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A H3 :
- remplacer par du G5 dès que glycémie<2,5g/l ; il faut mettre du G5 car il existe une glucopénie intracellulaire (donc ne pas
diminuer l’insuline !) Tous le glucose a été éliminer dans les urines, la cellule est donc en déficit de glucose
- G5 + 6g NaCl/l + 3g KCl/l (les quantité dépendent de l’évolution clinico-biologique)
Puis adapter l’insuline aux glycémies (SAP → pompe → insuline SC) La SAP doit être laissé 48h après disparition de la
cétonurie ou après correction du facteur déclenchant notamment dans les infections où le diabète peut se redécompenser tant
que infection n’est pas contrôler par antibiotique
- ttt du facteur déclenchant : antibiothérapie
- prévention du risque thromboembolique : HBPM préventif
6) modalités de surveillance ?
Dextro, BU horaire +/- cétonémie capillaire (permet de savoir quand la cétose disparaît précisément)
Clinique : Pouls, TA, poids , diurèse, signes de déshydratation, nausées (= stade cétose)
Paraclinique : Fonction rénal (IRA fonctionnel prouvent déshydratation extracellulaire) ionogramme : premier contrôle à h3,
2ème entre h6 et h12 (selon gravité)
À part :
Coma hyperosmolaire → soluté hypo ou isotonique car de toute manière on est hypotonique par rapport au plasma.
Dosage Ac anti GAD et antiIA2 →permettent le diagnostic de diabète
D2 est très héréditaire
Ac anti-îlot sont peu sensibles
Dosage des auto-Ac chez des personne ayant une polyendocrinopathie autoimmune
Cas n°2 :
Homme 45 ans DID traité par 2 injections quotidiennes d’un mélange NPH et rapide.
Depuis 3 ans, microangiopathie : microanévrysmes FO, microalbuminurie (atteinte fonctionnelle, pas de lésion visible à
l’histo).
TTT : IEC triatec 2,5 mg/J
HbA1C il y a 1 mois : 6,5%
Carnet : glycémie à jeun : 7 ; glycémies post prandiales : 11
Le patient se réveille souvent vers 2h du matin en sueurs avec des palpitation. Il y a quelques jour, malaise + perte de
connaissance sans prodromes dans les suites immédiates d’une promenade à bicyclette. Son épouse vérifie sa glycémie :
0,20g/l
EC : FO stable ; microalbuminurie 30 microgramme /mn stable par rapport à il y a un an.
1) Mécanisme du malaise nocturne ?
Hypoglycémie nocturne
2) Arguments ?
- sueurs / palpitations = hyperadrénergie
- sujet diabétique
- rôle favorisant de l’effort
En effet l’hypoglycémie peut survenir très à distance de l’effort car pendant l’effort le muscle brûle du glycogène puis le
sucre circulant ; quelques heures plus tard, le muscle fait sa glycogenèse à partir du sucre circulant, d’où hypoglycémie
3) Prévention de l’hypoglycémie ?
- diminuer la dose d’insuline avant un effort programmé
- diminuer la dose d’insuline de la nuit
- collation avant, plus ou moins pendant l’effort si celui ci se prolonge
- ne pas faire d’injection en regard d’une zone musculaire qui va travailler pendant l’effort
4) Comment traiter une hypoglycémie sévère ?
Hypoglycémie sévère = Toute hypoglycémie pour laquelle la personne a besoin d’un tiers pour se resucrer.
- Resucrage en urgence par voie orale si possible.
- Sinon glucagon IV et G30% IV
- Dès que le patient reprend conscience : sucres lents.
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