La communication verbale et non verbale
Perturbation dans l’acquisition et le développement du langage; difficultés à décoder le
langage d’autrui; absence de dialogue.
- langage verbal : absent, franchement retardé, confusion pronominale, écholalie,
présence d’un jargon personnel, questions insistantes ou stéréotypées …
- difficulté à répondre aux questions, conversations impossibles
- si langage verbal absent, ne cherche pas à se faire comprendre à l’aide de signes.
Peu ou pas de gestes sociaux.
- Peu ou pas de vrai contact visuel, ou contact intense mais fugitif.
Difficultés dans le développement du jeu symbolique et de l’imagination.
(= répertoire restreint et répétitif des intérêts et des activités )
Les personnes présentent des comportements restreints, répétitifs, ritualisés, stéréotypés.
Ceci peut prendre la forme de préoccupation exclusive limitée à un ou plusieurs centres
d'intérêts stéréotypés. Ils présentent des habitudes rigides et des rituels spécifiques
apparemment inflexibles. Le jeux symbolique, ou jeu de faire semblant, leur est peu ou
totalement inaccessible.
- présence de stéréotypies, d’autostimulations sensorielles
- jeux répétitifs et sans imagination, pas ou peu de « faire semblant »
- intolérance aux changements, aspect « obsessionnel » ++
- retentissement sur les apprentissages
L’enfant présente également des troubles « tonico-émotionnels » :
- frayeurs intenses sans motif évident et sans réassurances possible
- grande intolérance à la frustration
- trouble du tonus, majorés par l’angoisse
- troubles du sommeil, notamment insomnie d’endormissement
- troubles alimentaires
- « phobies » spécifiques et intenses.
Il n’existe pas de forme unique de l’autisme mais une hétérogénéité intra et inter
individuelle.
Généralement, les enfants atteints d’un trouble désintégratif de l’enfance ont un
développement normal suivi d’une régression entre 1 et 6 ans.
Dans le syndrome d’Asperger le langage est quasi-normal.
L’autisme atypique se caractérise par le manque d’un élément.
Le syndrome de Rett montre une évolution par phases de plus en plus sévères.
Ces troubles doivent débuter avant l’âge de 3 ans.