1,41 p. 100. En attribuant à l’ion oxygène, un rayon
de 0,132 nm, V. M. Goldschmidt fait remarquer que
les atomes d’oxygène occupent 90 p. 100 du volume
de la lithosphère; ces atomes ionisés sont liés entre
eux par les cations, qui sont essentiellement Si, Al,
Fe, Ca, Na, K, Mg, pour former des silicates et la
silice. Les plus abondants – plus de 60 p. 100 en
poids – sont les feldspaths, aluminosilicates de
potassium, de sodium et de calcium; viennent ensuite
les pyroxènes et les amphiboles (env. 17 p. 100), puis
le quartz (12 p. 100), les micas (4 p.100). Les silicates
sont aussi les constituants essentiels de l’ensemble
des météorites, sous la forme, le plus souvent, de
l’olivine et d’un pyroxène; dans leur composition
pondérale moyenne, fournie par Goldschmidt, les
éléments chimiques qui comptent pour plus de 1 p.
100 sont: l’oxygène (32,30 p. 100), le fer (28,80), le
silicium (16,30), le magnésium (12,30), le soufre
(2,12), le nickel (1,57), l’aluminium (1,38), le calcium
(1,33).
Place particulière en chimie minérale
Jusqu’à une période relativement récente, les
silicates ont constitué un des chapitres de la chimie
minérale les moins bien connus, car les méthodes
classiques d’étude des composés inorganiques ne leur
sont pas, en général, applicables. Quand ils peuvent
être chauffés jusqu’à leur fusion sans se décomposer,
ils fournissent, souvent, un verre au refroidissement,
et beaucoup d’entre eux ne peuvent être reproduits