classique, placés sur la surface des phénomènes, en passant
par un approche keynesian que, malgré considérant la crise comme élément constitutif du
système, n'avance pas au delà de l'intervention de l'état comme instrument fondamental pour la
garantie de reprise du processus d'accumulation de capital. Finalement, l'analyse basée sur les
fondements théoriques de Marx qu'essaye d'étendre les éléments les plus singuliers de la
dynamique et du fonctionnement du mode de production capitaliste, lequel sera l'objet de
référence théorique de cette proposition de cet essai .
Notre contribution pour l' approfondissement de la discussion sur la crise prend dans
considération une nouvelle dynamique de l'économie politique internationale et le rôle des états
devant un monde polarisé et mondialisé. Le présent étude sera divisé en deux parties: la premiére
examinera les contributions de Peter Gowan, Giovanni Arrighi et José Luis Fiori que contribuent
pour une lecture de la dynamique du fonctionnement de l'économie politique internationale dans
une perspective critique, en considérant les différences entre eux. À la deuxième partie, nous
partirons des théorie que font le fondement de la catégorie de l’impérialisme d’après Lenine,
Hobson, et des ouvres développés au Brésil par Virginia Fontes, et nous chercherons d'expliciter
le rôle de la monnaie, expression abstraite de la richesse produite, comme un élément central du
pouvoir entre les Etats.
Le système capitaliste n'existe pas séparé des Etats. Depuis les années 1950, quand le
mouvement d'internationalisation du capital a pris l'impulse pour au delà de sa première phase de
capital monopoliste d'état, plus que jamais les états ont un rôle prédominant. On ne peut pas
oublier les nouvelles formes de structurations de la production, les nouveaux arrangements
productives et commerciaux et, principalement, les finances globalement organisées a partir du
"dollar flexible", monnaie dans le sens le plus abstrait du terme, mais ces nouvelles formes sont
subordonnées aux structures plus permanents de l'accumulation amplifié du capital déjà présents
au début de la phase impérialiste. La guerre même, comme instrument impérialiste, n'a pas cessé
d'être importante mais n'a pas acquis un caractère plus généralisé en conséquence du pouvoir
belliqueux létal de puissances impérialistes en dispute.
L’hypothèse prise dans cet essai est que l'importance économique des Etats, pour le maintien du
capitalisme, est placé précisément sur le monopole de la monnaie exercé par les autorités
monétaires. Et, étant la monnaie l'élément central autour du quoi s'articulent les décisions
productives et les relations sociales de production dans la présente phase de développement, son
comportement à travers le monde passe a être fondamental pour la compréhension de 'économie
capitaliste contemporaine et la crise.
Professeur de l'Institut d' Economie de UNICAMP, Campinas, São Paulo, Brésil.