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Université de CAEN
Institut d’Administration des Entreprises de CAEN Basse-Normandie
MASTER D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES
UE 6 - MARKETING
Date : Jeudi 8 juin 2006 2ème semestre
Durée : 2 heures - 14 h 00 - 16 h 00
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Coca-Cola peut-il pétiller sans faire du Coca ?
Chute de l’action Coca-Cola, baisse du bénéfice net et faible progression du volume des ventes
déstabilisent le groupe d’Atlanta. Le numéro 1 des soft-drinks a sa part de marché qui s’érode au
niveau mondial. En revanche, Pepsi connaît une croissance de ses ventes. Depuis 30 ans, ces deux
marques sont rivales. Si Coca est encore gagnant en volume de ventes et en notoriété, il doit se méfier
de la stratégie de son challenger.
A la tête de Coca-Cola depuis juin 2004, le nouveau PDG, Neville Isdell, déclare qu’il lui faudra deux
ans pour remettre le groupe d’aplomb.
Que veulent les consommateurs français ?
Ils demandent de nouveaux soft-drinks, réputés bons pour la forme et la santé, plus d’eau en bouteille
et des boissons plates. Les campagnes anti-obésité les incitent de plus en plus à limiter leur
consommation de boissons sucrées ; en effet, seuls 5% des consommateurs estiment que Coca-Cola
est synonyme de bienfait pour la santé. En 2001, Coca-Cola était la marque préférée de 45,5% des 12-
19 ans avant de tomber à 36,5% en 2003. Ce combat de santé publique mobilise toute l’opinion et
s’apparente avec quelques années de retard à celui qui a fait plier l’industrie du tabac. Le Coca-Cola
light a été une fausse réponse au problème ; seulement 14% des consommateurs considèrent ce
produit comme étant sain. Néanmoins, le light, d’après TNS Secodip, représente 25% du marché des
colas et a gagné 2,4 millions de foyers en trois ans. Hormis pour les thés glacés et les boissons
réfrigérées, les produits doivent être en phase avec les tendances actuelles de consommation :
minceur, santé/nutrition, cosméto-food, exotisme, nomadisme etc.