Pensée traditionnelle et pensée moderne

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Table des matières
Introduction
L’émergence d’une pensée communicationnelle
I]
Les voies de la raison ........................................................................................... page 3
1 ) Appréhender le territoire ................................................................................. page 3
2 ) La métaphore organique .................................................................................. page 3
II ] L’économie de la circulation, flux et normes....................................................... page 3
1 ) Physiocrates ..................................................................................................... page 3
2 ) L’adoption d’un système unique de mesure .................................................... page 4
III ]
Evolutionnisme et diffusionnisme ................................................................... page 4
1 ) Embryologie .................................................................................................... page 4
2 ) Division du travail ........................................................................................... page 4
3 ) Positivistes et diffusionnisme .......................................................................... page 4
IV ]
Utopies et culte du réseau ................................................................................ page 5
1 ) L’Eglise Saint-simonienne .............................................................................. page 5
2 ) Les expositions universelles ............................................................................ page 5
3 ) Fourrier et Cabet .............................................................................................. page 5
V ] La psychologie collective ..................................................................................... page 5
L’étude sur les médias de masse
L’empirisme américain ........................................................................................ page 6
1 ) L’école de Chicago (ou l’écologie humaine) .................................................. page 6
2 ) L’école fonctionnaliste .................................................................................... page 6
II ] La critique européenne ........................................................................................ page 7
1 ) L’école de Frankfort et les industries culturelles ............................................ page 7
2 ) Le structuralisme ............................................................................................. page 8
3 ) L’école de Birmingham ou les études culturelles............................................ page 9
I]
La communication interpersonnelle
I]
Critique de la linéarité ........................................................................................ page 11
1 ) Théorie mathématique de l'information selon Shannon ................................ page 11
2 ) Les implications du modèle linéaire sur la communication .......................... page 11
II ] Les modèles systémiques : naissance de l’usager .............................................. page 11
1 ) Le modèle de l’orchestre ............................................................................... page 11
2 ) Le modèle sociométrique .............................................................................. page 12
3 ) Le modèle dialogique .................................................................................... page 12
Les écoles de pensée : résumé
I ] L'école de Chicago ............................................................................................. page 13
II ] Le structuralisme ................................................................................................ page 13
III ]
L’école de Frankfort ...................................................................................... page 14
IV ]
Le fonctionnalisme ........................................................................................ page 14
V ] Les études culturelles ......................................................................................... page 15
VI ]
L’école de Palo-Alto ............................................................................................. 16
Introduction
● Au XVIIIème siècle, Diderot et D’Alembert tente de définir, à travers l’Encyclopédie, la
fonction communication. Il ne s’agit pas de communiquer mais de transmettre un
message. Le terme change peu à peu de signification, il subit une évolution sémantique.
En effet, au XIXème et XXème siècle, le concept communicationnel et évoqué. La
communication est à la fois une science et un mythe. Les philosophes affirment que la
communication permet de progresser dans la démocratie, ce qui permet une avancée
technologique et donc de faire perdurer la démocratie grâce à de nouveaux outils de
communication ; c’est une vision enchanteresse de la communication qui apporte une
lueur d’espoir. La société de consommation permet la promesse d’abondance. Cette
abondance est mise en relation avec les échanges culturels. Le mythe communicationnel
s’alimente avec les discussions autour des nouvelles technologies dans la démocratie,
puisque les technologies de l’information et de la communication sont un vecteur de
démocratie. La mondialisation alimente le mythe communicationnel, les technologies
permettent de s’affranchir de l’espace et du temps. Cela permet de faire prospérer une
démocratie, puisqu’il y a moins de barrières susceptibles d’interdire la communication
entre plusieurs interlocuteurs. Le concept de communication est un concept disciplinaire,
c'est-à-dire que les domaines sont si vastes que l’on ne peut pas y porter un regard
chronologique. La communication exige des compétences différentes de personnes
différentes. Les sciences de l’information et de la communication mettent en jeux des
hommes, des technologies, des discours politique … ce qui complexifie son approche. Ce
grand mythe est aussi véhiculé par les médias (cinéma, télévision, radios …) mais aussi
par la presse et les discours politique.
● La communication est un lien informationnel entre deux personnes (au minimum) dans un
lieu précis et pour une situation précise. Le modèle canonique de l'information représente
deux personnes. Traditionnellement, on distingue la communication médiatisée, elle se
fait à l'aide d'outils technologiques [communication indirecte] et la communication
interpersonnelle, qui s'effectue en face à face [communication directe].
● Dès la fin du XIXème siècle, on commence à s’interroger sur l’influence des médias et de
la presse. Les interrogations sur l’influence des médias ne sont pas récentes, mais elle
évolue dans le temps. Tarde, Le Bon et Sighele contribuent à l’approche de la
"Psychologie des Foules" pour comprendre afin de comprendre cette influence. Les
premiers théoriciens, à l’exception de Tarde, considèrent que l’individu dans la foule perd
de son autonomie. La propagande est très efficace à cette époque là. Les théories des
médias s’inspirent de la "Psychologie des Foules". Elles imaginent un homme faible vis-àvis des médias. "On ne peut pas contester aux médiateurs une puissance incendiaire à
cette page sèche qu’est le public". Il va donc naître des inquiétudes sur l’influence des
médias sur la société. De nouveau travaux vont pourtant réfuter la thèse d’un individu
faible par rapport aux médias. Ces travaux affirment que l’individu n’est pas soumis, il
développe une réflexion. Ainsi, naît des écoles qui critiquent le travail des médias et les
industries médiatiques. L’individu peut détourner la publicité. L’usager à la capacité de
résister et de se soustraire aux médias.
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L’émergence d’une pensée communicationnelle
I]
Les voies de la raison
Le Français communicationnel émerge grâce à plusieurs auteurs, deux français et un belge. En
effet Armand et Michelle Mattelart ont, à travers leurs livres, Histoire des théories de
l’information et de la communication et Invention de la communication, souligné l’aspect
d’un français utilisé pour communiquer. Bernard Miège a aussi travaillé sur ce point.
1 ) Appréhender le territoire


Vauban est né en 1633, ingénieur militaire du roi, il imagine la population qui y aura au
Canada dans trois siècles. Il a l’idée de penser le territoire, pense à des voies de
communication à l’intérieur d’un pays, ce qui permet de réduire les coûts de transport. Il
fait ainsi preuve de rationalité. L’aménagement du territoire français est ainsi grâce à lui
centraliser. La conception s’est fait autour de la place du roi, le roi est à Paris donc
l’organisation est un tissu qui prend son origine autour de Paris : on peut dire que Paris
est le cœur de la France, c’est une métaphore organique. Tous ses réseaux permettent
une transmission des raisonnements rationnels.
Il invente l’impôt progressif, impôt qui est basé sur le revenu des personnes. Le corps
social peut ainsi se développer. On peut donc dire que Vauban est un des précurseurs de
la pensée communicationnelle et des études statistiques.

2 ) La métaphore organique
La métaphore organique correspond assimiler le corps social au corps humain, ici il s’agit
d’assimiler France au corps humain, mais au service d’une science utile.
La métaphore organique s’est effectuée au travers de deux révolutions :
 La révolution copernicienne
Avant la révolution copernicienne, la cosmologie reposait sur un univers géocentrique dans
lequel la Terre était immobile et fixe au centre de plusieurs sphères en rotation.
Depuis l’Antiquité, un phénomène particulier avait suscité la curiosité des astronomes. La
révolution copernicienne amène la notion de système, qui permet de comprendre que les
planètes, tourne à la fois autour du soleil mais aussi autour d’elle-même.
 La révolution biologique
La révolution biologique a été instaurée par Harvey, un auteur du début du XVIIème, qui a
inventé le système circulatoire. Il met en place le système des réseaux et des tissus.
Beacon affirme qu’il faut, pour progresser scientifiquement, se débarrasser des dogmes et
autres croyances scientifiques ; il faut généraliser les problèmes et leur trouver une solution,
ce qui permettra de construire les bases d’une pensée scientifiques et rationnelles. C’est ainsi
que sont remises en causes les grandes lois naturelles et sociales.
II ] L’économie de la circulation, flux et normes
1 ) Physiocrates
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Quesnay est le chef de file du mouvement physiocrate. Le monde est gouverné par des lois
physiques et morales qui sont immuables. Il appartient à l'homme, être intelligent et libre de
les découvrir, de les observer ou de les violer pour son bien ou pour son mal. Le but assigné à
l'exercice de ses forces intellectuelles et physiques, c'est l'appropriation de la matière à ses
besoins qui lui permet d'améliorer sa destinée. Mais il doit accomplir cette tâche
conformément à l'idée du juste corrélative à l'idée d'utile.
Ils se faisaient donc de la valeur des choses une idée incomplète, qui les a empêchés de voir
clair dans le phénomène de la production, d'apprécier sainement le rôle de la terre, du travail
et des capitaux, et de se rendre un compte exact de l'utilité relative et absolue de toutes les
branches de l'activité humaine : industrie agricole, industrie manufacturière, industrie
voiturière, industrie commerciale, et des nombreuses professions où les hommes fournissent
et échangent du travail physique et intellectuel, c'est-à-dire des services. C'est ainsi qu'ils
furent conduits à n'accorder le caractère de productivité qu'à l'industrie agricole.
2 ) L’adoption d’un système unique de mesure
Durant la révolution française, on parle plusieurs langues. L’adoption d’un système unique
fait que des l’après révolution, on ne parle plus qu’une seule langue. Cela permet de mieux
communiquer en éviter les conversions et les traductions inutiles. Le mythe
communicationnel n’en est que plus important. Par la même occasion la démocratie n’en est
que plus intense.
III ] Evolutionnisme et diffusionnisme
1 ) Embryologie
L’embryologie est à l’origine du positivisme puis du diffusionnisme. Il est répandu par
Comte, un philosophe français du XIXème siècle, et Spencer, son homologue anglais. Les
positivistes pensent que l’Etat, par la loi, paralyse la concurrence vitale.
Pour Comte l’histoire est une succession immuable de trois états, qui ne sont pas définis, au
départ c'est-à-dire qu’il le fera plus tard. Spencer met en place deux sortes de concepts : une
organisation sociale et industrielle ainsi qu’un réseau diffusionniste.
2 ) Division du travail
Adam Smith que va naître cette idée de division du travail. Toutes les étapes de la fabrication
d’un objet nécessitent des compétences différentes appartenant à différentes personnes. On va
décomposer la fabrication d’un objet en plusieurs étapes. La division du travail permet
d’améliorer la qualité et la quantité. Darwin va reprendre cette idée là, tout en l’améliorant. Il
pense que plus les taches industrielles d’un Etat sont simplifiées, plus cet Etat est développé.
3 ) Positivistes et diffusionnisme
Les positivistes croient en une vérité unique, il s’agit surtout des fanatiques religieux.
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Ce système philosophique se fonde sur l’expérience et la connaissance empirique des
phénomènes. Ainsi, le positivisme considère la pensée spéculative comme une méthode de
connaissance inappropriée et imparfaite.
Le diffusionnisme c’est considérer qu’ils existent des phases de développement de toutes
sociétés et que l’on prenne comme exemple la société la plus industrialisée.
Phases de développement :  Société théologique
 Société métaphysique
 Société positiviste
IV ] Utopies et culte du réseau
1 ) L’Eglise Saint-simonienne
Les utopies sont liées à la naissance d’une pensée proto-socialiste, du désir d’une cité idéal.
Certains vont écrire de simple texte, d'autres vont imaginer des cartes de cette cité qui n’existe
nulle part. Saint-Simon est influencé par la médecine, il associe la société au corps humain. Il
pense aussi les réseaux fondamentaux, aussi bien les réseaux matériels (route, pont…)
qu’immatériel (argent, banque…).
Les Saint-simonien ont tous la même pensée de départ mais leurs opinions vont se scinder en
deux, une pensée anarchique et une pensée libérale.
2 ) Les expositions universelles
Chevalier définit les expositions universelles comme une enclave où on abandonne les
conflits. Il y a un véritable culte de la technologie. Tous les peuples se rencontrent afin de
montrent toutes les innovations.
3 ) Fourrier et Cabet
Fourrier : (1782 – 1937) il imagine la naissance de phalanstère, mini société où le travail est
primordial.
Cabet : A son époque il imaginait qu l’on pouvant revenir à une communauté chrétienne de
départ. Cabet évoque le communisme dans ces utopies. Pour lui, Jésus Christ est le premier
révolutionnaire. Cabet imagine l’Icarie, une utopie dans laquelle la technologie occupe une
place centrale. Les utopies socialistes ont fortement manqué l’évolution sociale
V ] La psychologie collective
L’industrialisation durant les deux dernières décennies va poser une question liée à la
communication. La communication est liée à la démocratie, comme l’affirme Le Bon et
Sighele, des philosophes de la seconde moitié du XIXème siècle.
Le Bon écrit « psychologie des foules » en 1895, ouvrage, à travers lequel, il expose sa
théorie. Son raisonnement se développe en quatre points. La foule est, pour Le Bon un
élément fondamental de la personnalité de l’individu, il créé une nouvelle réalité
humaine, c’est d’ailleurs elle qui créer l’histoire, elle en est le principal acteur. L’individu
peut aussi être altéré par la foule, puisqu’il acquiert un sentiment d’invulnérabilité.
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Sighele (1868 – 1913) est un positiviste. Il s’intéresse très top à l’anthropologie criminelle et
la prise d’empreintes digitales, c’est ce qui va donner naissance de la police scientifique. Cette
dernière mène aussi à l’anthropométrie, marquage des différents signes des différentes races.
Tarde (1843 – 1904) travail dans le domaine de
la criminalité, et plus particulièrement à Paris à
l’Ecole de France. Il s’oppose aux thèses de Le
Bon et Sighele, l’individu n’appartient pas à une
seule foule mais plusieurs foules, il est un public
multiple. Vivre en société n’est pas seulement
imité.L’étude sur les médias de masse
I]
L’empirisme américain
1 ) L’école de Chicago (ou l’écologie humaine)
L’école de Chicago réalise en 1829 des travaux qui s’intéressent aux minorités. Ce
mouvement n’est pas particulièrement marqué par des philosophes, c'est plutôt un courant de
pensé du début du XXème siècle, cependant on peut citer Darwin, Spencer, Mc Kenzie, Park.
Les premiers travaux portent sur l’immigration polonaise. On peut situer des livres comme
"American journal of sociologie" qui traite de la sociologie. Le problème des minorités
préoccupait l’école de Chicago, et plus particulièrement leur vie urbaine. Il s’est ainsi créer un
vaste programme de recherche, dans la ville de Chicago, sur le parcours social des individus.
Elle s’interroge sur l’influence des médias, notamment la presse, sur l’individu et plus
particulièrement les étranges, du fait de nombreuses publications en langues étrangères. Ainsi,
l’école de Chicago étudie plus particulièrement le comportement des différents ethnies,
différentes cultures face aux médias. Ils s’intéressent aux différents rapports sociaux, aux
interactions entre les personnes qui constituent la trame de la société. Un groupe social se gère
de la base, des racines ; c'est un système de chaîne où les individus vivent en symbiose, où ils
sont interdépendants les uns des autres. Ces derniers sont cependant engagés dans une lutte
pour l’espace "struggle for space". C'est une compétition entre les hommes, compétition que
la communication permet de en partageant des expériences afin de se relier à la société. Elle
est l’intermédiaire entre le niveau sub-structurel [individu] et super-structurel [institution].
2 ) L’école fonctionnaliste
L’école fonctionnaliste pense les médias comme étant émancipateur pour les individus et
qu’ils permettent d’atteindre la démocratie. Ainsi, l’école fonctionnaliste s’interroge sur
l’impact des messages sur l’audience. Les pensées de l’école fonctionnalistes évoluent dans le
temps.
 On situe les études sur les médias pendant l’entre-deux guerre, avec l’apparition en 1927
de l’article "Propaganda techniques in the whole world"d’Harold Laswell. Il va penser la
communication de masse comme un principe comportemental. Il est avec Ian Pavlov le père
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du Behaviorisme, doctrine qui dit les médias disposant d’un pouvoir absolu. Ainsi, une cause
peut être liée aux effets des médias sur l’individu. Cependant ces effets peuvent être anticipés.
Laswell dessine une cible l’individu qui obéit aveuglement à un schéma stimuli-réponse, ce
problème peut être abordé de manière élémentaire avec la méthode des 5W. L’école
fonctionnaliste s’interroge donc sur l’influence des médias sur l’individu mais d’un point de
vue du commanditaire. Laswell va exprimer l’idée selon laquelle la propagande permet
l’adhésion des masses, et est ainsi nécessaire à la démocratie. La communication remplit trois
fonctions, la surveillance de l’environnement, la coordination des parties sociales et la
transmission de l’héritage. Laswell pense que la communication est nécessaire mais
interprétée trop basiquement, c'est pour cela que Lazarsfeld y ajoute une fonction de
divertissement. Ainsi est crée la "mass communication research", un corps de recherche sur la
communication de masse. Les premiers travaux de Lazarsfeld s’opposent à l’école de Chicago
en revendiquant la recherche administrative utile aux entreprises de communication. Il initie
un courant de réflexion sur l’audience. Il pense que la communication n’est pas bien
analysée, elle dépend de plusieurs facteurs. Il s’interroge sur la façon dont les individus se
forge une opinion, individus qui sont la cible des messages publicitaires mais qui ont leurs
opinions propres. Ainsi, l’abord de la communication est complexe, plus les gens sont
informés plus ils vont résister aux messages des médias. Il va développer la théorie du "Two
Step Flow" selon laquelle il n’y a pas que les médias qui influencent les individus, mais aussi
les leaders d’opinion. Ainsi, Laswell et Lazarsfeld énoncent la théorie des effets directs
selon laquelle le processus d communication est logique, donc étudié de façon linéaire.
 Au sein de l’école fonctionnaliste, Cohen innove avec la théorie des effets limités, avec
notamment l’"Agenda Settings". C'est une doctrine qui affirme que les médias ne transmettent
plus le message auquel il faut penser, mais ce qui est susceptibles de faire penser les individus
au message.
 Ensuite, vient la théorie des usages et gratifications. Elle initie un nouveau programme
de recherche sur les effets des médias. On assiste donc, avec ce courant de pensée, à un
retournement de paradigme. Le récepteur n’est plus faible face à un média fort mais il est
acteur de la communication. La théorie des usages et gratifications affirme l’existence d’une
attente de la part du spectateur. L’usager a la possibilité de résister aux médias. Son
comportement se constitue d’une proposition médiatique théorique et son expérience pratique
dans la société.
II ] La critique européenne
1 ) L’école de Frankfort et les industries culturelles
C'est une école de contestation du fonctionnalisme fondé par deux philosophes et sociologues,
Théodore Adorno et Max Horkheimer, durant la république de Weimar. C'est un institut de
recherche sociale à orientation marxiste. Lors de l’arriver d’Hitler au pouvoir les membres de
cette école sont révoqués et se réfugie à l’Université de Columbia. Adorno est alors invité aux
Etats-Unis par Lazarsfeld. Ce dernier lui propose de travailler sur les effets culturels des
programmes de radio. Cependant cette collaboration prend fin, quelques années plus tard,
lorsque Adorno refuse de se plier à la méthodologies imposée par le commanditaire. Les
critiquent cherchent des réponses aux questions qu’ils se posent alors que les fonctionnaliste
tentent d’apporter des réponses au commanditaires sur ses questions, les fonctionnalistes se
font rémunérer pour se service. Adorno et Horkheimer critique la société de consommation
qui marchandise la culture. La culture est pervertie par la société consumériste mais surtout
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par la technique. C'est pour cela que l’école de Frankfort énonce le concept d’industrie
culturelle selon laquelle les techniques de reproduction de l’œuvre d’art détruit la création
artistique. L’école de Frankfort reproche aux producteurs d’art, d’utiliser la même méthode
que les industriels dans la production d’une boite de conserve. Les individus finissent ainsi à
ne pas avoir comme culturel ce qui devrait mais les produits dune industrie culturelle. Par
exemple, Adorno critique le Jazz. Il affirme qu’il n’est pas un produit culturel mais un produit
industriel. Cette idée de la technique qui perverti l’art est aussi posée par Walter Benjamin,
dans "L’œuvre d’Art à l’ère de la reproductibilité technique". Lorsque l’on reproduit une
œuvre d’art, on transmet son aura [sa signification artistique] mais les techniques de
reproductibilités reproduisent une image froide de cette œuvre, qui est alors dénaturée. On
produit de plus en plus d’œuvre dont l’unique objectif est la reproduction, ce n’est plus de
l’art mais de l’artisanat. Ainsi, pour les philosophe de l’école de Frankfort la technique
perverti l’art. Herbert Markus critique la technique dans la société, à travers son œuvre
"l’homme unidimensionnelle". L’apparente rationalité technique génère un monde uniformisé.
Jürgen Habermas, développe quant à lui, la notion d’espace publique. Pour lui, l’histoire
moderne se fait plutôt par la confrontation d’idées. Cela est permit par une discussion
publique, mais cette espace meurt avec la formation de partis politique. Ces derniers
institutionnalisent cette espace publique et rendent donc plus difficiles ces discussions. La
chute de ces espaces publiques correspond à la transformation des structures sociales, le
passage à l’Etat-providence qui permet alors l’interaction entre les individus.
2 ) Le structuralisme
C'est un courant de pensée et de recherche qui atteint sont apogée dans les années 1975. Le
structuralisme est né de l’hybridation entre la théorie de Shannon et la linguistique. Roman
Jakobson fonde la linguistique structurale. Un processus de communication est, selon lui, un
moyen de transmission de l’information. Il s’interroge sur la question du langage. Il en
décline un certain nombre de fonction, il y a un destinateur [émetteur] net un destinataire
[récepteur]. Tout message peut se catégoriser selon deux fonctions, la fonction phatique [gère
une relation entre tout individu] et la fonction métalinguistique [façon d’utiliser les mots]. La
linguistique structurale est compris dans le structuralisme qui est une façon de concevoir les
choses, quelque soit la société, l’ethnie ou la culture étudiée on observe une même structure.
Il ne s’interroge pas sur les effets des médias ni la manière de dire mais ce que veut dire le
message. La linguistique structurelle analyse le texte selon son fond et non sa forme. On va,
aussi, étudier les signes verbaux et non verbaux [sémiologie]. Ferdinand De Saussure affirme
qu’il y a deux enveloppes à tout signe linguistique, l’enveloppe externe [signifiant] et
l’enveloppe interne [signifié]. Roland Barthes essaie d’élargir cette analyse sur le terrain de
l’image et sur celle des mythes que nos sociétés développent. Il remplace les termes de
"signifiant et signifié" par "connotation et dénotation". Une publicité contient plusieurs
informations et a ainsi plusieurs sens. Un sémiologue peut trouver un sens dans une image
mais qui ne sera pas nécessairement le sens que l’on veut transmettre par cette publicité. Plus
le structuralisme évolue, moins on va s’intéresser à ce que comprennent les individus du
message. Pour Umberto Eco, il n’y a pas de texte sans lecteur, c'est dernier lui donne un sens.
Une œuvre littéraire est ouverte dans le sens où c'est le lecteur qui lui donne son sens. Le
structuralisme ne se préoccupe pas iniquement de la fonction du langage. Claude Lévi-Strauss
élargie le modèle de la linguistique à l’analyse authentique des mythes. Si l’on étudie les
mythes, on peut en dégager une trame universelle. Le théâtre, par exemple, est creux sans
spectateurs, c'est-à-dire il ne porte pas de sens. Louis Althusser affirme que les hommes sont
pris dans les rapports sociaux avant d’y être parti prenant. Face aux pouvoirs de cœrcition,
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l’individu ne peut échapper à leurs pressions sociologiques. Ces pouvoirs sont légitimés par
les individus, il exerce cependant une violence symbolique à laquelle ils ne peuvent échapper.
Il écrit dans "Idéologie et appareil idéologique d’Etat" que les médias exercent un pouvoir sur
les individus dont ils ne peuvent échapper. Ainsi, les structuralistes pensent l’individu comme
ne pouvant pas échapper au poids des structures d’Etat. Les médias sont des appareils
idéologique influant auxquelles les individus ne peuvent échapper. Les dominés [individus]
ne peuvent échapper au contrôle des dominants [médias de masses]. C'est une vision
déterministe du système d’influence.
3 ) L’école de Birmingham ou les études culturelles
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Ils ont une manière de penser les médias de
masse qui s’approche des autres écoles de
pensée. Les initiateurs des travaux de cette école
s’ancrent dans une tradition littéraire anglaise
qui se rapproche de l’école de Frankfort.
Néanmoins il s’en distingue de part les limites
que prend la culture, ce n’est pas la culture des
lettrés, mais celle de la classe populaire. Richard
Hoggart affirme, à travers "le culte du pauvre",
que la vie des gens du peuple n’est pas aussi
pauvre que leur littérature le donnerait à penser.
Il insiste sur l’identité d’une culture qui ne
consiste pas en une pâle imitation des pratiques
des classes supérieures. Les individus de classes
ne cherchent pas à imiter les classes supérieur ils
ont leurs propres cultures. Pour les gens du
peuple, la consommation culturelle est une
source de plaisir, elle est en rapport avec la vie de
tous les jours. On arrive donc à un relativisme de
la culture, les individus consomment sans
conséquences. Même si la culture de l’individu
n’est pas de qualité, elle ne sera pas forcément
pauvre. Raymond Williams améliore cette vision
de la culture en affirmant qu’elle n’est pas une
production externe à la société. Elle ne s’impose
pas à tous, elle naît de la société. La culture est
construite à partir du social. Stuart Hall
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construit un modèle
texte – lecteur, dans son
œuvre "encodage et décodage dans le discours
télévisuel" [1973], il s’agit d’analyser ce que les
I]
Critique de la linéarité
1 ) Théorie mathématique de l'information selon Shannon
Emetteur
Canal
Code
Code
Récepteur
Feedback [Effet retour]
Shannon développe un modèle de l'information dans le but de le quantifier. Il travail dans une
entreprise de téléphonie, son but est la quantification de l'informatique afin d'estimer son coût
(transport essentiellement). Deux concepts sont essentiels dans ce schéma :
✗ l'isomorphie qui concerne la forme du message
✗ l'entropie, qui correspond à ce qui s'oppose à la bonne transmission du message
Ce modèle a été réutilisé par de nombreuses disciplines tels que la psychologie. Le défaut de
ce schéma c’est qu’il réduise le processus de communication à un seul code qui ne prend pas
en compte la culture, elle fait seulement office de bruit qui vient perturber la transmission de
l’information. Tout ce qui n’est pas langage, la culture par exemple, détériore la transmission
de l’information, alors que ces éléments sont déterminants dans le processus de
communications.
2 ) Les implications du modèle linéaire sur la communication
Le modèle émetteur-récepteur de Shannon comporte trois défauts :
 Le schéma est réalisé lorsqu’une communication intentionnelle s’engage entre plusieurs
personnes. Cependant, il est possible de communiquer sans intention. Le fait de ne pas
parler est une communication.
 La culture, l’accent et la proxémique [gestuel] ne sont pas pris en compte. Il font alors
office de bruit qui vient perturber le processus de communication.
 La place de tous les éléments non-verbaux est fondamentale dans le processus de
communication.
II ] Les modèles systémiques : naissance de l’usager
1 ) Le modèle de l’orchestre
La communication se développe de façon parallèle et successive. Il y a construction
simultanée du dialogue par le locuteur et le destinataire. L'un et l'autre influent sur la qualité
et les caractéristiques de l'échange. On sort de la dimension codage-décodage de messages
échangés pour entrer dans celle de production-interprétation d'indices entre interlocuteurs
comme on va le voir après. Dans une assemblée, chaque interaction s’effectue en fonction de
l’autre, c’est la métaphore de l’orchestre. La parole d’un individu n’est comprise que si elle
est cohérente avec l’ensemble, elle fonctionne avec les interactions des autres personnes de
l’ensemble. L’école de Palo-Alto travail sur la schizophrénie, c’est l’environnement de celuiPage 11 sur 16
ci qui permet d’exister. Cette maladie empêche le bon fonctionnement du processus de
communication.
2 ) Le modèle sociométrique
Dans ce modèle, il y a deux types de communication : actives et passives. Il y a cependant,
des communications dans et hors de l’ensemble. Il y a celle qui sont en dehors de l’ensemble
et donc qui
n’ont pas d’interaction avec l’ensemble. Aussi, nous trouvons les
communications dans le groupe qui ont des interactions avec l’ensemble.
3 ) Le modèle dialogique
A minima, la communication entre deux interlocuteurs exige que ces individus se perçoivent
dans leur environnement. Les interlocuteurs dialogue sans hiérarchie. Le modèle dialogique
prend en compte l’évolution des communications, c’est-à-dire qu’il prend en compte
l’émergence commune de signification d’un message dans le temps.
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Les écoles de pensée : résumé
I]
L'école de Chicago
Avec l'industrialisation grandissante, les villes américaines se transforment, la société évolue,
des communautés se créent. Or les institutions se trouvent désarmées face aux problèmes
(délinquance, déviance...) qui accompagnent le capitalisme. Dès les années vingt des études
sociologiques et statistiques sont entreprises. Ainsi voit-on apparaître les premières études
comportementales et la multiplication d'études sociologiques.
La nécessité politique et institutionnelle de résoudre de manière pragmatique les problèmes
sociaux ouvre la voie à de nombreuses recherches universitaires regroupées plus tard sous
l'étiquette " école de Chicago". Ces dernières se sont attachées à décrire et à comprendre les
changements sociaux et culturels considérables qui accompagnent la spectaculaire croissance
des villes américaines, et, en tout premier lieu, de Chicago ; d'où le nom d'école de Chicago.
C'est à dire que l'on va appréhender la ville comme " un mode de vie ".
L'influence de Tarde se fera sentir sur l'école de Chicago, ce département de sociologie et
d'anthropologie, de l'université de la même ville. Fondé en 1892, il deviendra dès les années
1910, le centre principal d'enseignement et de recherche en sociologie des Etats-Unis, et le
demeurera jusque dans les années 30. Les études de Tarde serviront à définir la notion
d'attitude dans les premières recherches sur les phénomènes liés à l'immigration et à l'ethnicité
dans les banlieues urbaines des Etats-Unis. (le paysan polonais transplanté aux EU de William
I Thomas). Ces études contribueront au représentant de ce courant de recherches, Robert Ezra
Park (1864-1944) de formuler ses premières hypothèses entre les médias et l'organisation de
la vie démocratique. Ces hypothèses, Park, les croisera avec celles du sociologue allemand
Georg Simmel (1858-1918) dont il a suivi l'enseignement en Allemagne à Berlin.
II ] Le structuralisme
La structure est l’ensemble des éléments dans lequel la modification d’un élément ou d’un
lien entraîne la modification de l’ensemble :
Structuralisme
Réalisme /
Constructivisme
Nominalisme

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Pour les réalistes (Althusser, Karl Marx), la structure décrit un aspect fondamental de
l’organisation social.
Pour les nominalistes (individualisme), la notion de structure ne se rapporte pas à la réalité
empirique (pratique) mais au modèle construit par celle-ci (Lévi-Strauss et Ferdinand De
Saussure : structuralisme linguistique).
D’après Roland Barthes la structure des mythes est un modèle abstrait qui permet de définir
des règles de transformation, à travers des oppositions (cru ou cuit ; eau ou feu) et des
systèmes de codage (culinaire ou vestimentaire).
Cette conception nominaliste est critiquée par les réalistes qui lui reprochent de masquer
partiellement les aspects conflictuels et dynamiques du changement social dans la mesure où
elle conduit à privilégier les caractéristiques les plus stables des systèmes étudiés.
A l'origine il se développe dans les années 40-50 à partir des travaux de la linguistique. Avec
Claude Lévi-Strauss il constituera les fondements d’une nouvelle conception anthropologique
(étude de l’homme). Le point commun de toutes les démarches structuraliste résident dans le
concept de structure, conçu comme un système de transformation possédant un caractère de
totalité et des modalités d’autoréglages. Le structuralisme apparaît comme une méthode
générale qui privilège les aspects synchronique des systèmes et qui cherche a en produire une
formalisation.
La conception nominaliste cherche a produire un modèle qui rende compte d’un système
global (langue, structure des mythes, religions) et ses modalités de transformation.
Selon Jean Piget, le structuralisme est une méthode et non une doctrine, et le premier danger
qu’il le menace est : « le réalisme de la structure sur lequel on débouche sitôt que l’on oublie
ses attitudes avec les opérations dont elle issue. »
III ] L’école de Frankfort
C'est un courant de pensée qui se forme au sein cd de l’institut de recherche sociale fondée en
1923 par Max Horkheimer et Théodore Adorno. L’école s’inspire à la fois du marxisme, de la
psychanalyse, da théorie de Max Weber [sociologie] et de la tradition philosophique
allemande [Kant en particulier]. Elle se propose de développer une sociologie critique qui met
en question la domination de la raison instrumentale et se propose de fonder une démarche qui
vise à l’émancipation sociale sur la base de la connaissance des mécanismes de domination.
Pour comprendre la société, on peut ne donc se contenter de faire la critique de l’économie
politique ; il faut aussi étudier les différents rapports sociaux et leurs effets sur le psychisme,
c'est-à-dire faire de la sociologie et de la psychologie sociale en procédant à des recherches
empirique [pratique]. Dans l’ouvrage, la "Dialectique de la raison" écrit par M. Horkheimer
et T. Adorno en 1947, ils s’attachent à cerner les obstacles à combattre, notamment l’industrie
culturelle, et plus précisément les médias, et qui fini par peser d’un poids énorme sur les
processus cognitif, la culture savante et les activités artistiques. Les médias, via l’industrie
culturelle, vont diffuser des programmes sans en expliquer les clés de lecture (technique sans
art).
IV ] Le fonctionnalisme
Le fonctionnalisme est un courant qui trouve son origine dans les conceptions
anthropologique de Malinowski et Radcliffe Brown dans les années 1930. Pour ce dernier,
une société est un tout indivisible dont tous les éléments ont interdépendants. Etudier une
société revient à étudier ses différentes institutions et les fonctions quelles remplissent dans la
stabilité des la structure social.
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Le renouvellement des l’analyse fonctionnaliste par Talcot Parsons et Robert King Merton
porte entre autres sur l’analyse du dysfonctionnement du système social et sur les moyens
d’en modifier la structure.
Le structuro fonctionnaliste désigne un courant de pensée qui se constitue en ethnologie. Il se
donne pour objectif d’étudier les structures sociales qu’il conçoit comme des ensembles de
position sociale : « La fonction d’un usage social particulier c’est la contribution qu’il apporte
à la vie sociale considéré comme l’ensemble du fonctionnement du système social »
(Radcliffe)
Selon Claude Lévi-Strauss, ce courant reste marqué par une logique organiciste, c'est-à-dire
qui considère la société comme des organismes.
A l’origine la relation entre les médias de masse et les récepteurs a été pensée en terme
d’extrêmement fort les premiers sur les seconds. C’est ainsi que Laswell a introduit en 1927 la
métaphore de la seringue hypodermique pour rendre compte de la propagande lors de la 1ère
guerre mondiale. L’image était alors entendu dans un sens positif, celui d’un instrument
thérapeutique : on considérait alors la propagande était une technique légitime au service des
gouvernements.
Cette image ne portait pas cette connotation négative qu’allait imprimer le nazisme et le
stalinisme comme en témoigne l’ouvrage de Tchakhotine "Le viol des foules par la
propagande politique".
A la fin des années 40, Lasswell accordera d’avantage d’autonomie aux récepteurs qu’il n’en
a fait dans ses premiers travaux sur la propagande. Son approche de la recherche sur la
communication a été résumée par l’analyse pragmatique des 5W.
Plus explicitement, Lasswell attribuait à la communication des fonctions d’ordre sociale :
celle d’assumer la surveillance et l’environnement du groupe, la cohésion entre ses parties et
la transmission dans le temps de la tradition.
Cependant, portées par l’idée d’une plus grande activité du récepteur, la recherche
fonctionnaliste sur les médias prendront en compte par la suite d’avantage les besoins de
l’individu que ceux de la société.
V ] Les études culturelles
Courant théorique né dans les années 1960 en Angleterre avec Richard Hoggart, Stuart Hall,
et Edward P. Thompson dont l’intension est de faire des cultures populaires un objet digne de
recherche. Initialement la méthode est celle d’une ethnographe compréhensive des classes
populaires. Dans l’ouvrage "La culture du pauvre", Richard Hoggart nous montrent que les
produits culturels destiné à un large publique n’ont qu’une influence limitée sur les classes
populaires. Dans les années 1980, des chercheurs du nom de Ienang et Janice Radway
étendent l’analyse à deux nouveaux objets, la réception des médias et la sociabilité du
quotidien. Ils remettent aussi en cause le rôle central des classes sociales dans l’explication
des pratiques culturelles au profit des caractéristiques de genre, d’âge et d’ethnie.
 Avec des auteurs comme Arnold ou Levis, on aboutit à une analyse du développement de
la culture industrielle et capitaliste de masse qui selon eux dénature la culture
traditionnelle de l’ensemble. Levis a pour projet de réintroduire une certaine idée de la
culture capable de redonner du sens aux individus. En 1957, Richard Hoggart décrit les
bouleversements des modes de vie et des pratiques des classes ouvrières.
 L’école de Birmingham est crée en 1964, elle intègre deux ruptures
 La culture est un processus global à travers lequel les sens sont socialement et
historiquement construits.
 Rupture avec un marxisme réducteur au profit d’un marxisme complexe permettant
d’étudier le rapport entre la culture et les pratiques sociales.
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
Stuart Hall analyse le rôle idéologique des médias. Il y a chez lui une analyse critique du
rôle des médias. L’individu peut se caractériser de trois manières différentes, par rapport à
l’influence des médias :
 Dominant : pont de vue hégémonique qui apparaît comme naturel, légitime et
inévitable pour le sens commun.
 Oppositionnel : interprète le message à partir d’1 autre cadre de référence de celui
voulu et d’une vision du monde divergente.
 Négocié : mélange entre opposition et adaptation, mixte de logique contradictoires
acceptant en partie les sens et valeurs dominantes, mais puise dans une situation
vécue, dans des intérêts catégoriels.
VI ] L’école de Palo-Alto
L'Ecole de Palo-Alto, dont la naissance se situe aux environs de 1950, est une école dont le
centre d'intérêt est de comprendre comment fonctionnent les relations entre individus et
groupes, et particulièrement les interactions "malades" dans le cadre d'opérations
thérapeutiques. Elle formule pour cela plusieurs axiomes, hypothèses non vérifiables que l’on
doit acceptés comme tel. Cette école, et plus particulièrement Paul Waztlawick, nous affirme
que dans toute communication, il y a le contenu et la relation, tel que la relation est une métacommunication puisqu’elle est propre à chacun. Chacun vit cette relation comme étant
symétrique (on dit aussi "égalitaire") ou complémentaire (relation dominant-dominé). Elle
suppose cependant un code commun, qu’il soit langagier ou para-langagier. La
communication n’est pas du domaine du relationnelle dans le seul cas où un schizophrène se
parle à lui-même.
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