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La croissance des dépenses de santé est positive, et il faut continuer à la financer par la
solidarité nationale.
Chacune est tenable le problème est de tenir les 3 en même temps
Efficacité des dépense – constats (consensuel)
La consommation de médicaments est excessive / service médical rendu (SMR).
Préférence pour l’innovation rend la pénétration des génériques plus lente.
LEGITIMITE DE LA POLITIQUE DE MAITRISE DES DEPENSES
La croissance des dépenses de santé est un phénomène commun aux pays développés :
Lié à l’évolution démographique et épidémiologique
La santé est un bien supérieur ce qui induit que les dépenses augmentent régulièrement
(↗ du progrès, attente croissante des nouvelles générations)
Absence de frein financier (pas d’élasticité pris demande)
30 CHU il en faudrait 5 pour recherche de l’efficience (Type Assistance Publique –Hôpitaux de
Paris)
Si profil dépenses identique :
augmentation de +1,3% PIB d’ici 2020
augmentation de +3% PIB d’ici 2050
On médicalise beaucoup la fin de vie => sur médicalisation grand âge ?
La santé est un bien supérieur (∆ ne pas sacraliser)
Marché ≠ d’autres biens. Il y a asymétrie d’information entre l’usager et le prescripteur.
Articulation autour du soin et non de la prévention car plus peur d’être malade que d’être en
bonne santé.
Etat de santé s’est amélioré mais difficultés persistent :
Ecart de vie Homme (77,5) – Femme (84,3)
Décès prématurés (1 sur 5)
Résultats médiocres pour maladies courantes (carries, maladies nosocomiales = 10000
morts / an)
Pathologies liées à l’alcool, tabac, MST,
Des différences de coût de production
Le public est plus cher du fait de coûts liés à l’emploi public
La T2A permet de comparer public/privé.
Les allocations sont mal réparties : ≠ régionales dans l’offre de soins
Pratiques différentes également : par exemple sur consultation d’un pédiatre ou d’un généraliste.
Le coût élevé de la santé produit des externalités négatives
↗prélèvement obligatoires => ↗cotisations ou de la CSG
=> ↘compétitivité