
Mickaël Barroux Groupe G1
Benjamin Arzul
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la « mise en œuvre conjointe » (MOC) qui permet, entre pays développés
de procéder à des investissements visant à réduire les émissions de gaz à
effet de serre en dehors de leur territoire national et de bénéficier des
crédits d’émission générés par les réductions ainsi obtenues ;
le « mécanisme de développement propre » (MDP), proche du dispositif
précédent, à la différence que les investissements sont effectués par un
pays développé, dans un pays en développement.
Pour que le protocole de Kyoto entre en vigueur, il fallait :
qu’au moins 55 pays ratifient le traité
que tous les pays l’ayant ratifié émettent au total au moins 55% des
émissions de CO2 de 1990
90 jours après la ratification du dernier pays nécessaire au quorum
validant le traité, pour son application nationale dans chaque pays
signataire. L’entrée en vigueur pour les pays ayant ratifié le protocole au
18 novembre est intervenue le 16 février 2005.
En France, l’entrée en vigueur s’est traduite par le décret n°2005-295 du 22
mars 2005, permettant la mise en œuvre des modalités de fonctionnement au niveau
de l’Union Européenne, ardente défenseuse du protocole.
L’accord, bien que théoriquement en vigueur depuis le 16 février, n’est
réellement entré en action au niveau mondial qu'en 2005 après l’adoption formelle
de ses premières modalités de fonctionnement .
C. Buts du protocole