Les défis touchent les infrastructures matérielles des hôpitaux. Les services
d’alimentation ne sont pas toujours prioritaires en matière d’améliorations.
Certains d’entre eux sont dans un état raisonnable, d’autres ont fait l’objet
d’améliorations au cours de la dernière année, ce qui a aidé. Le défi
consiste à obtenir suffisamment de capitaux; il faut livrer concurrence aux
services médicaux et diagnostics. À la fin de l’année, il reste parfois de
l’argent, ce qui aide à obtenir de l’équipement. Les systèmes logiciels
représentent également un défi. Les gestionnaires des services
d’alimentation gèrent des systèmes logiciels. À Saint John, le logiciel
fonctionne encore sous DOS, un logiciel ancien. La main-d’œuvre présente
également des défis qui nous ont amenés à examiner la méthode de
préparation des repas. Actuellement, nous travaillons à la normalisation
des processus de commande des aliments et des menus. Dans le cadre d’un
projet provincial, le gouvernement nous a demandé de demander l’avis
d’une tierce partie, ce qui influe sur le travail effectué.
Nous tentons d’améliorer les services et de nous concentrer plus sur les
clients : après avoir examiné les aliments restants à Miramichi, on a décidé
d’établir un système de commande au chevet du patient à Miramichi. Muni
d’un ordinateur, avant le repas, le préposé au service d’alimentation
demande au patient hospitalisé ce qu’il veut manger. On a fait de même en
décembre à l’HRDEC. Le préposé, qui dispose uniquement d’un système
manuel, va voir le patient la veille. Ce système sera ensuite implanté à
Moncton.
Planification du menu des patients : en ce moment, il n’y a pas de
planification de menu des patients à l’échelle d’Horizon. À l’HRDEC, à l’HHV
et à l’HRSJ, il y a un menu régional; Moncton et Miramichi ont leurs propres
installations sur place. Ces régions ont un comité sur l’alimentation, des
diététistes cliniciennes et des préposés aux services d’alimentation. S’il y
avait un menu provincial, on pourrait l’implanter à l’échelle d’Horizon. Le
menu devra être axé sur la santé du cœur en plus d’être plus faible en sel
et en gras.
Les services d’alimentation doivent respecter les lignes directrices du
ministère de la Santé. À certains patients, on offre des menus
personnalisés. Des processus sont en place; pour les patients hospitalisés
longtemps, on offre des aliments additionnels.
On examine les cabarets afin d’en vérifier les éléments suivants :
l’apparence générale et la propreté du cabaret, la propreté de la vaisselle,
l’absence d’éclats, de fissures et de déversements, la saveur, la
température des aliments entre la préparation et le départ de la cuisine,
entre la cuisine et le secteur des patients, et entre l’arrivée dans le secteur
des patients et la chambre du patient. On compare le menu et le contenu