Infections urinaires PRINCIPALES BACTERIES RESPONSABLES D’INFECTIONS URINAIRES En ville : E. coli 75 % A l’hopital Levures sont svt infections nosocomiales sur sonde PHYSIOPATHOLOGIE : infection ascendante+++. Rarement infection hematogene. SIGNES CLINIQUES * cystite simple : * pyelonéphrite : fièvre + douleurs lombaires. Signes urinaires inconstants. EXAMEN : ECBU ITU définie par : leucocytes > 104/mL germes > 104 – 105/mL Leuco / mL N ITU Décapitée Tuberculose Prostatite, urétrite ITU débutante Pyélonéphrite Terrain particulier (diabète, ID…) Contamination 4 Bact / mL < 10 > 104 < 104 > 104 monobact > 104 < 104 < 104 > 104 La présence de cellules épithéliales traduit une contamination vaginale (ac B+ etc …). Patient diabétique : nombre de leuco pê normal Prostatite : (y penser si homme âgé, urgences …) : leuco <, germes peu nombreux (103/mL poss) Patient sondé : poss ITU avec germes peu nombreux (évacuation continue) : 104 voire 103 /mL. Patient sondé avec levures sur ECBU : poss simple colonisation de la sonde sans ITU. Femme enceinte : ITU asymptomatique possible. A détecter régulièrement (bandelette) TRAITEMENTS Cystite simple non compliquée (chez la femme uniquement) : tt probabiliste « minute » MONURIL® fosfomycine (sauf sur S. saprophyticus, Enterococcus …) BACTRIM FORTE®cotrimoxazole UNIFLOX® ciprofloxacine ; MONOFLOCET® ofloxacine ; PEFLACINE-MONODOSE® pefloxacine Cystite récidivante* ou cystite compliquée (femme enceinte, diabétique, état général…) : ECBU ! Clamoxyl® Augmentin® C3G orale : FQ Cystite de la femme enceinte : péniA, C3G orale, acide pipémidique, nitrofurandoine : 3j ou 10j Antibioprophylaxie cystite récidivante (femme agée, fille < 2 ans) : BACTRIM® 6 mois + contrôle Pyélonéphrite non compliquée : monothérapie 15-21 C3G parentérale : FQ (relais possible PO) Pyélonéphrite compliquée : bithérapie avec aminoside: C3G, FG, A l’hopital Abstention thérapeutique - patiente âgée asymptomatique (tt si confusion, rétention urinaire …) - patient sondé asymptomatique Cystite récidivante : par définition 4 ou + cystite / an. ECBU et ABg nécessaires Cystite compliquée : ECBU Prélèvement : desinfection méat urinaire, rejet premier jet, urines du matin ++, Examen direct : Etat frais : numération leucocytes, hématies, présence de cellules épithéliales, de cylindres présence de germes : bactéries, levures Gram : caractéristiques des germes présents (si > 10 leuco/µL) NB : la présence de ¢ épithéliales en grand nombre et d’une flore polymorphe est caractéristique d’un mauvais prélèvement (ex : Doderlain + cell = conta vaginale du plvmt). Ensemencement 1 µL (anse calibrée) milieu chromogène Uriselect (bien pour urine trouble. Colorations parfois trompeuses) milieu CLED : toutes les bact responsables d’ITU sont susceptibles d’y pousser) candiselect si levures à l’examen direct. VCA3-sg cuit si gonocoques à l’examen direct Numération : 1 colo = 1.103 bact/mL Identification Sur milieu Uriselect : Colonies roses : E. coli faire un test de l’indole. Si - gallerie API. Colonies bleu outremer : entérocoques cf. identification entérocoques Colonies bleu-violet : groupe KES (Klebsiella, Enterobacter, Serratia) gallerie API Sur milieu CLED : Les colonies lactose + (E. coli, …) sont jaunes gallerie nécessaire Identification à poursuivre selon aspect colonies, gram etc … Sur milieu Candiselect : Colonies roses : C. albicans faire test de filamentation (4h confirme C.albicans) Autres : gallerie AUXACOLOR Diarrhées infectieuses PVD : risque fécal PI : virus ++ et TIAC Flore colique Flore commensale Anaérobies strictes +++ : Bacteroïdes, Bifidobacterium, Clostridium .. Aéro-anérobies facultatives : * entérobactéries : E. coli, Klebsiella, Enterobacter * entérocoques Flore de passage S. aureus P. aeruginosa Proteus Levures Syndromes diarrhéiques sd dysentérique : Shigella, EIEC lésions de la muqueuse colique : selles sanglantes, purulentes, glaireuses douleurs intenses (epreintes, tenesmes) fièvre gastro-entérite fébrile : Salmonella mineures ; Yersinia, Campylobacter, Clostridium .. Shigella Les espèces : Le sérogroupage de l’Ag O des Shigella permet de différencier plusieurs espèces, dont le pouvoir pathogène est différent. S. dysenteriae (10 sérovars) S. flexneri (6 sérovars) S. boydii (15 sérovars) S. sonnei (1 sérovar) S. dysenteriae est responsable de la dysentrie bacillaire. Les autres espèces peuvent n’être responsables que de gastro-entérites fébriles. Epidemiologie Zone intertropicale +++ : responsable de dysentries mortelles (enfants). S. dysenteriae En France : rare (< 1% des diarrhées infectieuses). S. flexneri et S. sonnei uniquement. Transmission Bactéries strictement humaines Transmission féco-orale (eau +) Dose infectante faible (100 bact) Clinique de l’infection Incubation : 1-3 j Dysentrie : fièvre +++ douleurs abdominales violentes vomissements diarrhées nombreuses, glairo-sanglantes, purulentes Evoution : dépend sérovar/hôte. Formes graves associées à S.dysenteriae et S. flexneri Guérison spontanée en 4-5 j ou DC Physiopathologie Dysentrie : inflammation + destruction de l’épithélium (abcès, ulcérations…) + cytotoxine ches S. dysenteriae Diagnostic Copro : gélose SS. Colonies transparentes (lactose-) H2S+. Gallerie (ts caractères neg sauf indole+ / gluc+ / mannitol+ ) Identification de l’espèce par des tests complémentaires : Mannitol Sérotypage : Traitement Salmonella non typhiques Les espèces Une seule espèce : Salmonella enterica subdivisée en 6 sous-espèces dont S. enterica subsp.enterica seule pathogène pour l'homme. plus de 2000 sérotypes parmi S. enterica subsp. enterica sur la base de caractères antigéniques somatiques (Ag O : LPS), flagellaires (Ag H) et +/- capsulaires (Vi) Sérotypes historiques : S. typhi : le vrai nom est S. enterica subsp. enterica sérotype Typhi S. parathypii etc.. S. typhii, para A, para B, para C : responsables de la fièvre thyoïde. Pas en France mais cas d’importation. S. thyphimurium et S. enteridis sont les principales responsables des salmonelloses dig mineures. Transmission Réservoir naturel très large : animaux, hommes … Transmission par voie alimentaire. Dose infectante élevée (rupture chaine du froid +) Les aliments les plus souvent incriminés : œufs, bœuf haché .. Clinique Incubation : 12-24h Tableau de gastro-entérite fébrile. Evolution favorable en 2-3j Physiopathologie Adhésion aux cellules épithéliales du colon et de l’iléon : remaniement du cytosquelette (ruffles) Internalisation de la bactérie, persistance dans le phagosome. Libérées dans la lamina propria sans destruction de la celllule intestinale. Les salmonelles non typhiiques ne diffusent pas au-delà de la lamina propria. Bactériémie transitoire possible, rares septicémies chez ID et jeunes enfants. Diagnositc : Cf. copro. Sur gélose SS : lactose – H2S+ urée – gallerie. Identification du sérotype par sérogroupage (O, H, Vi). Sérodiagnostic de Widal et Félix : bcp de faux + et faux – En principe réservé aux cas de fièvre thyphoïde. Traitement Salmonella typhii et paratyphii - FIEVRE THYPHOÏDE Les espèces S. typhii, para A, para B, para C : responsables de la fièvre thyoïde. (le vrai nom est S. enterica subsp. enterica sérotype Typhi) Epidemiologie PEVD +++ Cas d’importation en France (voyageurs) Transmission Réservoir strictement humain : selles des malades, convalescents (plusieurs semaines), porteurs sains Contamination directe (manuportée), surtout indirecte par l'eau (péril fécal, persistance plusieurs mois), coquillages, légumes, oeufs, viande contaminée à l'abattage... Clinique Incubation : longue (15 jours) Tableau de septicémie : fièvre continue douleurs abominales, diarrhées ou constipation +/- hémorragies intestinales (perforation) +/- délires, prostrations (tuphos), +/- choc CV +/- erruptions cutanées Evolution : Possibilité de formes bénignes (enfants) et de formes asymptomatiques. Physiopathologie Libération des salmonelles dans la lamina propria sans destruction de la cellule intestinale (cf. Salmonella) Septicémie à point de départ lymphatique : colonisation des gg mésentériques et diffusion gale Survie et multiplication dans les macrophages et cellules réticulo-endothéliales Diffusion dans l’organisme: rate, foie, moelle, peau, vésicule biliaire … Diagnostic Cf. copro. Sur gélose SS : lactose – H2S+ urée – gallerie. Identification du sérotype par sérogroupage (O, H, Vi). Sérodiagnostic de Widal et Félix : bcp de faux + et faux – Traitement Isolement du patient +++ et mesures d’hygiène ! Antibiothérapie : Vaccination : Thyphim Vi : vaccin polysaccharidique (Ag Vi : capsule de S. thyphii Protection S. typhii. Sd dysentérique : Shigella sp, E.coli entero-invasif (ETEC) Gastro-entérite fébrile TIAC Infection à C. difficile Infections à Campylobacter Identification Infections à Helicobacter pylori Coproculture Prélèvement : Ensemencement : Gélose SS (pour recherche de Shigelles Salmonelles) + bouillon MH (enrichissement) repiqué sur SS à 24h Gélose Campylobacter placée en microaerophilie. Rendu à 5 jours Gélose CIN pour recherche Yersinia + bouillon Identification Gélose SS : seules les colonies lactose – (transparentes) sont étudiées. Les coloniges lactose + (roses) corresspondent aux autres entérobactéries. Colonies lactose – (transparentes) H2S – urée + TDA+ TDA – Proteus gallerie (Yersinia ?) H2S + urée – urée + gallerie + pente Shigella ? Salmonella ? Proteus Recherche rapide des toxines A&B de C. difficile : test immuno enzymatique (conjugué + perox). Infections respiratoires Nocardia Les espèces : plusieurs espèces (N. asteroïdes …) sans intérêt pour la pratique courante. Transmission : Bactéries ubiquitaires : sol, eau, air … Possibilité de colonisation des voies respiratoires supérieures chez l’homme. Pouvoir Pathogène chez l’ID quasi-uniquement (bactérie opportuniste) corticoïdes +++, cytotoxiques +++ VIH rarement Nocardiose pulmonaire : pneumonue aigüe nécrosante signes cliniques et radiologiques très divers. dissémination +++ Nocardiose SNC : abcès cérébraux uniques ou multiples. atteinte méningée rare (si rupture de l’abcès dans un ventricule par ex…) Nocardiose cutanée et lymphocutanée : abcès après effraction (IC possible) mycétome en zone tropicale. Diagnostic Prélèvement : expectorations, AB, LBA, PDP … Identification : BG+ fins bacilles ramifiés (acido-alcoolo résistance : peuvent paraître avec Ziehl) Colonies : - 5 jours en aérobiose strict sur gélose au sg (isolement en quadrant) - aspect poudreux ou cérébriforme, incrustées. - odeur de terre mouillée Confirmation : PCR L’identification précise des espèces n’a pas d’intérêt en pratique courante. Traitement Traitement de référence : cotrimoxazole Bactrim Tt de première intention si abcès … : imipénème (Tienam) + amikacine (Amiklin) + cotrimoxazole (Bactrim) Dépistage Entérobactérie LSE Prélèvement : Urine Ensemencement : 100 µL gélose Drigalski + céfotaxime 0.5 mg/L Identification : IDENTIFICATIONS Enteroccoccus E. faecalis sur hémoculture Gram : diplocoque G+ Aspect général des colonies : colonies grisâtres lisses. Milieux d’identification bouillon hypersalé : seul le genre Enterococcus s’y développe bouillon bile / esculine gélose tellurite gélose BEA (bile-esculine-ascite) Identification Bouillon hypersalé Bile/esculine Tellurite + Enterocoque à id sur gallerie + + +/E. faecium ? faire ATB et éventullement id sur gallerie ensuite + + + E. faecalis En résumé : tous caractères positifs : E.faecalis. Sinon : identifier sur gallerie Mycobactéries uro-génitales Uréaplasma urealyticum Mycoplasma hominis Bact présentes dans la flore commensale uro-génitale : importance de la quantification Principe de l’identification U : hydrolyse l’urée : alcalinisation du milieu coloration rouge H : hydrolyse l’arginine : Quantification Haemophilus Gram : Milieux d’isolement : gélose sang cuit nécessaire (bactérie exigentes) Identification : avec disques contenant le facteur V (…), ou X (…) ou V+X H. influenzae : nécessite V+X : ne pousse qu’autour du disque V+X H. parainfluenzae : ne nécessite que V : pousse autour V et V+X Toujous rechercher une -lactamase par un test à la céphinase Hépatite A Le virus : Picornaviridae ARN Ø enveloppe Transmission Féco-orale : eau, aliments, manuportage ++++. (excrétion du virus 2ème sem – 6ème semaine contage) Phase de virémie pendant la phase d’incubation (1 mois) : possibilité conta sanguine (rare) Clinique de l’infection INCUBATION : 1 mois Asymptomatique +++ surtout chez l’enfant PHASE PRE-ICTERIQUE : anorexie, nausées, asthénie douleurs hypochondre droit sd pseudogrippal, fièvre PHASE ICTERIQUE : 1-3 semaines après Evolution Rapidement favorable +++ en 10-15j Formes cholestatiques, formes prolongées, formes avec rechute : très rares Hépatite fulminante : 1/10 000. Diagnostic biologique Cytolyse hépatique très importante : 20N – 40N (ALAT > ASAT) bilirubine libre et conjuguée Surveiller TP : si < 50% : risque d’hépatite fulminante SEROLOGIE : IgM +/- IgG-VHA les IgM se positivent 1 mois environ après contage disparaissent en 6 sem environ (bien pour phase aigue) Prophylaxie HYGIENE +++ (eau etc …) sujets infecté : excrétion virus jusqu’à 1 mois ½ après contage. VACCIN : virus inactivé HAVRIX® AVAXIM® (existent formes pédiatriques) Indications : voyageur et sujets exposés (professions de santé, toxico, etc … ) Modalités : J0 M6 Couverture : 95% de protection sur 10 ans environ Il existe un vaccin combiné VHA VHB : Twinrix® (J0 M1 M6). Hépatite B Le virus : Hepadnaviridae ADN bicaténaire virus enveloppé Transmission sang +++ (forte virémie du sujet infecté). sexuelle (et salivaire …). verticale : transmission périnatale essentiellement (au moment de l’accouchement, transmission salivaire ou en cas d’allaitement). Prévention : HBs-Ag au 6ème mois de grossesse. Risque 10% si virus pas en réplication / 90% si réplication active. Physiopathologie La réaction immunitaire est responsable de la cytolyse hépatique. si trop forte : hépatite fulminante adadptée : infection asymptomatique et guérison trop faible : tolérance immunitaire avec réplication prolongée à bas bruit entrainant une destruction à bas bruit du foie : hépatite chronique avec cirrhose voire chc. Clinique de l’infection Incubation : 60 – 100 jours en général Phase aigüe – asymptomatique +++ 90% – forme aigüe avec signes cliniques (± ictère, asthénie, douleur hypochondre …). – forme cholestatique – hépatite sévère voire fulminante : 1% (surveillance TP, et signes d’encéphalopathie. 80% mortalité. Transplantation nécessaire). Evolution – hépatite résolutive : 90%. « pseudo-guérison » mais persistance de l’ADNccc super-enroulé dans l’hépatocyte avec risques de réactivation en cas d’ID sévère (chimiothérapie notamment).. – chronicité : 10% définie par un portage HBs-Ag > 6 mois Formes chroniques : HBs-Ag > 6 mois. (5% de séroconversion tardive) – hépatite chronique persistante : 30% Pas de réplication virale détéctable (ø Hbe-Ag, ø ADN viral …) - lésions hep minimes (transa N) Possibilité de cirrhose. – hépatite chronique active Réplication virale +/- intense et lésions hépatiques. PBH et/ou Fibrotests indispensables : score Métavir … Evolution sur plusieurs années vers la cirrhose puis le cancer. Diagnostic biologique Ac anti-HBc (délais 2 mois) IgM anti-HBc HBs-Ag (délais 1 mois) ADN viral (délais 1 mois) Hbe-Ag Ac anti HBs Contage Infection en cours Réplication virale Guérison - Vaccination Ac totaux : contage Intéressants pour diag hépatite aigue + : infection aigue / chronique si >6 mois PCR : qualitatif & diag, pr détect réplicat° à bas bruit Charge virale : test quantitatif pour tt notamment. HEPATITE AIGUE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 HEPATITE CHRONIQUE 1 2 3 4 2a 3a 4a 5a 6a Cas des mutants pré-core : mutants non producteurs de l’Ag HBe, souvent séléctionnés par pression immunitaire (sujets Ac-Hbe) au cours d’une infection chronique. Sujets moins bons répondeurs aux tts et évolution + svt cirrhose/cancer Cas des mutants HBs-Ag : HBs-Ag pas reconnu par les techniques habituelles. Cas des faux HBs-Ag : faux + (techniques) : neutralisation ou utilisation autres marqueurs. Remarque : sont demandés en première intention : HBs-Ag et Ig totaux HBc. si HBs-Ag + : confirmation obligatoire sur 2ème plvmt. Traitements NNés de mère porteuse (aigue ou chronique) : vaccination dès la naissance ± Ig spé anti HBs (IM) Risque de contamination effecive (AES …) : Ig spécificques anti HBs (IM) Autres indications Ig : - transplanté hépatique HBs-Ag+ : Ig spécificques anti HBs (IV) - voyageurs sans vaccin etc … Hépatite chronique : Indications du traitement : HBs-Ag + ADN Objectifs : stopper la réplication virale (ADN et HBe-Ag) et les lésions hépatiques (donc risque K…). IFN pégylé : 1 SC/sem. séroconversion 20-30% lamivudine ZEFFIX® : mutants résistants ++ adefoxir HEPSERA® tenofovir VIREAD® emtricitabine EMTRIVA® Vaccin HBs-Ag purifié : GENHEVACB®, ENGERIX® Indications : - fortement conseillé aux nourrissons dès M2-M3 profession à risque Nné mère HBs+ entourage patient proteur chronique actif conduites à risque Schéma classique : J0 M1 M6 Rappels - si 3 injections avant 25 ans : ø rappel - sinon : rappel à 5 ans + contrôle Contrôle de la protection : sérologie anti-HBs. Taux protecteur > 10 mUI/mL. Hépatite C Le virus : Flaviviridae ARN Jamais mis en évidence … Transmission sang +++ (toxicos, transfusés, iatrogène ….) sexuelle ou périnatale : très rare Clinique INCUBATION : 15 – 90 jours CLINIQUE - asymptomatique 90% - hépatite peu marquée : cytolyse modérée (5N – 10N) - hépatite fulminante rarrissime EVOLUTION - guérison 20% : définine par PCR et transa N > 6 mois - chronicité 80% définie par persistance > 6 mois de l’ARN-VHC et de la cytolyse. asymptomatique et lésions minimes : 20% hépatite chronique active : 80% 20% cirrhose en 15-20 ans chc : 5 % par an NB : possibilités de manifestations auto-immunes : Sd Gougerot-Sjorgen, vascularite, thyroïdite …. Diagnostic biologique SEROLOGIE ELISA : positivité 1 mois après contage tjrs confirmer négativité à 6 mois si transfusion, AES … tjrs confirmer positivité sur 2ème prélèvement. PCR QUALITATIVE : positivité 15 j après contage test de confirmation si ELISA douteux signe la chronicité CHARGE VIRALE : quantification pour pronostic et suivi du tt. GENOTYPAGE : indispensable si tt envisagé génotype 1 (transfusion+) : mauvaise réponse au tt génotype 2 et 3 : bonne réponse. Rubéole Le virus Togaviridae ARN Enveloppé (fragile ++) / spicules hémagglutinantes ( immunité protectrice) Physiopathologie RESERVOIR : oropharynx des malades (symptomatiques ou non) adultes/enfants sont contaminants dans les 10 j qui précèdent et qui suivent l’éruption. rubéole congénitale : nnés sont contaminants jusqu’à 6 mois après la naissance. TRANSMISSION : - voie aérienne - transplacentaire INCUBATION : 15 j en moyenne CLINIQUE CHEZ L’ADULTE ET L’ENFANT – phase d’invasion (J1) : fièvre, adénopathies, arthralgies – éruption cutanée : (J2-J3-J4) : chez 50% des malades. Marque apparition Ac et fin virémie. * touche d’abord visage puis tronc … * morbiliforme (maculo-papuleuse) puis scarlatiforme * non prurigineuse – contacts ultérieurs : asymptomatiques (simple IgG ± IgM) COMPLICATIONS CHEZ L’ADULTE ET L’ENFANT – arthralgies qui peuvent durer jusqu’à 1 mois – PTAI 10-15j après éruption (bonne réponse corticothérapie) – méningo-encéphalite : très rare mais mortelle dans 20% des cas. RUBEOLE CONGENITALE Risque : dépend de l’âge de la grossesse Malformations : (parfois décelables ++ tards). - oculaires : cataracte bilatérale auditives : hypoacousie de perception cardiaques : persistance du canal artériel, sténose pulmonaire neurologiques : microcéphalie, retards mentaux importants. 0-8 SA 9-12 SA 13-20 SA > 20 SA 80% 50% 15% 0% Rubéole congénitale évolutive : infection chronique généralisée. Lésions pluriviscérales évolutives (méningo, PTAI, card, pulm, os…) Prévention : sérologie IgG rubéole obligatoire avant le 3ème mois si pas de preuve séro écrite CAT : une ITG peut être proposée si contamination avant 3ème mois. Diagnostic biologique NB : leuconeutropénie + plasmocytose (10% plasmo¢) SEROLOGIE : IgM persistent - 2-3 mois si primo-infection - 6 mois après vaccination IgM non spécifiques de la primo-infection : persistent et peuvent réapparaître si autre contact. il faut 2ème prélèvement à 2-3 semaines pour montrer séroconversion ou IgG il faut avidité des IgG /!\ le vaccin donne des IgG d’affinité faible ou modérée, comme la primo-infection. Donc nécessité connaître statut vaccinal pour interprétation. Conduite à tenir chez la femme enceinte : voir feuille annexe Vaccin vivant atténué. 95% de réponse positive Indications : enfants entre M12 et M24 + rappel entre M13 et M24. Cas d’un femme séronégative : contraception obligatoire pendant 2 mois Cas de la femme enceinte : CI car risque tératogène du vaccin vivant : vaccin juste après accouchement (jamais eu donc pas d’ITG). Le vaccin donne des IgM qui persistent 6 mois des IgG d’avidité faible ou modérée (comme primo-infection). Cytomégalovirus Le virus Herpesviridae ADN double brin enveloppé Epidemiologie : 50 à 80 % des adultes sont sero+ en Fce Transmission : – – – – – salivaire +++ transplacentaire sexuelle, lait, urine : excretion intermittente dans les liquides physio, lors de récurrences. transfusion sanguine ( du fait de la déleucocytation des concentrés globulaires) transplantation d’organe (rein) CMV chez l’immunocompétent CLINIQUE : asympt +++ poss. Asthénie, pharyngite, splénomégalie, hépatomégalie, adénopathies … COMPLICATIONS : rarrisimes (Guillain-Barré, myocardite, péricardique, pneumopathie interstitielle, AHAI) EVOLUTION : persistance définitive du virus à l’état latent ds les ¢ mononuclées su sg, PNN, glandes salivaires, ¢ épithéliales rénale, ¢ endothéliales … poss réactivation si ID cellulaire : VIH, corticoïdes … CMV chez l’ID en particulier réactivations si ID cellulaire TRANSPLANTE : CMV est infection opportuniste la plus fréquente (30-50% des infections opp) pneumopathies interstitielles +++ (greffe de moelle bcp) fièvre isolée + cytolyse hépatique + leuconeutropénie + thrombopénie gomérulopathie, myocardite, encephalite … VIH : infection CMV survient au stade SIDA : LT < 50/mm3. rétinite 80 % : urgence car poss. cécité infections digestives : colite, oesophagite, cholangite … + rare : atteintes neuro (encephalite, névrite…), pneumopathies interstitielles, myocardites, disséminées … CMV congénitale 40% des femmes enceintes non immunisées 1- 4 % font infect pdt grossesse : 40 % de passage chez l’enfant. femmes immunisées peuvent transmettre dans 1-3% des cas en cas de réactivation 90 % des enfants st asymptomatiques à la naissance 10% séquelles neurosensorielles (surdité, retard psy…) 10% symptomatiques : atteintes neurologiques : µcéphalies, calcifications intracraniennes : retard psy, surdité … infection viscérale : pneumopathie interstitielle + purpura + hepatosplenomegalie Diagnostic biologique Milieu ANAPATH. CULTURE CELLULAIRE AG pp65 Ts types de biopsies … Sang, urine … Sg Sg Leucocytes LCR PCR SEROLOGIE Sg MEE Intérêt - réac inflamm - ECP - Ag viraux par Ac ID : lier les lésions au CMV - ECP : 15-21 j ou 1 sem - virémie IC : 3 sem - virémie ID : +++ lg Isolement souche et antivirogramme Ag viral pp65 (matrice) ds PN par Ac marqué (fluoresc) ID, post-greffe pour décider si tt (patient symptomatique ou non) Traduit infect. active (ø Ag si latence) ADN ou ARNm viraux Qualitatif ou Quantitatif (>100 copies/mL = active) IgM IgG Dg primo-infection uniquement (séroconversion nécessaire) SURVEILLANCE FEMME ENCEINTE pas de sérologie syst, mais précautions universelles (notamment vis-à-vis des jeunes enfants). IgM + IgG sur 2 plvmt + avidité des IgG (avidité forte = infection > 3 mois) DIAGNOSTIC D’UNE INFECTION CONGENITALE : – Dg anténatal si anomalies échographie : amniocentèse puis culture, pp65 ou PCR /!\ tech peu sensibles sur liquide amniotique sauf PCR pratiquée 6 semaines après la séroconversion et après la 22 SA. – Dg à la naissance : culture + PCR sur urine Nné < 15J.