Corrigé
Document 1
Q1 La création d’un nouveau jeu coûte très cher (recherche et développement, des centaines de personnes
travaillant sur le produit pendant des mois, des logiciels très développés…), quelque soit la quantité de
support vendu. Le simple fait de créer le jeu coûte cher indépendamment du nombre d’unités produites
= ce sont les coûts fixes (5 millions d’€ en moyenne). Ce qui fait que les éditeurs de jeux vidéos ont intérêt à
produire et à vendre une grande quantité de supports afin d’amortir leurs coûts fixes sur plus d’exemplaires.
Ainsi, cela permettrait de baisser le coût unitaire d’un jeu. Cela permettrait à l’entreprise de faire des
économies d’échelle, c’est à dire de faire baisser son coût moyen à mesure que la quantité produite augmente.
Q2 Le marché japonais est culturellement plus différent des européens que le marché américain. Si bien
qu’il est plus difficile pour un éditeur de jeux vidéo de cerner les attentes de la demande japonaise : leurs
goûts / leurs préférences / les mouvements de modes… Les déterminants de la demande japonaise sont
difficiles à appréhender
Q3
- politique fiscale avantageuse : c’est à dire que les gouvernements canadien et américain pratiquent
des taux d’imposition faibles pour ces entreprises de jeux vidéo. Or les impôts constituent un coût pour
l’entreprise. De faibles impôts permettent de les coûts de P° et donc d’avoir de plus grande
perspectives de profit cela attire les offreurs de jeux.
- Politique volontariste et attractive en direction des éditeurs de jeux vidéo : ce qui a permis
d’attirer un grand nombre de concepteurs de jeux vidéo et donc de favoriser l’émergence
d’innovations / de nouveautés / de créations / de savoir-faire… Ces savoir-faire qui sont en abondance
dans cette région permettent aux entreprises de faire de gains de productivité (produire plus avec
moins de moyens ou à moindre coût) et donc de baisser les coûts de production. Ceci attire encore
plus de nouvelles entreprises car les gains de productivité augmente les perspectives de profit, et
favorise l’émergence de nouveaux savoir-faire. attrait pour l’O !
Exercice 1
Q4 Entre le 01/04/08 et le 01/05/08 le prix de la sucette Choubidou a augmenté de 8,33 % ([6,5 –
6]/6)*100. Dans le même temps le nombre de sachets vendus a diminué de 9,1 % ([120 – 132]/132)*100
L’élasticité de la demande par rapport au prix est donc de (– 9,1 / 8,33) = -1,1
Ce qui signifie que lorsque le prix du sachet de sucette augmente de 1 % la demande de ces mêmes
sucettes diminue de 1,1 %.
On peut donc dire que l’élasticité de la demande de sucettes par rapport à leur prix est forte (< -1) : la
demande est très réactive / influencée par le prix.
Q5 Effectivement, lorsque le prix des sucettes Choubidous augmente, cela favorise les ventes des
friandises Tralalas. L’augmentation du prix des sucettes fait baisser leur demande (car l’élasticité-prix de ce
bien est forte) et les consommateurs qui ne consomment plus de sucettes ont alors détourné leur
consommation vers une autre sucrerie qui lui est substituable : la friandise Tralala. Les 2 biens sont
substituables c’est à dire que l’on peut remplacer la consommation de l’un par la consommation de l’autre, ce
sont des biens équivalents. D’où le report de consommation.
Q6 Les recettes (CA) au 01/04/08 (avant l’augmentation du prix) = (5*132) + (6*132) = 1452 €
Les recettes (CA) au 01/05/08 (après l’augmentation du prix) = (5*139) + (6,5*120) = 1475 €
Les coûts de production au 01/04/08 (avant l’ du prix) = (132 + 132) *2 = 528 €
Les coûts de production au 01/05/08 (après l’ du prix) = (132 + 120 ) * 2 = 504 €
Le profit de l’entreprise avant l’ des prix était donc de 1452 – 528 = 924 €
Le profit après l’ des prix est désormais de 1475 – 504 = 971 €
L’augmentation du prix des sucettes Choubidous a certes fait diminuer les ventes mais cette demande s’étant
reportée sur les friandises Tralalas, l’entreprise reste gagnante Elle fait même davantage de profit après
que avant C’est donc une bonne stratégie de la part de cette grande surface