Le plus inutile et le plus dangereux des
dépistages est celui du cancer du sein…
Publié par LaPresseGalactique.org le 26 sept, 2013 sous L'HEURE DE VÉRITÉ, SANTÉ |
Le « dépistage » a tout va est devenu à la mode. Tout comportement de notre corps doit
être soumis à de fréquentes et régulières vérifications : surveillance de la tension, de la
prostate, du taux de cholestérol, du diabète et bien d’autres pathologies qui nous menacent
sournoisement. Il existe ainsi des campagnes-promotions de dépistage qui font la fortune des
laboratoires et les belles heures des médias qui n’éprouvent aucune gêne à nous rappeler
plusieurs fois par jour qu’il est urgent de faire vérifier notre corps comme nous le faisons pour
nos moteurs de voitures.
Mais le plus inutile et le plus dangereux des dépistages est celui du cancer du sein. À travers
les medias, toutes les instances de santé incitent les femmes à faire, chaque année, une
mammographie pour éviter ce cancer, mais personne ne signale à toutes celles qui vont se
conformer à ces examens qu’ils comportent de nombreux risques.
Le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, avait fort bien résumé la situation, il y a trente
ans. Pour lui, les « dictateurs du scalpel et du radium » ont su entretenir pendant des
décennies une propagande mensongère sur l’efficacité de leur pratique en s’appuyant sur
l’argument non vérifiable qu’un diagnostic précoce donne au cancéreux toutes les chances de
guérir. Il affirmait : « Il est facile de démontrer que la radiographie des seins de toute une
population féminine particulièrement exposée au cancer provoque davantage de processus
cancéreux qu’elle n’en dépiste. » D’autres médecins partagent ce point de vue.
« Le champ du cancer aux États-Unis est délimité par un monopole médical qui assure un
flot constant de bénéfices pour les compagnies pharmaceutiques, les firmes de technologie
médicale, les instituts de recherches et les Agences gouvernementales telles que la FDA, le
National Cancer Institute, et l’American Cancer Society. » Cette déclaration vient de deux
cancérologues réputés, le Dr John Diamond, membre du Royal Australian and New Zealand
College of Psychiatry et ancien Président de l’Académie Internationale de Médecine
Préventive, et le Dr Lee Cowden, de l’Université St Louis du Missouri. Tous deux sont bien
placés pour savoir de quoi ils parlent.
Une étude, publiée le 20 octobre 1993 dans le Journal of National Cancer Institute, montre
une augmentation très nette du cancer du sein après les traitements par rayons de certaines
maladies bénignes du sein chez les femmes âgées de plus de 40 ans au moment des premiers
traitements.
Déjà, en 1995, le Dr Samuel Epstein, président de la Coalition pour la Prévention du Cancer,
Médaille d’Or de l’Académie de Médecine Albert Schweitzer, auteur de plusieurs centaines
d’articles scientifiques sur le sujet, profitait d’une journée nationale de mammographie
organisée le 18 octobre aux États-Unis, pour dénoncer les dangers de cette pratique qui, pour
lui, n’a jamais fait la preuve de son utilité. Il a insisté sur le fait que lorsque le cancer du sein
est ainsi détecté, il existe depuis au moins huit ans et a donc déjà touché les ganglions
lymphatiques ou d’autres organes, particulièrement chez les femmes jeunes. Dans son
important ouvrage The Politics Of Cancer revisited, paru en 1998 mais non traduit en
français, il critique très largement le lobby du cancer et soutient que chez les femmes en pré-
ménopause, un cancer détecté sur quatre n’est pas un vrai cancer, mais qu’en revanche, un
cancer sur quatre n’est pas détecté.
Les années passées depuis cette époque n’ont pas changé son opinion et, douze ans plus tard,
il confirmait ces déclarations dans un article intitulé « Les dangers cachés des
mammographies chez les femmes en pré-ménopause ». « Quoique l’on vous dise, refusez
les mammographies de routine, particulièrement si vous êtes en pré-ménopause. Les rayons
augment vos chances d’attraper un cancer. »
En effet, la pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période
de dix ans provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, ce qui correspond à la très forte
radiation subie par les femmes qui se trouvaient à un kilomètre et demi de l’endroit où furent
larguées les bombes atomiques sur le Japon.
Pour Epstein, ajoutées à une angoisse inutile, les mammographies répétées augmentent les
risques de cancer. « Des études récentes basées sur les dix années précédentes indiquent une
augmentation très nette des cancers quelques années après le début de ces examens fréquents,
ce qui confirme la grande sensibilité des seins en pré-ménopause et l’effet carcinogène des
radiations ».
La dose moyenne de rads reçus en mammographie pour deux images par sein est de 1 à 4
unités, mais d’après le Pr Epstein, la dose peut parfois être dix fois supérieure. Et Rosalie
Bertell, l’une des autorités les plus respeces internationalement en ce qui concerne les
dangers des radiations, affirme que chaque rad augmente de 1 % les risques de cancer du
sein et correspond à une année de vieillissement. Ces deux spécialistes du cancer ont réitéré
leur avertissement dans un article très détaillé et édité par le prestigieux International Journal
of Services en 2001 (31(3) : 605-615), intitulé « Les dangers et la non-fiabilité des
Mammographies », avec le concours de Barbara Seaman, fondatrice et directrice du
Women’s breast cancer movement. L’article explique que la plupart des cancers ont été
détectés par les malades eux-mêmes et que rien ne vaut la palpation mensuelle de leurs seins
par les sujets à risque, « une pratique alternative efficace et sans danger ».
Le Pr Epstein est loin d’être le seul à critiquer cette habitude et le NCI (National Cancer
Institute) a publié des statistiques qui montrent que chez les femmes de moins de 35 ans, les
mammographies peuvent provoquer 75 cancers pour 15 cancers correctement diagnostiqués.
Après avoir passé en revue toute la littérature mondiale disponible sur le sujet, les docteurs
Wright et Muller, de l’Université de Colombie Britannique, ont recommandé l’annulation du
financement public des mammographies parce que le « bénéfice obtenu est minime et le mal
causé est important. » D’après le Lancet du 1er juillet 1995, les études les plus complètes ne
montrent pas de taux de survie accru grâce aux mammographies de routine.
Le NIH (National Institute of Health) estime que ces examens occultent 10 % des tumeurs
malignes chez les femmes de plus de 50 ans. À son tour, une étude suédoise menée sur 60
000 femmes a démontré que 70 % des tumeurs détectées par mammographie n’étaient pas
des tumeurs. Or, outre le stress émotionnel causé par ces diagnostics erronés, ces femmes ont
aussi subi des biopsies toujours dangereuses.
Quant au Dr James Howenstine, médecin américain qui a 34 ans de pratique privée et
hospitalière, il signale que « des campagnes massives encouragent les femmes à avoir une
mammographie chaque année. Ce rituel annuel génère des résultats faux positifs et faux
négatifs qui mènent à des opérations inutiles et une considérable anxiété chez les femmes
incorrectement diagnostiquées. »
Enfin, le 8 janvier 2000, The Lancet publiait une étude danoise qui réduisait à néant l’espoir
des cancérologues qui croyaient alors qu’en dépistant plus précocement les cancers du sein
par mammographie, on réussirait à faire baisser leur incidence et leur mortalité. Le journal
concluait qu’en termes de mortalité, une politique de dépistage du cancer du sein « ne serait
pas justifiée ».
Une étude publiée en 2005 par le New England Journal of Medicine, confirme que 30 % des
cancers chez les femmes de 40 ans ne sont pas détectés par les mammographies.
Et en mars 2006, le mensuel La Recherche signalait à son tour, dans son numéro 395, que «
la mortalité par cancer du sein a très peu diminué depuis 20 ans », alors que « les cas
diagnostiqués, eux, explosent ». Le journal ajoutait que certains experts dénonçaient les
effets pervers du dépistage qui « conduirait à détecter et à traiter des tumeurs mammaires
qui n’auraient pas mis la vie de la patiente en danger ».
Le Dr Ken Walker, gynécologue à Toronto, mais aussi le plus célèbre des journalistes
médicaux canadiens sous le pseudonyme de « Dr Gifford-Jones », partage son avis : «
Les femmes de 40 à 49 ans qui subissent régulièrement des mammographies, sont deux fois
plus susceptibles de mourir d’un cancer trois ans plus tard que celles qui gardent leurs seins
sous leurs chemisiers ». Ce médecin diplômé d’Harvard estime lui aussi que les diagnostics
précoces constituent un mensonge car « il faut huit ans pour qu’une tumeur soit assez
importante pour être décelée, ce qui laisse le temps aux cellules cancéreuses de se propager
dans l’organisme. Cela n’est pas vraiment un diagnostic précoce ».
À ses yeux, des milliers de femmes servent de cobayes depuis de nombreuses années, pendant
que la Médecine cherche de tous côtés les causes du cancer, des bactéries aux gènes, sans
penser une seule seconde que l’un des principaux responsables est l’industrie du cancer elle-
même.
Ces mammographies exposent les tissus sensibles du sein à des radiations dangereuses, alors
que les spécialistes estiment qu’il n’existe pas de « dose acceptable » de radiation. Pour le
Pr Anthony Miller, de l’Institut National du Cancer de Toronto, l’ADN du sein est plus
vulnérable aux doses réduites de radiation que les tissus thyroïdiens ou la moelle des os.
D’après Diana Hunt, diplômé du centre médical d’UCLA, spécialiste des rayons X, « les
radiations reçues par le sein au cours d’une seule mammographie correspondent à 11,9 fois la
dose absorbée annuellement par le corps entier ».
La pratique annuelle de deux mammographies sur chaque sein pendant une période de dix ans
provoque une exposition à 5 rads pour chaque sein, En conséquence, si une femme commence
à subir des mammographies annuelles dès l’âge de 55 ans, à 75 ans elle aura reçu 20 rads.
Évidemment, ce pourcentage est proportionnel à l’âge du début des mammographies, ce qui
est effarant à l’heure actuelle où elles sont pratiquées de plus en plus tôt. En comparaison, les
femmes qui ont survécu aux bombardements de Hiroshima ou Nagasaki ont absorbé 35 rads.
Et plus les cellules du sein sont jeunes, plus leur ADN est endommagé par les radiations. En
outre, ce risque est multiplié par 4 chez les femmes porteuses du gène A-T, soit environ 1,5 à
2 % des sujets. Le pourcentage peut sembler minime, mais on estime qu’aux États-Unis
environ 10 000 cancers par an sont dus aux mammographies chez les femmes porteuses de
ce gène. Une seule mammographie augmente de 4 à 6 fois leur risque de cancer.
Ces recommandations ont été confirmées par la
Task Force (groupe de travail) du ministère de la santé des États-Unis qui recommande de
retarder les mammographies jusqu’à l’âge de 50 ans, lorsque la poitrine est moins sensible
aux radiations. La coalition nationale du Cancer du sein s’est jointe à ces conseils qui
s’appuient sur l’augmentation de ce cancer de 20 % depuis 1975 malgré la multitude de
mammographies et les milliards dépensés par les assurances.
Pour les jeunes femmes, les chiffres sont encore plus inquiétants, car une étude du Canadian
National Breast Cancer, qui date de 1992, a démontré une augmentation de 52 % de la
mortalité par cancer du sein chez les jeunes femmes qui subissent des mammographies. En
outre, les femmes enceintes exposées aux radiations mettent leur fœtus en danger avec des
risques de leucémies ou de malformations, et les enfants exposés aux radiations peuvent à leur
tour développer un cancer du sein à l’âge adulte. Ajoutons à ce terrifiant constat que depuis
l’introduction des mammographies, l’incidence d’un certain carcinome du sein aurait
augmenté de 328 %.
Le Dr William
John Gofman, professeur émérite de biologie moléculaire et cellulaire à Berkeley et chargé de
cours à l’école de médecine de l’université de Californie à San Francisco, spécialiste des
effets biologiques des rayons X et des dangers nucléaires, lauréat du prix Nobel, estimait que
75 % des nouveaux cas de cancer étaient provoqués par les irradiations médicales comme
les rayons X, scanners, mammographies, tomographies et fluoroscopies. Il leur imputait
également la responsabilité de nombreux cas de maladies coronariennes.
Alarm und Fehlalarm
» (Alertes et fausses alertes), Markus Grill signale que « les cabinets de radiologie reçoivent
les citadines, alors que des « Mammobil » se rendent à domicile dans les campagnes. 54
unités mobiles sillonnent actuellement l’Allemagne, l’une d’elles appartient à un groupement
de radiologues. Coût de l’investissement : 400 000 euros, dont 200 000 pour l’appareil
de radiographie. Si chaque jour ouvrable, soit 250 jours par an) 80 femmes se font examiner
au tarif de 57 euros remboursés par les caisses, l’équipement spécialisé génère un chiffre
d’affaires de plus d’un million d’euros par an. L’intérêt économique est évident pour les
radiologues. »
Et il pose la question qui dérange : « Mais l’intérêt pour la santé publique est-il équivalent
? »
Le Spiegel conclut : « On estime que chaque médecin devra examiner en moyenne par
trimestre 225 individus en bonne santé et gagnera 21 euros pour les 20 minutes passés (75
minutes par jour). Pour le suivi classique d’un patient, le médecin reçoit 13 euros par mois,
pour un examen approfondi 30 euros. Les dépistages sont par conséquent motivés surtout par
l’intérêt financier. »
Telle est également la conclusion de Peter Sawicki, Directeur de l’IQWiG (Institut allemand
de la qualité et l’efficacité du système de santé), qui pense que les études « sérieuses »
répondent aux critères d’une médecine qui prend en compte les éléments scientifiques
probants et non les simples « avis d’experts ».
« Pour l’individu lambda, la probabilité d’échapper au cancer grâce aux dépistages se situe
entre 0,05 % et 0,1 %. Autrement dit, si 1 000 à 2 000 personnes participent sur
plusieurs années aux programmes de dépistage, seule l’une d’entre elles sera sauvée. » Ce
comportement, rare actuellement chez la plupart des médecins, lui a coûté sa démission forcée
de l’Institut. Cela n’a rien de surprenant car l’industrie pharmaceutique allemande s’est
plainte à maintes reprises du comportement de l’Institut et particulièrement de celui de son
directeur qui les a souvent empêchés de mettre certains médicaments sur le marché. En outre,
Peter Sawicki s’évertuait à réclamer aux laboratoires les études non publiées, ce qui n’est pas
« médicalement correct ».
En Allemagne, on pratique en moyenne cinq fois plus de frottis que dans le reste de l’Europe,
alors que les femmes allemandes meurent de ce cancer beaucoup plus souvent que dans
d’autres pays.
Quant à la ministre de la santé, Ulla Schmidt, elle est une fervente du dépistage au point que,
malgré de nombreuses protestations, elle a inclus dans la loi de santé publique le paragraphe
62 pénalisant financièrement tous les malades d’un cancer qui ne se sont pas soumis aux
dépistages recommandés.
Tout ceci nous prouve bien que la réalité médicale n’a rien à voir avec la propagande
organisée par les laboratoires et si bien relayée par les médias.
En France, les « contrats d’amélioration des pratiques individuelles » (Capi) sont souscrits
de manière volontaire et individuelle par les praticiens, pour une durée de trois ans. Les
médecins signataires s’engagent à atteindre 16 objectifs de santé publique dans trois domaines
: la prévention (par exemple améliorer les taux de patients âgés vaccinés contre la grippe et de
dépistages du cancer du sein), un meilleur suivi des pathologies chroniques comme le diabète
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