L`expérience du loisir dans une unité de soutien cognitif (Volume 1

Secrétariat au loisir et au
sport
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Volume 1 / Fiche no 3 - Juillet 2003
SAVIEZ-VOUS
QUE…
La maladie d’Alzheimer
1 est
une maladie progressive et
dégénérative, dont l’issue
est mortelle. Elle a pour
effet de diminuer la qualité
et la durée de vie des
personnes atteintes.
Des recherches ont
démontré que cette maladie
affecte chaque individu
différemment, selon l’ordre
d’apparition des symptômes,
et selon la durée de chacun
des sept différentes phases
de développement de la
maladie, d’après l’échelle
de Reisberg.
Actuellement, il n’existe
aucun remède pour guérir
cette maladie et le
vieillissement en est le
principal facteur de risque.
Les principaux processus
cognitifs affectés par les
pathologies de la
dégénérescence sont :
Le sens de l’orientation
dans l'espace et dans le
temps;
la mémoire;
le langage;
l’attention;
la perception visuelle;
l’aptitude à résoudre un
problème;
le fonctionnement social;
les processus reliés aux
activités de la vie
quotidienne.
(Suite à la page 2)
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Gérontologie, gériatrie, santé publique
Loisir thérapeutique
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L'expérience du loisir dans une unité de soutien cognitif
Dernière modification : 2003-06-02, 16 h 30
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(Suite)
On a également remarqué que le taux de participation des patients
aux activités thérapeutiques comportant des objectifs particuliers à
atteindre était faible, alors que le taux de participation aux activités
de loisir n’ayant aucun but précis, sinon que de divertir les
participants, était nettement plus élevé.
De plus, on a constaté que non seulement les rapports établis entre
les malades ont un effet positif sur la qualité de vie de ces derniers,
mais que les relations établies entre les patients et les praticiens en
ont tout autant. D’où l’importance du thème de l’étude actuelle
« être avec la personne » pour les médecins traitant les gens atteints
de ces maladies.
Cinq éléments ressortent des données illustrant la nécessité de
reconnaître le patient comme être unique et l’importance de
l’engagement inconditionnel à l’égard du malade de la part du
thérapeute : a) le charme, b) le langage, c) l’emploi de l’humour,
d) la communication non verbale, et e) la relation hôte-invité.
Ces éléments sont non seulement au coeur de l’interaction entre les
patients, mais sont aussi au centre des relations entre les malades et
les praticiens.
Les chercheurs ont aussi identifié cinq besoins essentiels au maintien de l’identité individuelle et de
la qualité de vie de ces gens : a) le confort, b) l’attachement, c) l’intégration, d) l’occupation, et
e) l’identité. Ces besoins répondant à un besoin plus grand, celui « d’être aimé ».
Pour être vraiment présent aux patients, le personnel soignant doit
donc vivre au rythme de ces personnes, se mettre à leur diapason.
Dans ce cadre, l’expérience des activités de loisir se caractérise par le
renouvellement des rapports entre les patients, ainsi qu’entre les
malades et les thérapeutes.
Le fait de pouvoir participer à des activités de loisir avec le corps
médical figurait au premier rang des motivations qui ont incité ces
patients à prendre part à ces activités. Le besoin d’intégration est très
fort et un grand nombre de ces personnes se sont montrées disposées
à participer à des activités de loisir qui leur permettent de passer du
temps avec les praticiens et avec les autres patients. Ainsi, ils ne font
plus qu’un avec le monde.
« Être avec la personne » nécessite une reconnaissance inconditionnelle
de l’unicité de l’individu. Cette reconnaissance répond au besoin
« d’être aimé », besoin situé au cœur même de l’expérience identitaire.
L’identité est le complément de la théorie de Parse (relativement à
« l’être-en-devenir »), en ce sens que toutes les deux reconnaissent et
accordent une grande importance au caractère unique de chaque
personne. Cela est d’autant plus évident lorsque ces idées sont examinées sous l’angle de
l’expérience du loisir faite par des gens ayant à vivre avec la maladie d’Alzheimer ou d’autres
maladies apparentées.
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Volume 1 / Fiche no 3 - Juin 2003
SAVIEZ-VOUS
QUE… (Suite)
Selon des recherches faites
par le Groupe de travail sur
l’Étude sur la santé et le
vieillissement au
Canada (ESVC) 2, il y a
environ 364 000 Canadiens,
ayant plus de 65 ans, qui
sont atteints de la maladie
d’Alzheimer ou d'autres
maladies apparentées; la
maladie d’Alzheimer
comptant à elle seule pour
64 % de tous les cas de
démence
3.
Plusieurs études et
évaluations cliniques ont été
faites afin d’améliorer les
soins offerts aux personnes
souffrant de maladies
dégénératives de ce type.
Certaines de ces études
portaient plus précisément
sur l’influence de la pratique
d’activités de loisir par ces
patients sur leur qualité de
vie.
Ainsi, les résultats obtenus
soulignent la pertinence et
l’importance d’assurer la
prestation de services de
loisirs thérapeutiques.
1. Société Alzheimer du Canada
2. Étude sur la santé et le
vieillissement au Canada
(ESVC)
3. http://www.alzheimer.ca/fre
nch/media/stats2003.htm
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o SULLIVAN, Anne-Marie, Alison PEDLAR et Bernice MILLER. « Experiencing Leisure on a Cognitive
Support Unit », Loisir et société : Tendances du loisir chez les aînés = Society and Leisure : Trends in Leisure
in Later Life, vol. 25, no 2 (automne 2002), p. 443-469. Presses de l’Université du Québec.
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: http://www.alzheimer.ca/
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: apedlar@healthy.uwaterloo.ca
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