Facultad de Educación
Escuela de Formación docente
Departamento de Secundaria
Enseñanza del Francés
FD-0553 Séminaire d’Enseignement du Français
Trouble d’apprentissage
Phobie social et phobie scolaire
Eric Rodríguez Sandoval
A24321
Professeur: Alfonso Naranjo Garita
I Cycle 2010
Introduction
D'une simple sensation de malaise indéfinissable à une véritable peur panique, chacun de nous
a déjà éprouune sensation d'angoisse, dans des situations de la vie quotidienne (entretien avec un
supérieur hiérarchique, examens...) ou dans des situations d'exception où sa propre vie est en danger.
Le milieu scolaire, lieu d'apprentissage tant sur le plan intellectuel que social, se révèle être un
des lieux privilégiés d'expression de l'anxiété, qu'elle soit directement générée ou plus simplement
révélée par les multiples facettes de la vie scolaire.
Définition de phobie :
Phobie a une étymologie grecque, φόβος (phobos) qui indique une peur intense avec une idée
de fuite et de désordre.
En médecine, la phobie désigne la crainte angoissante d'un objet donné. Cette angoisse est
irraisonnée, incontrôlable (ou peu contrôlable) et disproportionnée face à la dangerosi réelle de
l'objet. Cet état d'angoisse se manifeste en présence de l'objet et il s'apaise en son absence.
L'intensité des manifestations anxieuses en présence de l'objet est variable.
L'objet phobogène - qui génère l'angoisse phobique- peut être très variable d'un malade à l'autre. Ce
peut être un objet précis (couteau, plume, etc.), un animal, ou une situation particulière (agoraphobie,
claustrophobie, etc.).
Le sujet phobique a conscience du caractère pathologique de son trouble (caractéristique
générale des troubles névrotiques en opposition aux troubles psychotiques).
La clinique décrit les conduites d'évitement le malade évite dans la mesure de ses
possibilités la rencontre avec l'objet et des mesures contra-phobiques moins rationnelles d'allure
magique ou superstitieuse qui aident le sujet à affronter l'objet.
Avoir peur des araignées, des serpents… ça n’a rien de surprenant pour un enfant ! Mais
craindre l’école au point de se mettre dans tous ses états pour ne pas y aller, alors là, ça devient plus
suspect. En France, près de 3 % des enfants sont touchés par une réelle phobie scolaire, qui peut
apparaître dès la maternelle !
La phobie scolaire est souvent liée à une situation familiale dans laquelle l’enfant éprouve des
difficultés à se détacher de ses parents. Elle rentre aisément dans la lignée des peurs de séparation (de
la famille des peurs dites archaïques), et toucherait davantage les enfants uniques, les aînés ou les
petits derniers.
Les phobies sociales
Définition
La phobie sociale se caractérise par des situations phobogènes où le malade est observé par les autres
et où il craint d'agir d'une manière embarrassante ou honteuse.
Les situations phobogènes sont variables et nombreuses :
Parler en public.
La peur de rougir (ereutophobie) ou de transpirer.
Écrire devant les autres (la crampe de l'écrivain).
Manger en public.
Utiliser les toilettes.
Demander un renseignement dans la rue.
Aller à l’école
Description
Très fréquentes dans des formes mineures, elles sont parfois très invalidantes.
Ce trouble toucherait autant la femme que l'homme.
L'âge de début est précoce, pré-pubertaire mais la maladie peut ne se révéler que tardivement.
Le trouble va entraîner un évitement de la situation phobogène et ainsi, il peut être bien toléré.
La confrontation à la situation phobogène entraîne une anxié et une altération des
performances qui va renforcer le trouble. La phobie peut ainsi s'aggraver avec des manifestations
anxieuses plus importantes (attaque de panique) et une augmentation de l'évitement avec un
isolement social du sujet.
Exemples :
Celui qui a peur de rougir rougit d'autant plus.
Celui qui a peur de parler en public s'exprime mal ou peu clairement.
Celui qui a peur de manger en public va être plus maladroit et renverser un verre.
Écrivant sous le regard des autres l'écriture devient maladroite, tremblante et illisible une
contracture douloureuse de la main peut rendre l'écriture impossible.
Souvent présentées à part, les phobies sexuelles avec la crainte d'une performance insuffisante
(homme et femme) peuvent être rapprochées des phobies sociales.
Dans les théories cognitives de l'apprentissage, les échecs renforcent le symptôme.
Les objets contra-phobiques peuvent aider. Par exemple un objet porte bonheur, comme une
personne connue dans l'assistance pour faire un discours en public.
Souvent bien toléré ce trouble peut se compliquer : alcoolisme, surconsommation médicamenteuse et
dépression.
La phobie sociale
La phobie sociale est un trouble qui affecte de 2 à 4% de la population générale.
Il existe deux sous groupes de phobies sociales:
La phobie sociale spécifique: Lanxiété ou la peur que ressent l’individu se limite généralement à
une ou deux situations sociales particulières
La phobie sociale généralisée: Lanxiété se manifeste dans la majorité des situations sociales, aussi bien
dans les situations d’interactions sociales que dans des situations de performance en public.
Les phobies de l'enfant:
Les peurs et les phobies font partie du développement normal de l'enfant :
La peur de l'étranger vers le 6ème mois.
L'angoisse de séparation avec la mère jusqu'à 2 ans.
Les terreurs nocturnes, les cauchemars les rituels du coucher avec la peur du noir (à partir de 3
à 4 ans)
A partir de cette époque, La peur des animaux le loup, la peur des sorcières, etc.
L'intensité des troubles peut parfois orienter vers une pathologie et ils peuvent être
invalidants.
Deux tableaux cliniques peuvent justifier des soins, l'angoisse de séparation (avec la mère ou la
maison) et la phobie scolaire.
Lapparition des phobies sociales
Le conditionnement classique : Stimulus neutre (situation sociale) est associé à un stimulus qui
provoque une réponse inconditionnel (situation anxiogène). Par la suite, la personne ressent de
l’anxiété lorsqu’elle est exposée à cette situation (réponse conditionnée)
Le conditionnement opérant : Explique le maintient de la phobie sociale. Cest-à-dire, qu’en évitant la
ou les situation(s) anxiogène(s). La personne renforce sa peur de se retrouver dans cette ou ces
situation(s).
La théorie de l’apprentissage : Explique la phobie sociale généralisée. Buss suppose que l’enfant peut
être involontairement conditionné par ses parents à redouter les situations d’interactions sociales.
Cette peur résulterait du fait que durant l’enfance les parents attiraient constamment l’attention de
l’enfant sur les jugements des autres, sur ce qu’ils considéraient comme étant l’attitude adéquate à
avoir en public etc.
La théorie cognitive
Elle postule que l’anxiété résulterait de croyances irrationnelles et dysfonctionnelles qui
amèneraient les phobiques à croire qu’ils seront nécessairement rejetés par autrui. La vulnérabilité,
ressentit dans des situations sociales, amène l’individu à conclure qu’il a peu d’efficacité personnelle
dans ses interactions et qu’il manque ressources et d’habiletés pour gérer les situations sociales.
Caractéristiques de la Phobie Sociale
La phobie sociale se caractérise par une peur importante, voire permanente du regard d’autrui.
Elle est provoquée par deux types de situations : les relations sociales (participer à un dîner, dire
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