Après absorption d'un faisceau de rayons X, l'image est reconstruite par un procédé
numérique.
C'est un examen non douloureux.
Seul un patient claustrophobe peut s'en plaindre car on passe dans un cylindre ouvert
aux deux extrémités.
Une injection d'iode peut être réalisée pour certains diagnostics.
Le scanner peut être fait pour :
Les pathologies tumorales, type cancer pulmonaire
Les pathologies interstitielles, type fibroses
La dilatation des bronches
Il permet également de faire un repérage sur une masse ou un nodule avant ponction
transpariétale.
E - L'IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNETIQUE (IRM)
Tout atome produit un champ magnétique qui lui est propre.
Pour le caractériser, on lui applique une radiofréquence.
On observe son retour à l'équilibre à l'arrêt du champ magnétique extérieur.
L'IRM explore l'atome d'hydrogène, et donc l'eau du corps humain.
Le patient est allongé à l'intérieur d'un aimant qui est un volumineux tunnel.
Attention à la claustrophobie : préparer le patient.
À l'arrêt du champ magnétique, le signal de démagnétisation est capté et transformé en
signal électrique qui forme l'image.
On obtient des images en coupes.
On peut choisir l'orientation des coupes désirées.
Contre-indication : présence de corps étrangers métalliques ferreux dans le corps.
F - L'ANGIOCARDIOPNEUMOGRAPHIE
Principale indication : suspicion d'embolie pulmonaire.
Il s'agit d’opacifier les artères pulmonaires.
En cours d'examen, les pressions artérielles pulmonaires sont mesurées.
Une thrombolyse in situ peut être réalisée en cas d'embolie pulmonaire grave :
Destruction du caillot par un produit thrombolytique.
Les techniques sont multiples.
La plus rentable reste le cathétérisme cardiaque droit :
Ponction dans une grosse veine périphérique
Montée jusque dans les cavités cardiaques droites
Un produit de contraste iodé est injecté directement dans l’artère pulmonaire après
repérage en scopie.
Cela permet de visualiser le thrombus.