trouver un partenaire juif adéquat. Cependant, en dehors d’Israël, les membres de la diaspora
juive ont plus de difficultés à trouver un partenaire partageant la même confession.
Pour cette raison, les rencontres par internet sont aussi très populaires parmi cette
communauté.
Vérifiez s’il y a des sites de rencontre pour la communauté juive de votre pays et
notez quels sont les critères de sélection les plus courants pour trouver un
partenaire sur ce genre de site.
Avant le mariage, les femmes doivent aller au rituel du bain, le mikveh. Le mikveh est
construit de manière à ce que l’eau aille et vienne constamment depuis une source naturelle –
l’eau ne doit pas stagner. Pour cette raison, les mikwaot sont souvent construits en sous-sol
pour permettre au flot naturel d’aller et venir dans le bain. Les femmes très religieuses vont au
mikveh au moins une fois par mois, sept jours après les menstruations, et les rapports sexuels
sont permis seulement après ce bain.
Après le bain dans la mikveh, il n’y a plus d’obstacle au mariage. La cérémonie du mariage
peut être faite à la synagogue ou ailleurs. En Israël, de grandes célébrations sont très courantes
et la cérémonie du mariage en fait souvent partie. Aux Etats-Unis, la houppa est souvent érigé
en extérieur, par exemple dans un décor romantique.
Tel qu’il est célébré aujourd’hui, la cérémonie du mariage combine deux cérémonies qui
étaient initialement séparées d’une année complète. Le couple à marier va sous une houppa et,
selon la tradition, la future mariée est menée par sa mère ou une autre femme proche ou amie.
Le rabbin béni alors le vin et présente le futur époux avec un verre à partir duquel il faut
boire. Le même verre est ensuite passé à la mère de la future mariée, et après avoir bu, elle le
passe à sa fille.
Le futur époux passe alors une bague à l’index droit de la future mariée, en récitant les paroles
suivantes : « Voici, tu m’es consacrée par cette bague, selon la loi de Moïse et d’Israël. » Les
deux témoins doivent le voir passer la bague, autrement le mariage n’est pas valide. Cela
complète la première des deux cérémonies, appelée erusin – fiançailles en Hébreux. Le couple
est maintenant officiellement promis l’un à l’autre. Aujourd’hui, il est aussi commun que le
futur époux reçoive une bague de sa promise, bien que ça ne fasse pas originellement partie de
la cérémonie. La ketubah, contrat de mariage, est lu à haute voix entre les deux cérémonies.
C’est un contrat standard écrit en Araméen (fréquemment traduit de nos jours) où seuls les
noms et dates sont changés. Dans ce contrat, le futur époux s’engage à honorer sa femme et
subvenir à ses besoin, et lui promet une certaine somme d’argent. De nos jours, cette somme
est symbolique. Le futur marié présente alors la ketuba à sa promise. Ensuite, la vraie
cérémonie de mariage commence. Sept bénédictions sont récitées pour bénir le vin, le futur
époux boit une nouvelle fois et passe ensuite lui-même le verre à sa promise. Puis le futur
marié écrase le verre sur le sol avec son pied droit et les invités crient « Mazal tov », ou
« Mazel tov » en Yiddish. Dans certaines communautés, il est de tradition que le futur époux
récite les verres suivant après ce moment :
« Si je t'oublie jamais, Jérusalem, que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à
mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne place Jérusalem au sommet de toutes
mes joies. » (Psaume 137, 5-7).