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DE L’EQUITATION
L’équitation compétitive comprend trois épreuves, le dressage réalisé dans un manège de 60 m
x 20 m, le saut d’obstacle et le concours complet réalisé en extérieur sur des obstacles fixes.
A ces épreuves comptant pour le championnat, il faut ajouter l’équitation de loisir (promenade,
randonnée, chasse à courre, polo, horse-ball, rodéo..) et de travail (corrida à cheval, gardien de
troupeau, nomadisme…).
La traumatologie habituellement rencontrée dans ce domaine a pour origine les chutes ou les
rencontres brutales avec le cheval (coup de tête ou de cul), et les lésions microtraumatiques
secondaires aux mouvements très spécifiques du cheval lors de la marche (déplacement en 8 de
chiffre), du trot (succession de mouvements verticaux plus ou moins rapides) et du galop
(mouvements antéro-postérieurs sensiblement asymétriques).
La traumatologie dépendra donc du cheval (race) et/ou du cavalier (niveau de pratique).
= Cheval
Certaines races sont connues pour leur caractère fantasque et leur difficulté à accepter
à toute heure les consignes du cavalier. Les chevaux arabes et les poney shetlands sont réputés pour
leur caractère parfois ombrageux. Les étalons et les juments en chaleur sont sujets à de brusques accès
d’excitation , parfois peu compatibles avec le maintien d’une position classique.
De la race, dépend également le “ confort ” sur le cheval. Les chevaux long-jointés
(selles français, barbes, arabes sont particulièrement souples, tandis que les camarguais, les anglo-
normands, cobs, doubles poneys sont court-jointés et donc très raides.
Cheval court jointé Cheval long jointé
= Cavalier
Le niveau de pratique du cavalier joue également un rôle fondamental dans le risque de chute
d’une part, mais aussi sur les pathologies en rapport avec les contractions musculaires secondaires au
stress.
1 - Pathologie en rapport avec la biomécanique du couple cavalier/cheval
Les mouvements répétitifs des membres supérieurs et inférieurs, mais aussi du bassin pour
donner l’impulsion et diriger le cheval sont à l’origine d’une pathologie microtraumatique variée dont
on retiendra : le kyste synovial du poignet, la capsulite sacro-iliaque, la coxarthrose de hanche,
l’induration périnéale et la maladie de Scheuermann.,
+ Kyste du poignet
Le kyste du poignet correspond à un épanchement de liquide synovial dans un espace clos
constitué d'une gaine ou d'une capsule articulaire.