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- PIB vert, IBED et son calcul, IPV proche dans son inspiration du précédent,
empreinte écologique, Happy planet index. Ces indicateurs devaient être
définis précisément (voir poly distribué en cours)
2) Les indicateurs de développement humain soutenable
- Les indicateurs de développement du PNUD, indicateurs synthétiques et
composites. IDH (d’après les idées d’Amartya Sen (prix Nobel d’économie en
1998) / développement = processus d’élargissement des capacités humaines
(capabilities), des choix et des libertés), IPH (1 et 2), indicateur sexospécifique
du développement humain ISDH. Rappel sur la notion de Bonheur national
(L’exemple célèbre du Bouthan)
- Les autres indicateurs permettant de mesurer si le développement permet, selon
la célèbre définition de Gunnar Myrdal, « le mouvement de tout le corps social
vers le haut » : l’indice de santé sociale (ISS), le BIP 40 (baromètre des
inégalités et de la pauvreté en France), l’indice de sécurité personnelle (ISP)
Même remarque que précédemment
B – Les propositions de la commission Stiglitz : avancées et limites
1) Des indicateurs de qualité de vie et de soutenabilité durable
- Le rapport sur « les limites de la comptabilité nationale » avait envisagé le
bien-être sou le couple qualité de vie / soutenabilité environnementale. La
commission avait retenu pour rendre compte de la qualité de la vie (indice de
santé sociale) une dimension individuelle (déclarations subjectives des
individus et analyse de leur satisfaction, sentiments et affects) et une dimension
sociale plus objectivée de la qualité de la vie (santé, travail, trajets domicile-
travail, logement, gouvernance, liens sociaux, insécurité)
- Le rapport Stiglitz a défendu l’idée de tableaux de bord des ressources
physiques mettant en avant l’idée que la soutenabilité nécessite un stock de
capital constant dans le temps, capital mesuré sous l’angle du capital
économique , naturel (estimation monétaire des dommages aux actifs naturels)
et humain ( dépenses d’éducation) . L’idée est que la société doit être en
capacité de donner aux générations futures un ensemble d’opportunités
« économiques » au moins aussi grand qu’aux générations futures.
2) Les conditions sociales d’élaboration de ces nouveaux indicateurs
- Le travail de la commission Stiglitz est selon Dominique Méda et Florence
Jany-Catrice un travail d’expertise en chambre. Les deux critiques principales
de cette commission d’élaboration d’indicateurs sur « le monde que nous
voulons » porte tout d’abord sur le caractère mono-disciplinaire de la
composition du groupe d’experts ( essentiellement des économistes) et sur la
mise à l’écart de procédures qui auraient pu valoriser les controverses.
- La prise en compte et l’étude de points de vue et d’études déjà réalisées
auraient permis ainsi de réhabiliter l’un des piliers du développement durable :
celui de la bonne gouvernance. Voir à ce titre le documentaire « Indices »
sortie en mars 2001 et réalisé par Vincent Glenn.