Les séismes

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Les séismes
Par an, en moyenne :
1 000 000 de séismes dans le monde
100 000 seulement sont ressentis
1 000 sont dévastateurs
1 – Définition
Un séisme ou tremblement de terre est un ébranlement brutal, bref et localisé du sol. Les
secousses plus ou moins violentes durent de quelques secondes à quelques minutes. Les
vibrations sont à l’origine de déformations et de dégâts en surface : destruction, déformations,
apparitions de fractures... Les séismes violents s’accompagnent d’un bruit important.
Lorsque les secousses ont lieu sous la mer ou le long des côtes, elles se propagent dans l’eau
et provoquent des raz de marée ou Tsunami. Les vagues engendrées peuvent atteindre
plusieurs dizaines de mètres de haut.
Les séismes importants sont la plupart du temps précédés et suivis de secousses de moindre
amplitude : les prémonitoires et les répliques.
La carte de répartition des séismes fait apparaître des zones de forte sismicité.
Carte de répartition des séismes dans le monde
Carte de répartition des séismes en France
2 – Mesure des séismes
a - L’échelle de Mercalli (ancienne) et l’échelle MSK (0 à 12) mesurent les séismes à leurs
effets en surface.
En reliant sur une carte les points d’égale intensité, on obtient les courbes isoséistes. La zone
centrale où l’intensité est la plus grande s’appelle l’épicentre. Les courbes isoséistes sont
d’autant plus serrées que le foyer (zone d’origine du séisme) est proche de la surface.
épicentre
X
X
surface
foyer
b – Les sismographes enregistrent les ébranlements du sol ou ondes sismiques.
Le bâti suit les mouvements du sol. La
masse très lourde reste pratiquement
immobile en raison de son inertie.
Il y a 3 sismographes par station afin
d’enregistrer les vibrations dans les 3
dimensions (2 horizontaux et 1 vertical)
Les enregistrements sont des sismogrammes.
Ils permettent de discriminer 3 types d’ondes :
- ondes P qui arrivent les premières
- ondes S qui arrivent les secondes
- ondes L ou ondes longues
qui voyagent dans le globe à des vitesses et suivant des trajectoires différentes.
Ces enregistrements permettent de déterminer :
- la position du foyer et celle de l’épicentre (même à plusieurs milliers de km)
- la magnitude (= énergie libérée par le séisme au niveau du foyer). Celle-ci est
mesurée par l’échelle de Richter (de 0 à 9)
L’échelle de Richter est logarithmique : un séisme de magnitude 6 a des ondes dont
l’amplitude est 10 fois supérieure à celles d’un séisme de magnitude 5, 100 fois plus qu’un
séisme de magnitude 4, 1 000 fois plus qu’un séisme de magnitude 3… mais l’énergie libérée
est 31 fois supérieure.
c – L’étude de la propagation des ondes sismiques permet de mieux connaître la structure du
globe (les ondes se propagent différemment selon les caractéristiques des roches). Cela a
permis de déterminer que le globe était composé de couches concentriques d’inégales
épaisseurs, de composition chimique et de propriétés physiques différentes.
Structure du globe terrestre
Structure des couches supérieures
3 - Origine des séismes
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Un séisme est provoqué par une rupture brutale de roches de l’écorce terrestre à une
profondeur située entre 1 et 700 km en un lieu appelé foyer. La rupture entraîne le
glissement de blocs rocheux situés de part et d’autre d’une faille et crée des vibrations.
Ces vibrations ou ondes sismiques se propagent dans toutes les directions (en sphères
concentriques), entraînent de proche en proche un ébranlement.
4 – Les risques sismiques
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La France est peu exposée aux risques sismiques (2 tremblements de terre mortels au
cours du XXème siècle : 1909 à Lambesc en Provence et 1967 à Arette dans les
Pyrénées). Nous subissons les conséquences de la montée vers le nord de la plaque
africaine.
La protection antisismique passe essentiellement par la construction d’habitations et
d’ouvrages capables de résister.
L’information et l’éducation des populations, l’organisation des dispositifs de secours,
l’organisation des réseaux de surveillance sont également essentiels.
La prévision est encore très difficile.
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